• RENE POUPART

     

    POUPART René

    Son action dans la résistance :

    René POUPART, né à Vierzon le 30 novembre 1909, orphelin de père à 9 ans, est décédé le 12 décembre 2005 à Vierzon (Cher).

    Engagé au camp d'aviation à Avord (Cher), comme mécanicien, le camp, situé en zone occupée, est évacué puis réquisitionné par les Allemands en 1940. René Poupart rejoint alors Vierzon, et décide d'entrer en résistance contre l'occupant.

      

    Il héberge et cache, de juin 1940 à août 1942, dans l'hôtel de sa grand mère, des personnes qui souhaitent passer la ligne de démarcation. Dénoncé à la Gestapo, il doit quitter Vierzon et se dirige vers le sud dans le but de rejoindre les Forces Françaises Libres en Angleterre, via l'Espagne. Il séjourne et se cache à Toulouse, de septembre 1942 à mars1943.

      

    Réfractaire au S.T.O., il décide de gagner l'Espagne. Il est arrêté le 19 mars 1943 à Bagnères de Luchon (Haute Garonne) par la Gestapo qui le soumet à des interrogatoires douloureux. D'abord interné à Toulouse (prison de la rue Furgolle) du 20 mars au 28 avril, il est ensuite transféré au camp de Royallieu (Compiègne) du 1er mai au 8 mai.

    Le 10 mai 1943, après un trajet en wagon de marchandises dans des conditions inhumaines, il arrive au camp de concentration d'Oranienburg Sachsenhausen. II est affecté ensuite au Kommando de travail Speer.

      

    Pendant deux ans, il endure cette situation, et vit l'enfer concentrationnaire au rythme des coups, des punitions et de la mort de ses compagnons. Blessé au talon, incapable de marcher, il est sauvé par l'infirmier qui lui a prodigué des soins en cachette, car son nom était souligné en rouge (four crématoire).

    Le 8 mai 1945, l'armée allemande s'enfuit du camp de concentration devant l'avance des chars soviétiques, laissant derrière eux les survivants.

      

    René Poupart quitte le camp en compagnie d'un groupe de Français, et traverse l'Allemagne à pied en se protégeant des combats qui opposaient les Alliés des soldats de l'armée allemande en déroute. Il perdra sur ce chemin plusieurs de ses compagnons.

    Il est pris en charge par les Alliés en Belgique, et peut rejoindre Paris, puis Vierzon en juin 1945. Sa famille le retrouve en très mauvais état de santé : moins de quarante kilos, et souffrant de la diphtérie.

    Légion d'honneur,

    Médaille militaire,

    Croix de guerre avec palme,

    Médaille du Combattant volontaire de la Résistance,

    Médaille du déporté résistant

    Médaille de l'Aéronautique.




    Auteur de la fiche :

    Marc Fineltin

    Commentaire de l'auteur

    Mis sur le site par Marc Fineltin :
    "J'ai pris ce texte avec une série d'autres dans la chronique nécrologique du bulletin "Le Déporté N° 546 (sept oct novembre 2005)

     

    sources

     

    SOURCES

    Devoir de Memoire

    http://www.memoresist.org/

      

      

     

     

     

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