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    Le courage est la résistance à la peur.

    Mark Twain

      

     
    Une grande partie des lycéens, étudiants, collègiens, jeunes paysans et apprentis n'acceptent pas cette abdication des plus âgés face à l'ennemi nazi ; c'est pourquoi ils décident, dès le mois de Novembre 1940, de contredire la population qui s'enfonce jour après jour dans la collaboration.
     
    Collèges, lycées, facultés, universités, de la ville à la campagne, naît alors un mouvement de révolte, de refus.

     
    Le 11 Novembre 1940 sera la première grande manifestation de la Jeunesse ; à Paris, plus de deux mille cinq cents jeunes seront réunis sur les Champs-Elysées. Et même s'ils n'ont pas encore élu leur "leadership", leur objectif consistera à déposer des fleurs sur la tombe du Soldat Inconnu.
     
     
    L'information de ce rassemblement, avant la date, se fera par tract, petits papiers ou encore à l'oral, le tout circulant entre jeunes, de bouche à oreille, promettant un grand rassemblement.
     
     
     
    Jeunes résistants. © A. D. Allier
     

         
      
      
    Mais ils ne se rendront pas compte de l'impact à l'échelle mondiale qu'eût ce 11 Novembre 1940, le général de Gaulle les félicitera vivement depuis Londres pour leur bravoure qui donne encore espoir à un avenir français ; d'ailleurs, des journalistes états-uniens, présents à Paris (les Etats-Unis n'étant pas en guerre) avaient pu relater l'évènement à leur pays.
     
     
     

         
    Cette manifestation représentera "l'introduction" d'un vaste mouvement étalé partout en France: naissent alors dans des établissements scolaires des réseaux de Résistance dont l'âge s'échelone de 14 à 18 ans. Le plus surprenant sera surtout leur entrain, leur maturité et leur à-propos qui les pousseront à agir sans reculer face au danger, sans le moindre sentiment d'effroi.
     

         
    Pourtant ils paieront un lourd tribut pour cette lutte contre l'occupant nazi: otages, torturés, emprisonnés ou même fusillés, les Nazis resteront impartiales même devant leur jeunesse ; ils ont souvent le seul droit d'envoyer une dernière lettre à leurs proches, prouvant sans verser une quelconque larme leur courage et leur sérénité avant la dernière heure, qu'ils se seront battus à mort pour leur chère patrie au rêve français.
     
     
     

         
      
      
    C'est d'ailleurs la même Jeunesse que l'on retrouve dans les unités combattantes de l'armée de libération, après la formation militaire dont elle a bénéficié à l'Ecole des Cadets de la France Libre.
     


     
    Désormais des questions se posent:
      
    Que voient les historiens en ces "mômes" révoltés, qui, pourtant, ont ravivé la flamme de la Résistance française sous la pression nazi ? Les cadets de la République ne mériteraient-ils pas plus de gloire alors qu'ils ont su braver coups, tortures et emprisonnements pour leur avenir ?

     
    Ce blog tient particulièrement à retracer modestement cette jeunesse patriotique qui a su braver cette forte répression sous Vichy dont on ne parle pas suffisament.
     
     
     
     
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