• L'armée polonaise après la campagne de Pologne

     
     
    L'armée polonaise en France.

     
     
    L'armée polonaise , est anéantie, mais pas tout ta fait !
     
    Cinquante mille hommes ont réussie à s'échapper pour rejoindre la France et l'Angleterre pour poursuivre la lutte . Un gouvernement provisoire diriger par le général Władysław Sikorski les commandent. Que restent-ils à ces polonais exiler sinon le désire de mourir en combattant pour leur terre ?

    Armée polonaise reconstituer en France.

    L'armée polonaise après la campagne de Pologne

    L'armée polonaise reconstituée en URSS.


    Le gouvernement en exil, basé d'abord à Paris et ensuite à Londres, est reconnu par tous les gouvernements alliés et, après l'attaque de l'URSS par l'Allemagne, en juin 1941, il établit des relations diplomatiques avec l'URSS qui avait pourtant participé à la destruction de la Pologne aux côtés de l'Allemagne.
     
    Des centaines de milliers de prisonniers de guerre polonais et également d'autres prisonniers et déportés sont libérés et autorisés à quitter le pays par l'Iran.
     
    Ils forment la base de l'armée polonaise du général Władysław Anders que l'on verra combattre dans les rangs alliés à la Monte Cassino en mai 1944, à Arnhem en septembre 1944 et sur d'autres champs de bataille.
     
     
    En avril 1943, les Allemands annoncent qu'ils ont découvert des charniers contenant les corps de
    4 300 officiers polonais à Katyń,
    près de Smolensk.
     
    Les Allemands font appel à la Croix-Rouge internationale pour prouver que ce sont des prisonniers de guerre massacrés par les soviétiques.
     
    À l'inverse, des gouvernements alliés qui ont des raisons diplomatiques que l'on comprend bien, acceptent la version soviétique, ce que réfute le gouvernement polonais en exil.
     
    Cela va entrainer un durcissement dans ses relations avec Staline.
     

    Staline s'empresse alors de mettre sur pied le noyau d'un gouvernement polonais d'obédience communiste et de constituer une Armée polonaise communiste dirigée par le général Zygmunt Berling.
     
    En juillet 1943, cette armée compte 40 000 hommes. C'est à cette date que Sikorski meurt dans un accident d'avion11 près de Gibraltar alors qu'il revenait d'une inspection de ses troupes stationnées au Moyen-Orient. Stanisław Mikołajczyk succède à Sikorski à la tête du gouvernement en exil.
     

    Au cours des années 1943-1944, les dirigeants alliés et en particulier Churchill s'efforcent de réchauffer les relations entre Staline et les Polonais de Londres, mais ils échouent pour plusieurs raisons : le massacre de Katyn et la disparition, depuis l'invasion soviétique de 1939, d'un certain nombre de polonais dans les prisons soviétiques et dans les camps de travail, restent une source de défiance vis-à-vis des intentions soviétiques.
     
    La définition des frontières de l'après-guerre est également une autre divergence. Staline entend bien que les territoires annexés en 1939 restent soviétiques, les Polonais devant se contenter de compenser cette perte en gagnant vers l'ouest aux dépens de l'Allemagne. Malgré les pressions de Churchill, les Polonais de Londres refusent cette proposition. La constitution du futur gouvernement d'après-guerre est le troisième sujet de discorde : Mikołajczyk veut obtenir de Staline qu'il s'engage à ne pas mettre en place un gouvernement communiste.
     
    Or Staline est déterminé à contrôler la Pologne.
     
    En fin de compte, les Polonais restent convaincus que, sur chacun des trois points, les Britanniques et les Américains ont plutôt soutenu Staline.
     

    De 1939 à 1944, les armées polonaises s'illustrent sur différents théâtres d'opérations
     
    Bataille d'Angleterre, Bataille de l'Atlantique, Afrique du nord, Monte Cassino, bataille de Normandie, Falaise, Arnhem, apportant ainsi à l'effort de guerre allié une contribution essentielle dont le gouvernement en exil tente de tirer quelque bénéfice politique, mais l'Armée rouge marche sur la Pologne, ce qui permet à Staline de durcir sa position, en demandant, en plus de la reconnaissance de la Ligne Curzon le renvoi de tous les éléments du gouvernement de Londres hostiles à l'Union Soviétique, ce qui, dans la pratique, aurait inclus le président Raczkiewicz et la plupart des ministres.
     


    Armée polonaise reconstituer en URSS.

    L'armée polonaise après la campagne de Pologne

    Conclusion.

    La résistance polonaise lors de la seconde guerre mondiale a donc un double aspect. D'un part, nous avons une présence militaire au sein des armées alliées, sur plusieurs fronts, à l'Ouest et à l'Est. D'autre part, nous avons une résistance à l'interieur même de la Pologne qui a pris de l'ampleur au fil de la guerre. 

    Général Władysław Eugeniusz Sikorski (20 mai 1881 à Tuszów Narodowy - 4 juillet 1943 à Gibraltar), militaire et homme politique polonais, général et chef des forces armées polonaises, et premier ministre du Gouvernement polonais en exil de 1939 à 1943.
    Władysław Anders (11 août 1892 à Błonie, Pologne - 12 mai 1970 à Londres), général de l'armée polonaise, Chef suprême de l'armée polonaise 1942-1945.
    Tadeusz Bór-Komorowski est un officier général polonais né le 1er juin 1895 à Chorobrow. Le général Komorowski est surtout connu comme commandant en chef de l'armée de l'intérieur polonaise. Il dirigea l'insurrection de Varsovie à l'été 1944. Fait prisonnier le 5 octobre 1944 après la capitulation des insurgés (le 2 octobre). Il est interné dans un camp de prisonniers de guerre, l'oflag 73. Libéré par les alliés en 1945, il part s'installer à Londres ou il termina sa vie le 24 août 1966.

    Texte de : Laguerre-1939-1945
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    RESISTANCE POLONAISE pendant la seconde guerre mondiale

     
      
    La résistance polonaise pendant la Seconde Guerre Mondiale.

    Saviez-vous que la plus grande organisation de résistance clandestine pendant la Deuxième Guerre Mondiale fut l'Armée Polonaise de l'Intérieur ?

    Le sort de ces hommes et de ces femmes était d'être traqués, souvent tués ou déportés par les "libérateurs" soviétiques.

    L'Armée de l'Intérieur a mené l'Insurrection de Varsovie
    qui dura 63 jours.

    On lui doit un flux continu de renseignements sur front de l'Est, des informations sur les munitions V-1 à Peenemunde, l'envoi en Grande-Bretagne de fusées V-2, le sabotage et la destruction de
    trains d'approvisionnement et de centres de liaison allemands.
     
     
     

    L'Armia Krajowa (l'armée de l'intérieur, AK) était le plus important mouvement de résistance en Pologne sous l'occupation allemande en 1939-1945 et soviétique 1939-1941. Elle fut active de septembre 1939 à janvier 1945.

    L'Armia Krajowa était le plus important mouvement de résistance en action durant la Seconde Guerre mondiale, formant l'aile armée de ce qui fut connu sous le nom d'État secret polonais (państwo podziemne).

     

     

      

    Origine

    L'AK dérive du Służba Zwycięstwu Polski (Service de la Victoire Polonaise),

    créé le 27 septembre 1939 par le général Michał Karaszewicz-Tokarzewski.

    Le 17 novembre 1939, le général Władysław Sikorski remplaça cette organisation par le Związek Walki Zbrojnej (Union de la Lutte Armée) qui devint par la suite l'AK après la fusion avec le Polski Związek Powstańczy (Union Polonaise de la Résistance).

     

    L'AK est officiellement née le 14 février 1942.

    Stefan Rowecki (connu sous le pseudonyme de Grot, ou « pointe de flèche »), fut le premier commandant de l'AK jusqu'à son arrestation en 1943; Tadeusz Bór-Komorowski commanda de juillet 1943 jusqu'à sa capture en septembre 1944. Leopold Okulicki, connu sous le pseudonyme de Niedźwiadek (« bébé ours ») dirigea l'organisation jusqu'à sa dissolution.

    L'AK est officiellement dissoute le 19 janvier 1945 afin d'éviter un conflit armé avec les Soviétiques ainsi qu'une guerre civile. Cependant, de nombreuses unités décidèrent de continuer leur combat dans de nouvelles circonstances.

     

    Structure

    La branche exécutive de l'AK était le commandement opérationnel, composé de nombreuses unités. Les estimations des effectifs de l'AK durant la seconde moitié de 1944 oscillent entre 250 000 et 350 000, dont plus de 10 000 officiers.

      

    La plupart des autres mouvements armés polonais clandestins fusionnèrent avec l'AK :

    • La Konfederacja Narodu (Confédération du Peuple) (1943),
    • Le Bataliony Chłopskie (Bataillons des Paysans),
    • Une large organisation militaire du Stronnictwo Ludowe (Parti populaire),
    • Le Socjalistyczna Organizacja Bojowa (Organisation de Combat Socialiste), créé par le Polska Partia Socjalistyczna (PPS, Parti Socialiste Polonais),
    • La Narodowa Organizacja Wojskowa (Organisation Militaire Nationale), créée par le Stronnictwo Narodowe (Parti National),
    • À partir de mars 1944, une partie de l'organisation d'extrême droite (notamment du Camp national-radical) Narodowe Siły Zbrojne (Forces Armées Nationales).

    L'AK était divisée en 60 branches régionales, qui elles-mêmes se divisaient en 89 inspections puis 278 districts. Le commandement suprême définissait les tâches prioritaires de l'AK comme étant la préparation de l'action et le soulèvement général à la fin de l'occupation allemande, jusqu'à la victoire.

      

    À ce point, les plans prévoyaient la prise du pouvoir en Pologne par la création d'une delegatura, les représentants du Gouvernement polonais en exil à Londres puis par le gouvernement en exil lui-même, une fois celui-ci rentré en Pologne.

     

    Relations avec les Juifs

    En février 1942, le commandement opérationnel du bureau d'espionnage et de propagande de l'AK créa une section Affaires juives, dirigée par Henryk Wolinski. Cette section rassembla des données sur la situation de la population juive, prépara des rapports et envoya des informations à Londres.

      

    Elle centralisa les contacts entre les organisations militaires polonaises et juives. L'AK organisa également un soutien financier pour les juifs (voir Zegota).

      

    L'AK n'accepta que très peu de juifs (environ un millier) dans ses propres rangs : les candidatures de juifs étaient le plus souvent refusées. Trois parmi les 7 membres du Commandement Collectif de l'AK (KG AK) étaient cependant d'origine juive.

     

    L'AK fournit au ghetto de Varsovie environ 60 revolvers, plusieurs centaines de grenades, des munitions et des explosifs. Durant le soulèvement du ghetto de Varsovie en 1943, des unités de l'AK tentèrent par deux fois de faire sauter le mur d'enceinte du ghetto, menèrent des actions en dehors du ghetto, et en liaison avec les forces de la GL attaquèrent certaines unités allemandes laissées en sentinelle près des murs du ghetto.

    Une unité de l'AK, le Corps de Sécurité (korpus bezpieczeństwa ou KB) prit une part directe aux combats à l'intérieur du ghetto avec les combattants juifs

    du Żydowski Zwiazek Walki.

     

     

    Opération

     

    Bien que l'AK n'ait pas été à l'origine d'un soulèvement général, ses forces ont bel et bien pratiqué un intense sabotage économique et militaire.

    En 1944, l'AK agit à grande échelle, notamment en lançant l'insurrection de Varsovie qui éclate le 1er août 1944. Le but était de libérer Varsovie avant l'arrivée de l'Armée rouge soviétique (à la manière de Tito).

      

    Bien que les insurgés aient initialement réussi à libérer quelques centaines de prisonniers du camp de concentration de la rue Gesia (aujourd'hui Anielewicza) et aient pratiqué une guerre de rue féroce, les Allemands finirent par les écraser et détruisirent la ville pendant que les Soviétiques stoppaient leur offensive durant plusieurs mois en refusant tout secours aux insurgés (y compris en refusant l'ouverture des pistes d'atterrissage aux quelques avions alliés).

    Le soulèvement est définitivement écrasé le 2 octobre 1944.

    Les unités de l'AK ont conduit des milliers de raids ainsi que des opérations de recherche de renseignement, saboté des centaines d'équipements ferroviaires et participé à de nombreuses batailles de partisans avec la police et la Wehrmacht allemandes.

    L'AK est accusée d'avoir commis des crimes contre les minorités ethniques, particulièrement les Lituaniens (voir ci-dessous).

    Au total, environ 5 700 Allemands auraient été tués par l'AK.

    Les principales opérations militaires ou de sabotage sont :

    Unités célèbres de l'Armia Krajowa :

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