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    DORDOGNE - seconde guerre mondiale
    FORMATION de la RESISTANCE et IMPLANTATION
    des MAQUIS 

      

    Depuis la guerre de cent ans, aucune armée ennemie étrangère n'avait plusfoulé le sol périgourdin.

    Le 11 novembre 1942, les Allemands ont franchi la ligne de démarcation et se sont installés en zone libre.

      

     

    AQUITAINE. PERIGORD.

    Région culturelle et historique du sud-ouest de la France, en bordure du Massif Central, correspondant au département actuel de la Dordogne.

    La région est divisée en trois micro-régions : le Périgord Blanc, le Périgord Vert et le Périgord Noir. Cap. Périgueux.

     

    Histoire du Périgord :

    Le Périgord doit son nom et le nom de sa capitale à la tribu celtique des Petrocores qui occupèrent la région. Erigé en comté, il sera lié à l'Angoumois et à la Marche, pour finalement être rattaché définitivement à l'Aquitaine. Pays frontière, le Périgord est ravagé pendant toutes les guerres jusqu'en 1453. Les derniers comtes de la dynastie locale sont dépossédés par Charles VI. Il passera successivement aux maison d'Orléans, de Penthièvre, d'Albret et c'est Henri IV qui réunira le comté au domaine royal.

     

      

     

    Le département de la Dordogne, qui appartenait à la région 5, fait partie des départements métropolitains qui se sont libérés eux-mêmes de la botte nazie.

     

    Il reste encore fortement marqué par les actes de Résistance et les combats pour la libération.

    Il subsiste encore de nombreuses plaies dans les familles résidant dans ce pays généreux а vocation rurale, qui n'ont pas oublié.

     



    Il existe une abondante documentation sur ce sujet qui reste aussi complexe qu'attachant et délicat. Il a fallu procéder à un tri dans une abondante documentation tant dans les livres que sur le net.

     

      

      

    Mais ces pages consacrées aux combats de la Dordogne pour sa libération, et l’esprit dans lequel ces combats se sont déroulés n’aurait pu être synthétisés de façon aussi percutante sans le secours du "Dictionnaire de la résistance en Dordogne" de Jacques Lagrange éclairé par son ouvrage (tirage épuisé) intitulé "1944 en Dordogne". M. Jacques Lagrange a autorisé l'utilisation de ces deux ouvrages pour mettre en ligne ces pages. Qu'il en soit remercié.



    D'une façon générale, et sauf indication contraire, les informations contenues dans ces pages se réfèreront comme source principale au "dictionnaire de la Résistance".

      

      

    Ces pages, comme toute reconstitution a posteriori sur un domaine aussi complexe et exigeant que la volonté de résistance, comporteront certainement des erreurs.

     

    Mais sur ce site, les erreurs sont rectifiées dès lors qu'elles sont communiquées officiellement par un document dont l'auteur est identifié et identifiable par les internautes qui consultent ce site.

      

    Et le département d'Etat aux Armées US (en l'occurrence "le Pentagone"), n'a rien trouvé à redire à l'analyse qui a été fournie sur les sanglantes batailles livrées par l'Armée américaine dans le département de la Manche).

     



    Dans un autre domaine, le Maire de Bergerac et son équipe sont remerciés pour avoir fourni l'accès à des cartes détaillées du département de la Dordogne datant de 1946 exposées dans le musée de la Résistance de Bergerac. Elles seront interprétées sous différentes formes dans les présentes pages consacrées à la résistance en Dordogne, quand bien même les indications de base qu'elle comporte privilégient principalement la résistance en Dordogne sud et l'Armée secrète.

     



      

    Genèse et organisation de la Résistance en Dordogne

    Le ferment de la Résistance réside d'abord dans le fait que le département était traversé dans ses marches de l'Ouest par la ligne de démarcation fixée par le vénéneux accord d'armistice du 20 juin 1940. Cette ligne de démarcation traverse trois des quatre Périgords: le vert, le blanc et le rouge.

      

    En outre, quelque 80.000 personnes déplacées de l’Alsace Lorraine (y compris le 26ème R.I.) s’y sont réfugiées, et tout particulièrement de Strasbourg, au nombre desquels de nombreux français de confession juive, auxquelles s’ajoutaient des réfugiés de la zone de guerre du Nord.

    Ainsi, les familles des résidents en Dordogne avaient parfaite connaissance des contraintes que l'occupant allemand exerçait sur la vie des familles du secteur occupé et les résidents de la "zone frontalière" durent rapidement recourir à des passeurs pour pouvoir se réunir ou communiquer.

    Les quatre Périgords de la Dordogne

      

      

    On peut ainsi comprendre sans peine que l'occupation par les allemands de la totalité du département, le 11 novembre 1942, ait déclenché un véritable séisme dans les esprits rebels, qui ont ainsi pris conscience de l’étroite dépendance de l’Allemagne dans laquelle le Maréchal et son gouvernement avait plongé la France.

    Et ce d'autant plus que les maquisards et partisans se sont rapidement aperçus qu'ils étaient supérieurs en nombre à leurs ennemis et que les troupes d'occupation allemandes n'obtiendraient pas de renforts, surtout après le débarquement en Normandie.

    Il faut signaler que, d'une manière générale, les maquis et leurs groupements se sont naturellement structurés sur le pays qui se divisent en quatre secteur naturels: le Périgord vert, le Périgord noire, le Périgord blanc et le Périgord Pourpre.

      

      

    Les militaires du 35ème régiment d’artillerie divisionnaire, cantonné au quartier Daumesnil à Périgueux, et tout particulièrement, ceux du 26ème Régiment d’Infanterie casernés à Bergerac, un régiment replié depuis la Lorraine, n'ont pu qu'être sensibilisés douloureusement et scandalisés par le comportement de la police nazie après l'opération Attila.

     

    Après l'envahissement de la zone sud et la dissolution de leur unité, ils vont très vite basculer de la Résistance à l’action et se structurer autour de l’O.R.A. et de l'armée secrète en quatre groupements Dordogne-nord, Périgueux-Nord, Périgueux-ville et Bergerac-Dordogne-sud, ce dernier groupement qui forme le 3ème bataillon et réunissait à lui seul, après la dissolution du 26ème RI, le 12 novembre 1942, 16 officiers, 75 sous-officiers et 200 hommes de troupe (1, p.332).

    Or, l’O.R.A est armée. A l’initiative du Lt-Colonel Mollard, avaient été dissimulées à Sarlat, Saint-Cyprien, Périgueux Saint-Joseph par l’officier de marine, l’abbé de Magondeaux, 65.000 armes individuelles (fusils, révolvers, …), 100.000 armes collectives (fusils mitrailleurs, mitrailleuses, …) et 1.000 tonnes de munitions, dont une partie seulement sera retrouvée par les Allemand après le 12 novembre 1942.

    Et les premiers parachutages d’armes vont lui bénéficier.



    Enfin, l’O.R.A. plutôt « giraudiste » et fortement structurée, a établi un état-major de commandement départemental (avec une compagnie de commandement), qui, le 24 mai 1944, sous la houlette de Gaucher (« Martial »), chef des maquis des M.U.R. (Mouvement unifié pour la Résistance), Boylet pour les Corps Francs de la Libération (C.F.L.), Leydier François pour l’O.R.A. et Ranoux (« Hercule ») pour les F.T.P. (1, p. 334). Cette structuration jouera un rôle essentiel non seulement en vue de la libération du département, notamment de la région de Bergerac, mais également pour le réemploi de nombreux maquisards dans l’Armée française.

     

    Enfin, dans la technique de lutte armée, l’O.R.A. et l’A.S. joueront un rôle technique important en veillant à la formation des combattants au bon usage des armes et munitions qui sont parachutées et à leur répartition entre les maquis.

      

    Il en ira ainsi pour les armes parachutées à Savignac-les-Eglises à deux reprises au mois de mars 1944, incluant outre des mitraillettes STEN très appréciées (non seulement par les maquisards mais également par les SS), des fusils antichars Boys, des lance-roquettes de 2,36 pouces, et des fusils mitrailleurs Bren, des grenades Miller ou Gammon, qui feront l’objet de séances d’instruction par l’instructeur anglais Peter Lake, ou lieutenant «Jean-Pierre». Ces armes seront réparties entre l’A.S.(camps «Roger», « Ancel» et «Marcel» et des camps FTP (1, p.335).



    Très tôt également, une poignée de résistants s’est regroupée sous la bannière du général de Gaulle. Dès le 18 juin 1940, Louis de la Bardonnerie entre en résistance après avoir entendu l'appel du 18 juin du Général de Gaulle. Il montera le premier relais du réseau de la Confrérie Notre-Dame (réseau Castille) fondé par Rémy (le colonel Gilbert Renaud engagé dans les Forces française libres). Il a hébergé, jusqu'en mai 1941, le premier poste émetteur et lutte contre la Gestapo avec toute sa famille nombreuse.

     

     

    Ce réseau se prolongera un mois plus tard grâce au réfugié alsacien Armbuster qui devient membre du réseau Castille, en créant une antenne centré à St-Antoine-de-Breuilh.

      



    D'autres considérations vont jouer en faveur des résistants rebels au Gouvernement de Vichy pour lesquels: mieux vaut affronter le froid, la faim, les privations et les GMR (Groupes mobiles de réserve), la milice, la gestapo, les bicots et les SS que de pourrir sous la botte allemande au service d'Hitler. Leur nombre, d'abord, et leur parfaite connaissance du pays vont faire la différence. Ils sont nettement plus nombreux que les forces allemandes et au départ se limitent à des combats de harcèlement.

     

     

    Les réquisitions des jeunes pour le service du travail obligatoires, qui vont provoquer une forte de vague de rébellion, la constitution le 10 mai 1944 d'une vague d'arrestations destinée à constituer une réserve d'otages à livrer aux allemands, les colonnes infernales allemandes, qui pour tenter de reprendre la main sur le pays de Jacquou le croquant, vont en réalité répandre la terreur et engendrer une juste indignation des populations en entraînant mécaniquement à chaque fois une vague d'enrôlement dans les rangs des maquisards dans un but de vengeance et enfin, le débarquement en Normandie va déclencher une guerre toujours plus impitoyable contre l'ennemi et les collaborateurs.

     

    Dès lors les maquisards vont passer des combats de harcèlement aux batailles rangées.

     

     Dans cette évolution, les parachutages d'armes alliés ont joué un rôle essentiel. Mais, on verra que, les dégâts et martyrs provoqués par les colonnes infernales allemandes sont au moins aussi graves et nombreux en Dordogne qu'ils l'ont été par ailleurs dans les départements voisins.

     

     

       

    Les forces en présence (2)

      

      

    Du côté allemand, les troupes qui ont envahi la Dordogne le 11 novembre 1942 ne dépassent pas 2.OO0 hommes. Mais ces troupes seront renforcées momentanément par les colonnes chargées d'exécuter des opérations punitives pour tenter de reprendre en main les populations.

     

     

    Il faut y ajouter, bien sûr, la Gestapo (Sicherheitsdienst) dirigée depuis Périgeux par le capitaine SS Michel Hambrecht,1, place du Théâtre, qui commande à une quinzaine d'agents allemnds, roumains ou autrichiens et recourent volontiers à la torture. Ils sont aidés dans leur tâche par des supplétifs français revêtus parfois de l'uniforme allemand.

      

    Jacques Lagrange cite notamment les noms de Henri Astié, Boeging, Paul Clavié, Charles Fast, Loiseau, Louis Mare, Pagnon, Raymond Rolland et d'Hubert G, qui avec trois de ses fils, se fait policier gestapiste.



    On notera que l'Abwehr, le service secret mis en place par l'Amiral Canari dont les services d'écoute et de radio-détection était à juste titre redoutés, ne semble pas être particulièrement intervenu en Dordogne, excepté peut-être pour ce qui concerne les "bicots". Mais ce n'est pas le cas dans d'autres départements.

     

    Mais les Allemands sont hélàs assez efficacement aidés par le Gouvernement de Vichy qui met quasiment à leur disposition:

     

    • Le services d'ordre de la légion (S.O.L), bientôt transformé en milice par Joseph Darnand, âme damnée du général SS Oberg qui est appointé par les SS et a prêté serment à Hitler. En Dordogne, plus d'un millier de volontaires se sont inscrits à la milice qui compte 442 franc-gardes armés porteurs du sinistre uniforme noir, sous le commandement de Victor Denoix. Leur cantonnement est la caserne de la rue des Carrières-des-Cébrades et leur P.C. l'Hôtel de la division à Périgueux. La milice sera considérée comme dépendante des chefs régionaux SS et pourvue d'armements et de munitions sur les réserves de la Wehrmacht.

     

    • Les G.M.R. (ou groupe mobile des réserve), une police d'Etat constituée de 220 gardiens concentrés à Périgueux. Ils sont souvent engagés contre les maquis.

     

     

    • Les phalangistes, recrutés pour ne pas dire cooptés dans la lie de la société sur lesquels le pouvoir et la justice ferment les yeux, qui regroupe 36 nervis nord-africains, corses, droits communs parisiens, installés au théâtre municipal de Périgueux,qui sévissent de mars à août 1944.sous la houlette d'Alex Villeplane, recruté par Bony et Lafon, chef de la Hilfspolizei, et a le grade de sous-lieutenant de la Wehrmacht.

     

     

    • La gendarmerie qui compte 480 hommes répartis dans 51 brigades qui est partagée entre l'obéissance à Pétain et une certaine solidarité avec les résistants en courant des risques considérables.

     

     

     

    En face, des maquisards volontaires, recherchés, traqués au début, mal armés, on dénombre:

    • au 1er juillet 1942: 28 officiers, 46 sous-officiers, 790 soldats.
    • au 1er juillet 1943:115 officiers, 306 sous-officiers, 2399 soldats.
    • au 1er janvier 1944: 200 officiers, 396 sous-officiers, 5118 soldats et 3800 divers.
    • au 1er juillet 1944: 582 officiers, 1340 sous-officiers, 23.955 soldats et 5.850 divers

    Au total à la libération, les effectifs de résistants engagés se répartissent ainsi:

    • 20.960 résistants engagés par l'Armée secrète de tendance socialiste;
    • 8.034 FTP de tendance communiste;
    • 2.457 résistants servant à l'ORA (organisation de résistance de l'armée);
    • et 1.355 servant à la fois l'O.R.A. et l'A.S.

      

      

    On pourra s'étonner de l'importance de la rubrique divers dans les effectifs de maquisards ou de résistants. Mais il ne faut pas oublier qu'il est indispensable de nourrir, soigner, habiller et entraîner les hommes, ce qui coûte très cher, qu'il faut de plus les transporter, et réparer les armes. Il est donc normal que des effectifs non négligeables soient affectés aux liaisons et à la coordination des actions de combat.

     

     

     

    Les terrains de parachutages

    Voici les terrains de parachutages essentiels à l'approvisionnement des combats des maquisards qui sont cités par Jacques Lagrange (2):

     

     

     

    Un "container" parachuté dans le secteur de Bergerac.

     

    1. Terrain de parachutage à Lagudal, sur la commune d’Eglise-Neuve-d’Issac. Le 1er parachutage venu d’Angleterre est intervenu le 11-10-1941. Il était organisé par Pierre Bloch, le Dr Dupuy et Albert Rigoulet.
    2. Terrain de parachutage à Pringorieux (le 12-8-1943).
    3. Terrain de parachutage des frères Arnaud à Bourgnac.
    4. Terrain de parachutage du Clos La fosse à Sarlande (Laroche).
    5. Terrain de parachutage et de camouflage d'armes de Paunat tenu par Marc Nicaud.
    6. Terrain de parachutage de la plaine de Lanmary (André Danède)
    7. Terrain de parachutage d'armes à Beleymas du Groupe AS Marcel (centre) géré par les frères Thurmel qui cachent les armes chez eux.
    8. Terrain de parachutages massifs de St-Sauveur (il peut s’agir d’un terrain de diversion mis en place par le chef de gare Lafon).
    9. Terrain de parachutage à Domme organisé par les groupe AS "Alberte" et "Victor"
    10. 6-6-1944: à Bourniquel est mis en place dans le Bergeracois un terrain de parachutages massifs sous la direction de Philipe de Gunsbourd, alias « Philibert » (il s’agit d’un aristocrate anglais, financier international, proche du S.O.E. anglais du Sud-Ouest, dont la tête est mise à prix et dont le principal passe-temps semble être de se jouer de la police allemande), qui a 36 parachutages réussis à son palmarès.
    11. Enfin, la zone de parachutages de Moustalat, à la limite de la Corrèze, où, le 14 juillet 1944, 349 forteresses volantes escortées par 524 Spitfires larguent 3791 containers totalisant quelque 417 tonnes d’armes et de munitions.

     

     

     

    Or, les largages d’armes, munitions et explosifs sont estimés pour les années 1943 et 1944, jusqu’au 14 juillet à quelques 250 tonnes. Certains maquis, et notamment le maquis "soleil", s’est spécialisé dans la récupération des armes parachutés en dévalisant les caches d’armes des maquis concurrents.

      

    C’est ainsi que Soleil, qui affirme n’avoir reçu qu’un seul largage en aurait récupéré quelque 87 tonnes destinés à d’autres maquis dans sa zone de combat. Grâce à quoi, Soleil a engagé la bataille pour la libération de Saint-Foy-la-Grande en récupérant un parachutage du 11 août 1944 qui ne lui était pas destiné.

    Leur armement, bien que léger, est suffisamment efficace et pourvu en munitions pour tenir tête aux colonnes allemands dans des batailles rangées.

       

    L'inventaire des maquis

    Afin de mieux cerner le phénomène de la résistance en Dordogne, les maquis ont été recensés principalement à partir du dictionnaire de la Résistance.

     

    S'agissant de structures éminemment évolutives et fluctuantes, il est vraisemblable que cet inventaire n'est pas parfait. Mais il a au moins le mérite d'éxister et de permettre de fixer les idées.

    Le département de la Dordogne en 1946
    reproduction de la Carte du Musée de la Résistance de Bergerac

      

      

      

    Voici ce que donne cet inventaire dont nous demandons aux internautes de pardonner les erreurs et de communiquer les corrections ou ajouts qui s'imposeraient:

    1. Groupe Alberte (capitaine Bardaroux Lucien) sur la période 1943-1944 : mouvement AS du Salardais en Dordogne sud. Opérationnel du 1er avril 1944 au 25 août 1945 (1035 hommes à cette date). Le Groupe AS Alberte (affecté à Sarlat): prend part aux récupérations d'armes de Domme, à des sabotages au Pas-du-Raysse avec le groupe Victor...
    2. Groupe ANIC (capitaine Charles Maigre ) depuis août 1942 au 31 décembre 1943 : mouvement FTPF du secteur de Sigoulès. Opérationnel du 1er janvier 1943 au 28 août 1944. 326 hommes à la Libération ; 7 tués au combat, 4 fusillés et 2 déportés. En fait partie le sous-groupe de Pringorieux La Force fort d'une centaine de FTP commandé par Demorny, qui a participé à la libération de Bergerac.
    3. Groupe Cerisier (capitaine Léon Cerisier) mouvement AS du secteur de Lalinde créé dès 1942, avec l’aide de Goldman « Mireille » mejezyslaw Mojzesj Marc, juif de nationalité polonaise . Opérationnel du 1er septembre 1943 au 25 août 1944. Revendique 850 hommes au 25 août 1944. Pertes aux combats : 7morts, 10 fusillés et 4 déportés.
    4. Groupe Bayard (commandant Charles Martin) Mouvement AS créé en décembre 1943 à Blanquefort (47) et installé à Fontenille en mai 1944. Opérationnel du 20 mai 1944 au 25 août : 207 hommes à la libération deux tués au combat.
    5. Groupe Bertrand , commandant : Pierre Alessandri et Commando « Austin Conte » AS, constitué dès 1942., opérationnel dans le secteur d’Eymet du 1-1-1944 au 25-8-1944. 505 hommes à la libération, 8 tués au Combat et 1 accidenté
    6. Groupe Bugeaud Georges « Georges » FTPF du secteur de Ribérac dès 1942. Opérationnel du 23 mai au 24-8-1944. 378 hommes à la libération 7 déportés et 1 accidenté.
    7. Unité AS Héric de Ribérac créée dès 1942 par le capitaine Pierre Pirabeau. Elle formera le groupe AS Dordogne Ouest comptant 251 maquisards au 6-6-1944.
    8. Maquis Carnot AS sous le commandement de Jean Dejot, commandant, et Fernand Lasserre, Capitaine. Maquis dit à la ferme dans le secteur de Tourliac-Villeréal et Bourniquel. Opérationnel de 6-1944 à 8_1944. Comptait 1048 hommes à la libération. 8 hommes perdus au combat.(Le 20-12-1943 : le groupe AS Carnot, formé dans le secteur de MontPazier Villeréal, a été attaqué. Il a perdu 4 prisonniers dcd en déportation).
    9. Groupe Castelréal AS constitué en mars 1944 dans le secteur Limeuil-Urval-Siorac en Périgord. Opérationnel du 1er mars 1944 eu 25 août 1944. 130 hommes à la Libération et un seul accidenté.
    10. Groupe Collic : Louis Lieutenant du mouvement AS constitué fin 1943. Opérationnel du 25-8-1943 au 25-8-1944. 62 hommes à la Libération, 3 morts au combat et 3 fusillés.
    11. Groupe du capitaine Paul Darnige : Mouvement A.S. du secteur du Bugue créé en 1942. Opérationnel de décembre 1943 à Août 1944. 74 hommes à la Libération, 7 fusillés 2 déportés 1 accidenté.
    12. Groupe DD du capitaine Alphonse Delmon mouvement AS du secteur de Bourniquel, C.F.L.N. créé dès novembre 1942. 62 hommes à la libération, 2 déportés.
    13. Groupe François 1er du capitaine Feyret Marceau, mouvement AS du secteur de Bergerac- St Jean-d’Eyraud – 33ème bataillon CFL dès 1941. 699 maquisards au 6-6-1944.Revendique 870 hommesà la libération. 8 morts au combat, 5 fusillés, 5 déportés en 1943 et un accidenté.
    14. Mais il existe également un groupe FTP François 1er au camp de Virolles placé sous les ordres de Barnabé, à proximité de Saint-Etienne du Puycorbier.
    15. Groupe AS Darnige implanté au Bugue (74 maquisards au 6-6-1944).
    16. Groupe Maurice LASSERRE, lieutenant, affilié au mouvement AS dans le secteur de Journiac-Le Bugue Sud. Opérationnel de juin à Août 1944. Effectif de 70 hommes au 6-6-1944 et à la Libération. 5 morts au combat.
    17. Groupe AS Maurice Dujarric (nom d’un jeune STO de la région de Beynac déporté ) constitué par Pierre Daunois, médecin au Lardin. Daunois participe aux combats du 31-3-1944 contre la GMR et la division Brehmer.
    18. Groupe LECAMP du Capitaine Jean Dupuy affilié à l’A.S. créé dès octobre dans le secteur du Buisson dès octobre 1942. Opérationnel de février à Août 1944. Effectif de 82 hommes à la Libération. 2 morts au combat, 1 fusillé et 4 déportés.
    19. Groupe Leduc du Capitaine Arnaud, mouvement AS du secteur de Beaumont (adjudant Lacroix) et du capitaine Dagréou, créé dès octobre 1942. Opérationnel de janvier 1944 à Août 1944. Effectif de 510 hommes à la Libération (au moins 4 déportés cf Lacroix). L’unité AS DD fait partie du mouvement.
    20. Groupe AS de Gardonne Ponton-Martin compte 129 maquisards au 6 juin 1944
    21. Groupe Bataillon Joseph du Commandant Joseph Santraille, affilié à l’ORA-AS de Dordogne sud. Sous-secteur de Regain (Marcou) créé à St Julien de Crempse dès décembre 1943. Opérationnel de Juin à Août 1944. Effectif de 995 hommes à la Libération, 24 morts au combat. Ce maquis a été attaqué par 1.800 nazis et miliciens.(9 résistants dcd).
    22. Groupe Heric du Commandant Pierre Piradeau affilié à l’A.S. du secteur de Dordogne Ouest créé dès Janvier 1942. Opérationnel de Juillet 1943 à Août 1944. Effectif de 1032 hommes à la libération. 3 hommes perdus au combat.
    23. Groupe AS Marcel du capitaine Alfred FOUQUET dans le secteur de Fouleix et dans le canton de Vergt, Cendrieux et Ste-Alvère de janvier au 25 août 1944. Effectif de 485 hommes à la Libération . 2 morts au combat et 2 fusillés (Thurmel Gabriel). Chargé de l’intendance de la Préfecture du maquis installée dans les bois de Cendrieux. Il existe également un camp ORA, dirigé par le lieutenant Fouquet.
    24. Groupe "Loiseau" affilié à l’AS sous le commandement du lieutenant Pierre Pinson, ou régiment MORESSE implanté sur le secteur de St Pierre d’Eyraud, La Force-Sainte-Foy-la-Grande dès janvier 1943. Opérationnel de janvier 1943 à Juillet 1944. Effectif au 6 juin 1944 : 2178 maquisards Effectif à la libération : 3234 hommes revendiqué. 36 hommes morts au combat et 2 fusillés.
    25. Groupe "Jean" affilié à l’AS sous le commandement du lieutenant Aimé Fabre, implanté sur le seul secteur de Ste-Foy-la-Grande dès octobre 1942. Opérationnel d’Avril à août 1944. 202 maquisards au 6-6-1944. Effectif à la libération : 326 hommes. 14 morts au combat. Renaud Genest est responsable du secteur de la résistanc e de Vélines.
    26. Groupe AS du secteur de Thenon, dirigé par le capitaine FFI Hemmerlé qui s’emparera de l’imprimerie Joucla à Périgueux et fondera la Dordogne Libre à la libération de Périgueux.
    27. Groupe FTP Jean-Marie du 3ème Régiment FTP dans le secteur de Ste-Foy-la-Grande.
    28. Groupe "Jean-Marie" affilié à l’AS en Dordogne Nord sous le commandement du lieutenant Jacques Brachet. Implanté dès juillet 1942 sur le secteur de Champagnac du Bel-air , (Serre structure les maquis en groupe de 30 hommes) Brantôme, Saint-Saud, Miallet, Saint-Jory de Chaleix. Opérationnel d’avril à août 1944. 197 maquisards au 6-6-1944. Effectif de 308 hommes à la libération. 3 tués au combat.
    29. Groupe Marianne affilié à l’A.S. sous le commandement du capitaine Abel BENNEY, implanté dans la forêt de Vertg dès janvier 1942, opérationnel de janvier 1944 au 25 août 1944. 126 maquisards au 6-6-1944. Effectif de 151 hommes à la Libération. Un mort au combat et 3 fusillés.
    30. Groupe Marsouin affilié à l’AS sous le commandement du Colonel Henri Pourteaux implanté dès novembre 1942 dans le secteur de Belves. Opérationnel de mai à Août 1944. Effectif à la libération de 433 hommes. 2 morts au combat, 5 fusillés et 1 accidenté.
    31. Groupe Max affilié à l’AS sous le commandement du lieutenant Max Fournier implanté dans le secteur de St-Cyprien dès 1942. Opérationnel de juin à Août 1944. Effectif à la libération de 153 hommes. 8 Morts au combat et 5 déportés.
    32. Groupe AS Daniel installé à Prats-de-Carlux diiirigé par Daniel Soulhié et supervisé par Alberte.
    33. Camp de maquisards FTP de Virolles à Saint-Etienne-de Puycorbier attaqué le 27 juillet 1944 sur dénonciation où les Allemands font 28 tués parmi les FTP (4ème bataillon FTP) et 4 parmi les habitants du village proche de Mussidan incendié le 5 août 1944. A la Farcerie, lieu-dit du hameau de St-Etienne de Puycorbier, le maquis Roland avait creusé un vestee abri dans le sol.
    34. Groupe Victor AS Groslejac qui compte 1219 maquisards au 6/6/1944 (chef Lucien Dubois)
    35. Groupe AS de St-Pardoux la rivière. (Touraine)
    36. 223ème (Teyssou) Cie /Groupe FTP de Lanouaille (Dordogne Nord).
    37. Thibaud Paul directeur du collège de Nontron, commandant la Cie AS de Cussac.
    38. Groupes AS de Lanouaille, Sarlande, Sarrazac, Payzac, fédère l’AS Dordogne Nord en bataillon « Violette » 3ème bataillon de la brigade RAC (Tallet René), 3800 maquisards au 6-6-1944.
    39. Groupe de 14 FTP à St-Georges de Blancaneix dirigé par le gendarme Vignal, et par KLéber.
    40. Le tauriac: lieu de campement du groupe de maquisards AS « Sangliers » créé en juin 1943 à Liorac (le PC est établi par Goldman (Mireille) dans la ferme Jouault au Maine de Lalinde à la fin de 1942).
    41. Groupe « Waldeck » de 32 FTP en Dordogne Nord constitué en mars 1944.
    42. Turnac : lieu d’implantation du groupe MOI Martinez (attaqué le 12/11/43).
    43. Au Fleix, groupe FTP du gendarme Vignal.
    44. Maquis l’ancêtre Karl
    45. Maquis Arthur (Saumande).
    46. Groupe AS Sam (Sanz Pardos) secteur de Couze (André lambert).
    47. Maquis de Ste-Marie de Chignac maquis à la ferme Clavieras.
    48. Saint-Vincent de Connezac : constitution d’un maquis juif en octobre 1943 avec Achille (Ralph Fickler).
    49. Saint-Michel de Double : stationne nt les maquis Achille, Roland, Arthur et Alfred.
    50. Saint-Martin de Fressengeas un groupe d’une 20 vingtaine de FFI est entièrement détruit.
    51. Saint-Martin d’Astier : maquis franco-espagnol des frères Arnaud à Fraicherode.
    52. Saint-Joly-de-Chaleix, aux lieux-dit Nicot-Lacroix et Pouyouleix, s’est installé le groupe de résistants Marcel-Pénard.
    53. St-Germain de Salembre : est installé le groupe AS Rolland.
    54. Saint-Etienne-Puycorbier : camp de Virolles des FTP François 1er.
    55. A la Farcerie, lieu-dit du hameau de St-Etienne de Puycorbier, le maquis Roland s’installe dans un abri creusé dans le sol.
    56. Maquis de St-Paul-La-Roche dirigé par Marcel Goineau, appelé à diriger la 227ème Cie FTP.
    57. Groupe FTP Nancel-Pénard (en mémoire d'un médecin boprdelais fusillé en octobre 1941) installé à St-Paul-de-Roche.
    58. Groupe FTP Totor au 01/12/1943 devient 227ème cie FTP, qui se joint en janvier 1944 au groupe Nancel-Pénard en Janvier 1944 (Moulin de la Tour à Saint-Jory de Chaleix)
    59. Groupe AS de Beaumont Bourniquel (82 maquisards au 6/6/1944)
    60. Maquis de St Alvère, (Pierre Bourland, adjoint de Mireille)
    61. Groupe de FTP implanté à Brantôme
    62. Groupe FTP Georges Naboulet
    63. Groupe Bir-Hakeim.
    64. Groupe carlos, Maquis M.O.I. De 30 combattants de secteur de Bergerac
    65. Camp de maquisards dans la basse vallée de la Beune aux Eysies
    66. Résistants du secteur du Buisson (André) ancien banquier belge
    67. Groupe AS de Saint-Pardou-la-Rivière (André percepteur)
    68. Groupe AS de Javerlhac et La chapelle-St-Robert (Andorre).
    69. Maquis AS Ancel formé en février 1944 dans la Double attaqué par les miliciens et les GMR à multiple reprises incorporé dans la brigade Alsace-Lorraine (Ancel + Diener). VALENTIN Legoutteux , tué au camp de Martel (Marsaneix) sur dénonciation.
    70. Maquis de Fraicherode à St-Martin-d'Astier comprenant des républicains espagnols (Arnaud) les épouses des frères Arnaud sont déportées le 16 janvier 1944.
    71. Alvarez-Canosa ou Pinochio, chef du 1er régiment FTP de Dordogne (MOI) adjoint du colonel Alberto, officier de l'Armée républicaine espagnole.
    72. Groupe A.S. De St-Astier « Alsace »
    73. Secteur de résistants de Vergt-Lalinde-Bergeracois.
    74. Maquis au Maine du Puits à St-Vincent de Connezac.
    75. Maquis à Montron
    76. Ecole des cadres du maquis de Fanlac (Alcibiade)(Alexeenko instructeur officier de l'armée rouge)
    77. Maquis Jacquou le Croquant (Alexandria) installé à La Chapelle (région de Montignac) devient la 222ème Cie FTP. Il s’installe également au camp de Mouret , proche de Peyzac.
    78. Alsace-Lorraine (brigade formée en Dordogne par Antoine Diener qui constitue le bataillon de Strasbourg. André Malraux) en prendra la tête.
    79. En mars 1944, création du maquis n°1 dans les bois de Payzac sous la houlette d'Audrerie Raoul ou «le Crapaud». rejoindra le bataillon Violette.
    80. Groupe AS du Salignacois.
    81. Maquis de la Bachellerie
    82. Maquis à St Amant de Coly
    83. Groupe AS à St Pardoux la Rivière.
    84. Groupe ftp du gendarme Vignal au Fleix.(Boutillier, Bronès, ) 3ème régiment FTP participe aux combats de Ste-Foy la Grande, de Bergerac et de Bordeaux.
    85. Groupe AS à Marteuil.
    86. Blanchou Dolet: Implantation d'un réseau Combat à Thiviers dès 1942 et un maquis FTP en forêt de Vieillecourt dès juin 1943 avec Paul Doucet et Louis Maury. Dolet est arrêté le 24-9-43, mort en déportation. Son épouse en réchappe. C’est Roger Faure qui prendra la tête des réfractaires dans la forêt de Vieillecourt en juin 1943.
    87. Beusse-Mougnier, responsable du maquis FTP à Augignac. Descombes, chef de la 13ème Cie FTP.
    88. Bessard chef de la 3ème Cie Nontron du 1er bataillon AS Dordogne Nord le 28-6-1944. Nontron est libérée dès le 10 juin 1944 sous la conduite de Raymond Boucharel, après la mise en place d’un Comité de libération dès le 7 juin. Le 28-6-1944, le commandement de l’unité est confié à Dupuy, capitaine de la garde évadé de Nexon.
    89. Groupe AS Eymet 86 maquisards au 6 juin 1944.
    90. En mai 1943: Belloeil jo rassemble 7 camarades pour constituer un maquis à St-Jory-du-Chalais, qui va former le groupe Gabriel-Péri (11 membres).
    91. Maquis le Frisé à St-Jean d'Eyraud
    92. Groupe AS Rac (Baritaud Gaston, fonctionnaire des Impôts et maquisard).
    93. Groupe AS Regain commandé par Lucien Marcou, capitaine AS évadé de la caserne Chanzy le 21-12-1943. Commande le groupe ORA à la Ribeyrie le 14-6-1944
    94. Groupe AS à St Felix de Villadeix (chef Barjou Eloi).
    95. Groupe AS «Bayard» comporte au 31/12/1943 4 officiers, 9 sous-off et 150 hommes centré sur la région de Bergerac.
    96. CASTERéAL : maquis AS ayant accueilli des officiers alliés parachuté en mars 1944 à Siorac. Compte 18 maquisards à la date du 6 juin 1944.
    97. Groupe FTP Soleil constitué le 23-10-1943 à partir du Groupe Franc n°1 par René Coustellier arrivé en Dordogne le 19 mai 1943. Installe le maquis FTPF de Salles-de-Belvès. Soleil devient chef de groupe des FTPF le 16-1-1944 et est à la tête du 4ème Régiment FTP regroupant près de 500 hommes rompus au combat. Il dirigera jusqu’à 2.600 hommes.
    98. Groupe AS Pistolet de Bergerac compte 30 membres au 6-6-1944. C’est ce Maquis qui va servir de noyau à la constitution de la brigade Alsace-Lorraine en septembre 1944.
    99. Groupe FTP « Lucien-Sampaix » qui opère d’abord en Hte-Corrèze puis en Dordogne à partir du 12-8-1944, commandé par René Ranoux où il devient chef départemental FFI. Adjoint Michaud dit Mimile, plastiqueur de la Centrale hydroélectrique de Mauzac.
    100. Maquis FTP à Montignac.
    101. Maquis FTP de Champ-romain appelé Danielle-Casanova et dirigé par Ricco.
    102. Compagnie « René » ORA-AS assurant la sécurité de la préfecture du maquis dans les bois de Cendrieux.
    103. Maquis FTP Gardette à Ste-Marie de Chignac fondé en novembre 1943 par Jean Givord.
    104. Maquis A.S. Jean-Bart en forêt de Léguillac-de-L’Auche. (Un camp est au lieu-dit Les Grangiers à Mensignac, un autre à Gotte à Razac-sur-L’Isle et un troisième à La Feuillade à Coursac qui sera lourdement attaqué le 22 juin 1944).
    105. Groupe AS Pichardie, groupe AS de Ribérac reformé après la bataille de La Feuillade, le 22-6-1944 à partir des groupes Jean-Bart et Rolland.
    106. Groupe AS Centre Lelong reformé après la bataille de La Feuillade à partir des groupes AS Jean-Bart et Rolland.
    107. Pistolet, groupe ORA à Mouleydier.
    108. Héric, groupe FFI Bergerac Ouest, commandé par Pierre PIRABEAU.
    109. Camp de maquisards de Blis-et-Born, probablement FTPF.
    110. Groupe AS "Paul-Henri", sur Ribérac, compte 761 maquisards au 6/6/1944. Ce groupe est reformé après la bataille de la Feuillade le 22-6-1944 à partir des groupes Jean-Bart et Rolland. Participe à la bataille de la Martinière du 27-7-1944.
    111. Paul-Henri, unité AS à Saint-Astier.
    112. Groupe FTP Gabrielli, dirigé par Houdot, alias le Chinois. Le groupe est spécialisé dans le sabotage des voies ferrées.
    113. Groupe AS Lavaud à Thiviers (Grenié de Pierrefiche).
    114. Groupe FTP Henri-Naboulet , campant dans la région de Thiviers, participe à la destruction des usines électriques de Mauzac et des Tuilières.
    115. Groupe ORA Verdun (Lieutenant Grandon)
    116. Groupe Valmy de Gandoin.
    117. Maquis AS Mimi commandé par Dominique Vives installé dans le canton de Mereuil-sur-Belle.
    118. Groupe AS Mercédès formé dès le 1er-5-1943 dans les bois de Niversac (compte 143 maquisards au 6-6-1844) sous le commandement de Couturoux René.
    119. Groupe FTP du secteur de Terrrasson (Lacombe)
    120. Groupe FTP du secteur de Saint-Martial de Valette (agent de liaison le gendarme Lelong ou « radis »).
    121. Groupe AS de Saint-Front La rivière (Lieutenant Léon).
    122. Groupe AS de Montbron –Marthon.
    123. Groupe Jacques de 28 volontaires constitué à Dussac en février 1944, engagé à Firbeix, St Saud, Miallet, la Coquille, Bussière-Galant.
    124. Jim, maquis de la Forêt de Vieillecourt dirigé par de Hauteclair.
    125. Groupe FTP à Firbeix-Sarlande dirigé par Gonzalvo Uson, ancien officier républicain espagnol.
    126. 2ème groupe M.O.I. à Mazeyrolles commandé par Paul Gimenez, républicain espagnol.
    127. Groupe FTP « Tarzan » en forêt de Vieillecourt.
    128. Un maquis est implanté dans le secteur d’Excideuil sous la responsabilité de Faure « La mère ».
    129. Ralph Finkler, (MOI) prend la tête d’une compagnie juive de lutte armée.
    130. Au hameau de La Meynie, à Firebeix, est implanté le groupe Petit-Pierre.
    131. Henri Fourtaux, commandant de la coloniale, conduit un maquis en forêt de Belvès, en conflit avec les FTP de Soleil.
    132. Un maquis franco-espagnol des frères Arnaud est implanté à Fraicherode.
    133. Maquis Alfred.
    134. Groupe Cherbourg du 2ème bataillon FTP (Delage Albert).
    135. Compagnie AS DEPE opérant dans la région de Villamblard.
    136. 13ème Cie FTP d’Augignac (chef Descombes ).
    137. Groupe FFI «Sam Jaurès» commandé par Dumas (Probablement dans la région de Bergerac).
    138. Maquis le Frisé à St-Jean-d’Eyraud. (Albert Dumas, mort au combat le 5-8-1944)

    La collation de ces renseignements montre que la constitution des maquis de toute obédience s'est continument accélérée, à partir du 11 novembre 1962, des expéditions punitives des colonnes infernales allemandes et du 6 juin 1944, date à partir de laquelle les combats sans quertier ont atteint le maximum d'horreur et de sauvagerie. C'est ce que nous analysons ci-après. Graduellement, on est passé de la guerre de harcèlement à la guerre de positions, ce qui contraignait l'Armée allemande à abandonner le terrain à partir du débarquement allié en Provence.

    La chronologie de la répression et des combats

    Voici la chronologie des combats menés par la Résistance et les maquis telle qu'elle peut être restaurée à partir du dictionnaire de la Résistance en Dordogne et des renseignements que l'on peut collecter sur la toile du net.

    • 18-6-1940: Louis de la Bardonnerie entre en résistance après avoir entendu l'appel du 18 juin du Gl de Gaulle et monte le premier relais de la Confrérie Notre-Dame (réseau Castille). Héberge jusqu'en mai 1941 le premier poste émetteur et lutte contre la Gestapo avec toute sa famille nombreuse.
    • 14-7-1940: le réfugié alsacien Armbuster prend contact avec Rémy et devient membre de la confrérie Nortre-Dame Castille, centré à St-Antoine-de-Breuilh. Remise du premier courrier à l'Ambassade de Grande Bretagne en Suisse.
    • 12-8-1941: Mais la campagne de communication surréaliste de la révolution nationale, déversée surabondamment sur des populations en peine et en proie à la faim et au rationnement, sème un doute sérieux et légitime. Ce jour-là, le maréchal Pétain prononce à la radio le plus long discours de sa carrière politique. «J’entends se lever un vent mauvais», dont il attribue la cause «aux temps difficiles que traversent les Français.»... «L’autorité de mon Gouvernement est discutée, les ordres sont mal exécutés...», reconnait-il en en imputant la cause à «la radio de Londres et à certains journaux français qui ajoutent à ce désarroi des esprits.» (2)
    • 10-10-1941: 1er parachutage à Lagudal organisé avec Bégué, Bloch et Jumeau Marc (Pierre Bloch, sera arrêté 10 jours plus tard à Marseille, s'évadera du camp de Mauzac le 16/7/1942 pour rejoindre de Gaulle qui le nommera Commissaire à l'intérieur du GPRA). Ce parachutage d’armes bénéficie au groupement «Loiseau–Bergeret» installé dans le secteur de St-Pierre d’Eyraud-Le Fleix-Pringorieux.
    • 6-11-1941: des parachutistes britanniques largués sur Ste-Capraise d’Eymet sont arrêtés par la gendarmerie.
    • 15-7-1942: Evasion massive organisée des détenus du camp de Mauzac. Parmi les évadés, 5 officiers anglais, 5 français et leur gardien complice dont Pierre Bloch.
    • 11-11-1942: le 26ème se met en position pour défendre Périgueux. Il est dissous le lendemain sur l’ordre des occupants.
    • 12-11-1942 : combat célèbre du maquis Jacquou le Croquant qui résiste en Périgord noir à l’Ost Bataillone 799.

      1943

    • 3-3-1943: Arrestation du passeur Edouard Etourneau à Salles (Castillon) qui mourra en déportation.
    • 28-3-1943: Boiseuil Paul Emile, curé de Champcevinel arrêté pour ses propos patriotiques et déporté au camp de Dora.
    • 11-5-1943 : Dénoncé comme résistant, Félicien Delmont est déporté et mourra à Mathausen.
    • 18-5-1943: Boissière André (Berthou), instituteur responsable de Combat en Dordogne du centre, créateur des MUR de Dordogne en avril 1943 est arrêté. Fusillé le 2 octobre 1943 au Mont-Valérien.
    • 23-5-1943: arrestation de BERGGREN Raymond alias Bordeaux 48, chef du groupe « France au combat » (ORA), chef du réseau AS Brutus pour le département et du groupe Vény.
    • En mai 1943: Belloeil jo rassemble 7 camarades pour constituer un maquis à St-Jory-du-Chalais.
    • En août 1943:
      • parachutage du commandant Bonnamy André «Ponton Martin » en tant que technicien du sabotage morts au combat.
      • A St-Priest-les-Fougères, intervient la première grève des battages sous l’action du Comité d’action de défense paysanne CDAP.
    • 8-9-1943: Arrestation et torture par la gestapo d’Elia Gauville, propriétaire avec son mari, qui a réussi à rejoindre le maquis, de l’Hôtel du Périgord, qui sert de boîte aux lettres aux groupes « Cerisier » et « Mireille » et de point de ralliement des réfractaires au STO. Elle mourra à Ravensbrück.
    • 17-9-1943: Au lieudit Durestal, sur la commune de Sainte-Alvère, le premier PC de « Mireille » est attaqué par le force de Vichy (GMR et milice).
    • 2-10-1943: Jean Faure, chef du service départemental de renseignement de la Dordogne est fusillé.
    • 3-10-1943: Le terrain de parachutage et de camouflage d'armes de Paunat est trouvé pr kles Allemands. Nicaud Jean-Elie, et ses deux fils Marc et Paul sont arrêtés et déportés à Flossenburg. Le père maire de Paunat Jean-Eli sera libéré le 1er-12-1943 comme ancien de V erdun. Il ne reverra jamais ses fils.
    • 10-10-1943: Arrestation de Garaud Charles, directeur de la Poudrerie de Bergerac qui mourra en déportation.
    • 22-10-1943: Arrestation par les GMR de Jean Dupy dit « Lecamp » chef de l’AS Dordogne Sud, fonctionnaire alors qu’il intervenait pour faire relâcher des STO.
    • 24-10-1943: Répression policière allemande à Cadouin-le-Buisson (Besse tué).
    • 30-10-1943: Jésekiel, adjoint de « Mireille » et Goldman Mejezyslaw Mojzesj Marc juif polonais, qui a implanté le maquis « sanglier » en Dordogne sont arrêtés sur dénonciation par la gestapo place Francheville à Périgueux. Torturés à Limoges, ils sont déportés en Allemagne. Mireille sera rescapé après avoir fait plusieurs camps Auschwitz, Birkenau, Monowiz et Buchenwald.
    • En octobre 1943, une quinzaine de réfractaires au STO parmi lesquels le médecin FILIPI et Dujarrit, en attente d’un maquis dans la région de Beynac sont faits prisonniers et déportés. De leur Côté les maquisards M.O.I., qui intègrent également des républicains espagnols ou italiens et des juifs réalisent quelques feux d'artifice explosifs aux sièges de la Gestapo et de la Feldgendarmerie.

      Jusqu'au mois de novembre 1943

    • 3-11-1943: à Maine-du-Puits, au lieu-dit St-Vincent-de-Connezac, le maquis Mireille est attaqué par des GMR, dirigés par le GMR Hourtier : un blessé, trois morts et 32 prisonniers livrés aux Allemands.
    • 8-11-1943: arrestation, jugement et exécution d'Arlet (étudiant en droit) du groupe Bir-Hakeim.
    • 10-11-1943 : A la Chapelle-Aubareil , Joseph Juille est dénoncé par un espion . Arrêté par la Gestatpo, il est déporté à Mathausen.
    • 20-11-1943: Arrestation de Mireille Chef AS du maquis de Ste-Alvère.
    • 28-11-43: arrestation de Léon Blanc et de Eloi Buisson (Bonneville) à la suite d'un parachutage (tous deux morts en déportation).
    • En novembre 1943, arrestation de Barnalier (Combat) avec 7 de ses camarades à Capdrot tous déportés et morts à Johanngeorgenstadt.

      Décembre 1943

    • 7-12-1943: gendarmes Barraud René et METAIS Maurice de Ste-Foy-la Grande abattus au cours d'une opération du Groupe F.F.I. Martin.
    • 12-12-1943: sabotage réussi de la grande grue de 50 tonnes au dépôt SNCF de Périgueux sous la houlette de Bonnetot (alias Vincent) recruteur régional FTP basé à Limoges.
    • 15-12-1943 : Sabotage par Jolivet Eugène (Groupe AS Ponton-Martin), de la station de pompage de Bergerac.
    • 16-12-1943 : Arrestation de Maurice Daniel, responsable des transports du groupe AS Veny Déporté à Flossenburg.
    • 19-12-1943 : Jean-Julien Fagetou instituteur à Sigoulès est arrêté.
    • 20-12-1943:
      • Combat à Montpazier du groupe AS Carnot (Gardet Elie, capturé mourra en déportation).
      • Fort Chabrol à la gendarmerie de Beaumont-du-Périgord, qui soutient le maquis AS Leduc, La gestapo arrête Jean Lacroix et 5 gendarmes après trois heures de combat et 3 policiers nazis tués.
      • Le groupe AS Carnot, formé dans le secteur de MontPazier Villeréal, est attaqué et perd 4 prisonniers capturés au combat et morts en déportation (Elie Gardet,).
    • 23-12-1943: Deguilhem Leopold, chef cantonnier du Buisson, membre du groupe AS Bergeret, est arrêté à Cadouin . Il mourra en déportation.
    • 29-12-1943: Jean Lacroix, chef de la brigade de gendarmerie de Beaumont-du-Périgord, membre de l’AS Leduc, et sa brigade sont arrêtés et déportés à Buchenwald.
    • 30-12-1943: Arrestation à Neuvic et torture à Périgueux de Marcel Germain et Louis Dupont , garagiste, membre du Groupe Combat de l’abbé Sigala. Morts en déportation.
    • 31-12-1943:
      • Sabotage ferroviaire à Eymet (Alessandri).
      • 31-12-1943: Pinson (A.S.) avec le concours de Gardet organise le plasticage des locomotives au dépôt de Bergerac.








    Notes sur les Sources:

    1. «1944 en Dordogne», de Jacques Lagrange, éditée par Pilote 24 Edition à Périgueux.
    2. "Dictionnaire de la Résistance en Dordogne" de Jacques Lagrange, éditée par Pilote 24 Edition à Périgueux
    3. "Les résistants,l'histoire de ceux qui se refusèrent" de Robert Ballot aux Editions Larousse (p. 79)

     

     

    Suite de la chronologie des combats (du 14 janvier 1944 au 23 août 1944)

    Janvier 1944

     

    • 4-1-1944: Jeannot du groupe Soleil est arrêté à Mussidan et fusillé quelques jours plus tard.
    • 5-1-1944:
      • Maurice Faure, de Liorac-sur-Louyre, est arrêté par la Gestapo et déporté.
      • Combat à Mussidan du groupe FTP Soleil (Delfaud est fait prisonnier et s’évadera du train le conduisant en déportation).
    • 8-1-1944: plasticage de locomotives au dépôt de Bergerac (avec l’aide du cheminot Eloi).
    • 16-1-1944:
      • Vague d’arrestations à Mussidan : une cinquantaine de personnes soupçonnées d’être hostiles à Vichy sont emprisonnées puis déportées dont Jean Laurière, maquisard du groupe AS Mireille, fusillé près de limoges.
      • Les FTP de Gardette tentent de saboter les ateliers de la SNCF de Périgueux et se heurtent aux Allemands.
    • 29-1-1944: sabotage coordonné et réussi du groupe FTP Gardette au dépôt des locomotives de Périgueux, avec 14 lots d’explosifs plastic réglés en série détruisant 14 locomotives.

      Février 1944

    • 6-2-1944: engagement à Auriac du Périgord entre les FTP de Jacquou le croquant et la gendarmerie départementale.
    • 12-2-1944: plasticage de l’Usine de Mauzac (Rebeyrotte a fourni les plans) . Le barrage hydro-électrique est saboté par les FTP avec la participation du groupe MOI.
    • 14-2-1944: une colonne allemande traverse Rouffignac pour se rendre au « Moustier ». Les Allemands savent exactement où stationne un groupe de maquisards. Ils pillent les maisons habitées par des personnes signalées comme aidant la Résistance et arrêtent les époux Roye qui seront déportés et MM. Salviat et M. Lesvigne. Au retour, cette colonne s'empare de M. Delpech. Cette colonne est attaquée par des maquisards aux "Rivières basses" entre Les Versannes et Niversac. Auparavant une nuit de la fin janvier, les maquisards avaient frappé à toutes les portes pour mettre en garde les habitants: « Attention !... les chleuhs doivent arrêter tous les hommes valides. Soyez prudents, ne venez plus coucher chez vous ! »
    • 15-2-1944: Parachutage d’armes à Bourgnac (frères Arnaud).

     

    La plaque commémorative du massacre
    du pont de Lasveyras.
    Pour voir le site du massacre, cliquez sur ce lien

     

        • 16-2-1944: tuerie d'un groupe de l'armée secrète (AS) au pont de Lasveyras (Payzac-le-Moustier) placé sous le commandement de Jeantou maquisard AS déporté avec 12 de ses camarades à Auschwitz (6 rescapés). 34 hommes sont massacrés sur place selon la plaque commémorative: Paul Bitard, Albert Borderie, Albert Brun, Pierre Charazin, Yves Crouzy, Maurice Damis, René Daubisse, Robert Delage, Jacques Duboué, André Dupuy, André Duredon, André Enault, Jean Eveine, Andrien Farout, Jean Gardes, Raymond Gatinel, Hermann Gelberger, Roger Girardeau, Raymond Granger, Edmond Lagorce, Albert Lavaud, Joseph Le jallu, Jean Loseille, Fraçois Machefer, Pierre madronnet, ,Pierre Missegué, Henri Peyramaure, Joseph Pompognat, Noël Pouyadou, Paul Schneider, Raymond Simon, Robert Soudeix. Parmi les déportés, André Bartou, Jean-Pierre Delage ou jeantou, chef de groupe, René Laguione, Max Madronnet, Léon Marsaleix.sont morts en déportation).

     

      • Le groupe FTP Ricco a été engagé au combat du pont de Lasveyras. Roger Delon sera l’un des rares rescapés. Le lieu du massacre est situé sur le territoire de la commune de Beyssenac en Corrèze à la limite du département de la Dordogne. De nombreux suppliciés de ce massacre étaient originaires de la Dordogne.

     

      • 18-2-1944: Arrestation du capitaine Galley (26ème R.I.) chef ORA pour Périgueux ville et le sud-est qui est déporté. De Grancay, colonel du 26ème RI, chef de l’ORA pour la Dordogne, a été arrêté le même jour et déporté.Un lieutenant de l'ORA est également arrêté et déporté.
      • 19-2-1944: arrestation de Graffin, officier de carrière au 35ème RA. Chef ORA de la Dordogne Nord.
      • 20-2-1944: Lenain Henri, militaire entré à la LVF affecté à la surveillance des voies ferrées, est exécuté à la station de Marsac-Lacave par des hommes du corps franc Rolland.
      • 21-2-1944: Paul Marion, responsable des FTPF de Dordogne, compagnon de la Libération est arrêté à Périgueux et déporté. Il est remplacé par Roger Lescure. (4) .
      • 26-02-1944: Plusieurs géorgiens incorporés dans l’Ost bataillon 799 désertent la Wehrmacht et rejoignent le maquis Jacquou le Croquant.
      • 28-2-1944: Elie d’Elia caporal chef FFI est exécuté à Savignac-les-Eglises.
      • En février 1944, le Groupe FTP Gabrielli a du combattre aux Brandes (Ligueux) contre les forces vichystes (Berthe Robert, mort au combat).

        Mars 1944

      • 1-3-1944: Combat contre les GMR à St-Germain-des-Près des stagiaires FTP de l’école des cadres de Fanlac (René Geoffroy, mortellement blessé, André Dumas, blessé, fusillé à Limoges le 25-4-1944).
      • 2-3 -1944: Combats violents d’Eymouchères opposant les Allemands aux maquis AS Achille, Roland, Arthur et Alfred.
      • 4-3-1944:
        • au lieu-dit Bousquet de la commune de Bars, accrochage du maquis Jacquou le Croquant avec une expédition des GMR.Les FTP parviennent à décrocher. Mais au four de Marty, près de Bars, le détachement FTP affronte les GMR de Périgueux et de Limoges pendant 3 heures d’horloge. Des déserteurs géorgiens de la Wehrmacht participent à ce combat aux côtés des maquisards.
        • Legendre, chef FTP du groupe FTP Valmy est capturé par les GMR à Pont-Saint-Mamet. Il est fusillé à Limoges le 18 mars 1944. Est également tué Marceau Goudou.
        • Au Canadier à Veyrines-de-Domme, Juan Jimenez, du maquis MOI est capturé et fusillé à Vaurez.
        • A Capelot, six maquisards du groupe Gardette conduits par Julot Barataud, dotés d’un fusil mitrailleur s’attaque à un convoi allemand. Un seul rescapé et 3 maquisards mortellement touchés dont "Lulot", un autre blessé et un cinquième capturé et déporté.
      • 5-3-1944:
        • bombardement de la poudrerie de Bergerac par la RAF.
        • Combat du maquis FTP Valmy à Pont-St-Mamet contre les GMR (3 morts dont Descaudemaison Albéric, mort au Combat ). Neuf autres maquisards sont arrêtés à Pont-Saint-Mamet (3 tués, 9 arrêtés dont Marcel Legendre), dans cette opération impliquant le ss-préfet de Bergerac, Jean CALLARD, successeur de Jean POPINEAU, comme préfet du département, le 7-6-1944.
      • 6-3-1944: Roger Deschamps, gendarme à Thenon rejoint l’AS Thenon, dirigée par Roger Deschamps, capitaine FFI.
      • 8-3-1944: Sabotage de 20 wagons près de Thiviers par la SSS section spéciale de sabotage).
      • 14-3-1944:
        • A Veyrine-de-Domme le 4ème escadron de GMR commandé par le capitaine Jean tue 4 "terroristes".
        • Après un accrochage entre le maquis et une patrouille allemande, une dizaine de civils Terrassonais ont été arrêtés et déportés, beaucoup ne reviendront pas.(6)
      • 16-3-1944: Combat des FTP MOI (maquisards issus de la Main d'oeuvre immigrée) à Veyrines.
      • 19-3-1944: Gibaud René est , abattu à St-Barthélémy-de-Bellegarde.
      • 20-3-1944: A Sarrazac, les Allemands arrêtent un juif, lui font creuser sa tombe , le mutilent avant de l’achever.
      • 22-3-1944: Combat du Groupe Jacques à Bussières-Galant (Ruffino, mort au combat)
      • 23-3-1944: Lavaud, un chef cantonal de la milice du secteur de Terrasson est attaqué par le Maquis Gardette lors d’une réunion de miliciens à son domicile. 4 jeunes résistants sont tués.
      • 24-3-1944:
        • Accrochage des FTP à Terrasson avec la milice (Baspeyras, Raoul Guignet, morts au combat.)
        • Une voiture d’Officiers allemands est mitraillée dans la ville par le groupe FTP Daniel Léger commandé par Marius (Marius Puybarreau). En représaille, 31 otages sont exécutés le lendemain.
        • La division Brehmer, forte de quelque 6.000 hommes à l'école de la politique de terre brûlée sur le front russe et venant de la région Parisienne arrive à Périgueux. Jusqu'au 3 avril 1944, où elle retourne dans ses quartiers, on peut la suivre à la trace de ses crimes dans le département.
      • 25-3-1944:
        • Combat à Luzier (Beaumont-du-Périgord) Raymond Maréchal, chef du groupe Author, est tué au combat. C’était un compagnon d'André Malraux pendant la guerre d’Espagne et un agent du SOE.
        • A Couze, André Fertin est fusillé.

        du 26-3 au 4-4-1944: la division Brehmer sème la terreur et l'épouvante en Périgord.
      • 26-3-1944:
        • Dosile Georges, garagistes à Ribérac, est abattu par les SS pour aide à la résistance. Il en va de même de Jean-Léon Dupeyrat, luthier également fusillé et brûlé dans sa maison incendiée. Dosile Gilbert, Robert Dubois, Nestor Duchez et Dupy Charles, tous deux garagistes, sont également abattus à St-Martin-de-Ribérac pour aide à la résistance.
        • Lafaye, métayer chez Dupeyrat de Ribérac, est brûlé dans sa ferme par les SS.
        • Henri Gilaude, fusillé à St-Sulpice-de-Roumagnac pour complicité avec les résistants.
        • Girard et Maurice Dumonteil sont fusillés à la Jemaye pour aide au maquis et leurs corps brûlés par les nazis.
        • 25 otages sont exécutés par la phalange (ou les bicots, ou encore la "Hilfspolizei") à Brantôme.
          Parmi eux figuraient Roiffé, dit "Tebourba" chef du réseau "sabotage-fer", Pradet chef du service de renseignement tous les deux du du maquis Limousin, et Georges DUMAS, Chef régional du service de noyautage des administrations (NAP)fondé par Claude Bourdet, et membre de la Direction de COMBAT.(Quatre ans de lutte sur le sol limousin par Lucien SOUNY, p. 118 de l'édition Lucien Souny 1991-1998)
        • 25 otages sont arrêtés à Ste-Marie-de-Chignac par une unité de la division Brehmer.<
        • Combat du maquis Ali à la Celle (Audemard Guy mort au combat).
        • Après Ribérac, les SS de la division Brehmer investissent la ville de Mussidan et conduisent des otages à la prison. Ils expédient des colonnes infernales qui rayonnent dans tout le secteur pour exercer leurs talents de tortionnaire en liaison avec la phalange.
        • Exécution à St-Sulpice-de-Roumagnac (Barrat Marcel et Roger, Henri Duranthon) pour complicité avec les résistants.
        • Boursat René du groupe FTP Totor est tué par des miliciens au pont de Lachenau à Vaunac. Il semble que les mêmes miliciens attaquent le maquis de Saint-Paul-La-Roche et tuent Passerieux Marcel.
        • Pris comme otage à Allemans, Bardisson René et Lafaye Antoine sont fusillés par les nazis.
        • Arrestation d’Eclancher Abel, fermier aidant les maquis fusillé à Périgueux. Eclancher Marcel est également arrêté pour la même raison et fusillé à Font-Chose (La Jemaye).
        • Etienne Cardona, républicain espagnol est fusillé comme résistant à St-André-de-Double.
        • 26-3-1944: Combat du maquis Ali (René Dubois, mort au combat).
      • 27-3 -1944:
        • André Lamaud, spécialisé dans les faux papiers est pendu à Champagnac de Belair.
        • Les 25 otages arrêtés la veille sont exécutés par la phalange (ou les bicots) à Ste-Marie-de-Chignac, aux rivières Basses et Capelot.
        • combat FTP à Capelot (Ste-Marie-de-Chignac) contre un détachement de la division Brehmer. (Pierre Bonnefond, Paul Grenier, morts au combat).
        • Tentative de coup de main de la résistance sur la poudrerie de Bergerac.
        • Henri Lapeyronnie massacré à Quinsac.
        • Neuf otages sont fusillés à St-Pancrace et un à Villars.
        • Les nazis massacrent la famille Roby.
        • Entre les 27-3 et 01-4-1944, plusieurs boulangers sont massacrés au prétexte d'aide au maquis.
      • 28-3-1944:
        • Combat du groupe FTP Gabrielli à St-Front d’Alemps.(Michel Roulland, mort au combat)
        • Incursion d’un groupe de SS à Lempzours où Thomasson est est tué à son domicile.
      • 29-3-1944:
        • Marcel Lambert est arrêté par la milice, torturé à Thiviers et fusillé chez lui à Mazerolas.
        • arrêté à Sorges, Paul Carreau, sergent FFI est fusillé à St Clément. Nicolas Feyte est arrêté à Sorges. Il mourra en déportation.
        • A Sarrazac, accrochage du groupe AS Violette avec une patrouille mixte SS milice (Quignot Serge, Letheuil, Pierre Jacob, morts au combat).
        • Boyer Louis et Jean Desveaux,, assassinés par la milice à Preyssac d’Excideuil.
        • A Nantheuil, quatre réfugiés alsaciens probablement juifs sont abattus par les SS.
        • Paul Garreau, boucher résistant est arrêté à Sorges par les Allemands et abattu dans les bois de St-Romain St-Clément.
      • 30-3-1944:
        • A l'aube du jeudi 30 mars, la division Brehmer entre dans Terrasson d'où elle rayonne et se livre pendant 4 jours interminables à des actions de répression. La Gestapo et l'Etat Major Allemand s'y installent. La ville est sous le coup d'un blocus. Plusieurs personnalités importantes de la commune seront fusillées le 31 mars 1944.(6)
        • Combat des FFI à Villac (Leymarie Jean, mort au combat). Delord Louis, tué par la gestapo à Villac. Sa maison est incendiée. Au château de Villac, la gestapo tue tous les habitants et incendie le Château.
        • Marc Buisson, garagiste à Sarlat, dénoncé est fusillé à La Chapelle Aubareil.
        • Henri Bonhomme, 44 ans, torturé et achevé dans sa maison par les Allemands en tant que soutien de la Résistance.
        • Alois Delbert, adolescent, est fusillé à Beauregard-de-Terrasson.
        • Bonnefons, facteur à Azerat, tué pour aide au maquis.
        • Bouyssonie Gabriel abattu à la Salvinie (Jayac).
        • A Azerat, les SS de la division Brehmer torturent, incendient et fusillent ce qui ne les empêchent pas de prendre des otages, quitte à les fusiller le lendemain.
        • A La bachellerie, les 30 et 31 mars 1944, les SS fusillent 12 personnes
        • Des otages sont fusillés à Condat-sur-Vézère (Mouney, Georges Haupinot )
        • Les nazis de Brehmer arrêtent à Auriac du Périgord Henri Bonhomme torturé à mort devant son épouse. La famille Longuet et leurs métayers sont tous abattus.
      • 31-3-1944:
          • Les SS de la Division Brehmer étaient très bien renseignés. Le château de Rastignac, sur le territoire de la commune de la Bachellerie est incendié après que les SS aient fait main basse sur 33 peintures (Van Gogh, Toulouse-Lautrec, Sisley, Cézanne, Manet, Renoir, Matisse…) qui y avaient été cachées. On ne les retrouvera jamais ces chefs d'oeuvre. Les 16 femmes et 17 enfants de confession juive qui y séjournent sont expédiés à Drancy. Seules 4 femmes survivront, les 17 enfants ayant été exterminés dès leur arrivée à Auschwitz.
          • A Rouffignac, les SS de Brehmer fusillent 64 hommes, et emprisonnent tous les autres hommes du village promis à la déportation, y compris les gendarmes. Tout le village est incendié à l'exception de l'Eglise.
          • Elie Deniysiack à St-Amand Coly cache des véhicules du maquis dans sa ferme. Il est abattu et sa ferme incendiée.
          • André et Yvon Delbos, fusillés à Condat-sur-Vézère./li>
          • Georges Gaucher, maquisard est arrêté par la milice à proximité de Terrasson et exécuté par la Gestapo.
          • La division Brehmer massacre et incendie le hameau de Nadaillac (Yvon Delbos, fusillé) .
          • Combat de Thenon (Nadal jean, morts au combat). Blessé chez lui, à la Banargerie, M. Dubreuil est fusillé et jeté dans sa maison incendiée.
          • Aubarbier et son épouse, tenancier de l'auberge de Fanlac et propriétaires du Château de Lespicerie hébergeant l'Ecole des cadres FTP sont repérés, torturés et brûlés dans leur maison. Pilipenko, ancien militaire soviétique, lieutenant instructeur à l’école des cadres FTP meurt en combattant à Fanlac la division Brehmer.
          • Sabotage des locomotives au dépôt de Périgueux avec l’aide des légaux et des FTP hercule, Pinochio et Ricco.
          • Paul Cérou et Leopold Laval , fusillés à Condat-sur-Vézère.
          • et le 1-4-1944,: A Montignac, 24 personnes sont fusillées ou déportées (toutes mortes en en déportation) méfaits provoqués par la colonne Brehmer.
          • Lajoinie Gaston, cultivateur de Thonac est torturé et fusillé à Valojoulx.
          • Georges Lanoix, boulanger à St-Amand de Coly est torturé et fusillé pour avoir ravitaillé le maquis.
          • A Terrasson, René Lascaud, secrétaire général de la mairie, soupçonné d’être en relation avec des résistants est torturé et abattu. 52 personnes civiles résistantes et juives sont arrêtées et fusillées au plus tard le lendemmain.
         
          • Le Hameau de la Tranche est incendié parfois avec leurs habitants à l’intérieur des maisons (Bouzonie louis, Faurie Henri, Ferret Paul, Michaudel Etienne). 51 autres personnes, civils, résistants ou juifs sont fusillés
         
          • Après La Tranche, la colonne Brehmer s'attaque au hameau de Nadaillac. Otage fusillé par les Allemands à Nadaillac (Adrien Jardel).
         
          • Hector Frison est capturé, torturé et fusillé à St-Amand-de-Coly pour aide aux maquisards.
          • Au hameau de Saint-Rabier, deux juifs sont fusillés et la femme abattue dans le dos, jetée au feu (5).
          • Combat des FTPF à Thenon . Jean-Baptiste Delord, membre de l’état-major FTPF de Brive , est tué au combat.
         
      • En Mars 1944, a lieu un Combat à Niversac où le chef de maquis (Barataud Paul)est tué . Le PC de l’état-major de Combat est installé à Grun-Bordas.
      • Avril 1944

      • 1-4-1944:
        • Clément Debet, fusillé et brûlé dans sa maison pour ravitaillement du maquis.
        • Guillaume Gerson, tué comme otage à St-Pierre-de-Chignac et Alexandre de Boisredon est fusillé pour avoir caché une famille juive.
      •  
          • A 8 heures du matin, une unité de 200 SS de la colonne Brehmer investit le village de Sainte-Orse. Un simple d'esprit Abraham Kahn est abattu dans le dos, tandis que trente juifs sont capturés, conduits à la mairie, fouillés et battus. Alors que les prisonniers sont conduits à 200 mètre du bourg au lieu-dit Les Châtenets, sept d'entre eux (LEHMANN Camille et Léopold, MOCH Léon, Raymond, André, MEYER Oscar et WEIL Emmanuel, ) sont abattus froidement. Toutes les maisons les hébergeant sont incendiés, 19 rescapés sont chargés dans des camions pour former un convoi 71 pour Auschwitz. Entretemps, Jean Bousquet, qui avait donné l'alerte dans le hameau voisin de Rosas est arrêté, torturé puis fusillé devant sa femme et son fils sans avoir parlé, sauvant ainsi dix vies (BLOCH Armand, Simone, Henriette, âgée de 11 mois, CAHN Fernand, Blanche, Maurice et Raymond, leurs fils, GRUMBACH Lucien,LEHMANN André,LOEB Marcel.
         
          • Le détachement de SS est reparti vers Thenon.
         
          • Faut-il vraiment s'étonner si trois des rescapés ont rejoint le maquis après ces horreurs(5)
          • A Hautefort, les SS de la division Brehmer fusillent les réfugiés Jacob, Caïn, Hauffman, Maurice Hulmer, Henri Samud.
         
      • 2-4-1944:
        • Avant de retourner les 3 et 4 avril 1944 en Corrèze les SS de Brehmer fusillent trois otages à Génis et y incendient des maisons.
      •  
        • René Faurel, de St-Raphaël d’Excideuil, est également fusillé par les nazis.
      • 8-4-1944: Beauclerck Ralph «Casimir» et Lake Peter, agents britanniques sont parachutés à Limeuil pour assurer les liaisons avec l’ORA.

     

      • 9-4-1944 : Laurent Dobos, pompier à Périgueux, assassiné par un « bicot ». Même sort pour Laurent Dubois, qui ne présentait pas ses papiers assez vite.

     

      • 12-4-1944 : A Mussidan, les nazis raflent 45 ouvriers qu’ils expédient en Allemagne.
      • Du 14-4-1944 au 20-8-1944 : Mussidan est sous la botte de 1.500 soldats allemands. 22 personnes sont martyrisées, retenues comme otages ou abattues ou déportées.
      • A Mussidan 21 otages sont abattus le 20-8-1944.

     

      • 18-4-1944: Jean Grumbach, maquisard surpris par les Allemands à Bas-Rivaux (Marquay) est fusillé sur le champ.

     

      • 20-4-1944:
        • A Boulazac Arlot-de-Cumond Henri châtelain de Lieu-Dieu tué au combat.
        • Arrestation à Périgueux de Lerouge André, ancien des brigades internationales et responsable des parachutages des FTPF, chargé également de la propagande. Fusillé au 35ème le 5 juin 1944.
      • 26-4-1944: Combat des FTP Marius contre des Gendarmes (GMR) à la gare de Mavaleix (Charles Bodeville morts au combat)

     

      • 28-4-1944: Pierre Boulanger et Pierre Magnesse, abattu par une colonne allemande à St-Martin de Fressengeas. 300 hommes du 95ème Régiment de la Wehrmacht renforcés de miliciens détruisent un groupe d’une vingtaine de FFI dont la moitié meurt au combat et dont une dizaine d’autres sont abattus après avoir été fait prisonniers.
      • 29-4-1944 : Nouvelle tentative de la Résistance contre la poudrerie de Bergerac.

     

        • Mai 1944

        • 8–5-1944:
          • Surpris par un groupe d’Allemands alors qu’ils réparaient un véhicule à St-Aubain de Cadalech, des FTP du groupe Anic engagent le combat à la ferme Vigier (Jean Lecorvaisier tué). Six d’entre eux se sauvent avec les époux Vigier.
          • Sabotage de la voie ferrée sous le tunnel au passage du Pas-du-Raysse dans le cadre du plan vert.
          • Léon Emery, boulanger de l’AS Violette est capturé et tué par les miliciens.
        • 10-5-1944:
          • sur ordre de la préfecture, les forces de Vichy procèdent à l’arrestation de 200 périgourdins parqués rue Bodin au cinéma Palace. 95 de ces otages sont transférés au camp de St-Paul d’Eyjeaux proche de Limoges. Un tiers de ces otages sont livrés aux Allemands et déportés. D’autres seront fusillés. Parmi eux, est arrêté Jean Daroux (ORA), secrétaire au Commissariat de police Jean Daroux, mort en déportation.
          • François Leydier, capitaine ORA issu du 35ème RI est- arrêté par la milice. Il s’évade le même jour et reprend tranquillement son poste de chef des FFI du département.
        • 11-5-1944: le groupe Soleil accroche la milice à Villeneuve-sur-Lot (Jacques BAUER, blessé).
        • 13-5-1944:
          • Massacre de Négrondes (Chaminade J et J.P. , Jarry L. Cidoux C. ChateauraynaudP.E. Guionnaud C. Desgroppes Roger.)
          • Nouveau coup de main de la Résistance contre la poudrerie de Bergerac.
        • 15-5-1944:
          • Le cadavre d’André Laurens, stratège des maquis de Thiviers, arrêté par la milice à Coulounieix sur dénonciation et torturé à mort est retrouvé sur une route.
          • Raymond Doumeyrou, du groupe AS de Domme, spécialisé dans la récupération des armes, est tué en opération.
        • 17-5-1944 :
          • Combat de la 227ème Cie FTP à Bost-Laporte (à St Jory-Lasbloux) contre la milice et les GMR. (Fernand Desjean, mort au combat, Delmotte Louis, blessé au combat mourra à Clairvivre).
          • A Thiviers, une dizaine de miliciens s'installent à l'Hôtel terminus. Ils y torturent de nombreux civils parmi lesquels: Albert Bappel (15ans), Mme Brikson, Courbe, Faure, Galvagnon, Lagorce, Laurens, Parrot, Pauthier, Sloweski...
        • 18-5-1944: Combat à la Bélaudie (St-Amand de Vergt) (Jean Goutard, mort au combat).
        • 19-5-1944: décret d’épuration publié à Alger.
        • 21-5-1944: maquis Sampaix en opération à Saint-Lazare (Jean Bayle et Pomarel morts au combat). Amédé Delpit, Favaretto Emilio et Pietro, Durand Félix sont fait prisonniers à Vergt-de-Biron. Ils mourront en déportation.
        • 23-5-1944 : Les FFI établissent un commandement unique confié à Marcel Gaucher, lieutenant-colonel de carrière. Y sont représentés les Corps Francs de la Libération (troupes de choc des FFI) , les MUR (Mouvements unifiés de la Résistance), les FTP et l’ORA.
        • 24-5-1944: A la suite d'un important parachutage d'armes à Beleymas cachées par les frères Thurmel, sont arrêtés à Villamblard par les GMR. Ils seront fusillés le 19 juin 1944 au 35ème.
        • 26-5-1944: Bataille rangée de Jumilhac-le-Grand du 1er Régiment FTP, conduite par Henri Meyze combat 300 miliciens.
        • 27-5-1944 : Fache Jean, 20 ans, arrêté par la gestapo à Saint-Avit-Rivière, meurt déporté à Mathausen.
        • En mai, une dizaine de garçons de 15 à 24 ans attendant leur départ pour le Groupe Ancel cachés dans une ferme à Marsaneix sont mitraillés dans une ferme. Un seul rescapé.

          Juin 1944

        • 1er-6-1944 : Joseph Laurens, officier instructeur au château de Laurens est assassiné par la milice.
        • 4-6-1944: les miliciens abattent Gilbert Bourdin, FTP de la 222ème Cie de Dordogne Nord à Lempzours.
        • 6-6-1944:
          • Le gendarme Roger Deschamps rejoint l’AS du secteur de Thenon.
          • André Gaucher, ou « Martial », lieutenant colonel de carrière, commandant AS, est confirmé chef départemental FFI regroupant l’A.S., l’O.R.A. et le lendemain, les FTP . Organisateur du hold-up de Neuvic, Martial sera nommé chef-d’Etat-major le 12-8-1944 à Chabans.
          • Feydit, le chef de la gendarmerie de la Force gagne le maquis avec ses hommes.
          • Combat de Laurière à Antonne du bataillon AS violette (Payramaure, René Leyssenot Denis Louis, morts au combat).
          • Nouveau sabotage dans le tunnel ferroviaire du Pays-du-Raysse par le groupe AS de Sarlat de qui compte 1515 maquisards. Badaroux Lucien, chef du groupe AS en Salardais (Bergeret) participe au sabotage du tunnel Pas-du-Raysse.(Plan vert)
          • A Bourniquel est mis en place dans le Bergeracois un terrain de parachutages massifs sous la direction de Philibert.
          • Le groupe AS Bayard détruit les matériels ferroviaires en gares de Bergerac, Eymet, Le Buisson(Plan vert).
          • La commune de Beaumont-du-Périgord proclame sa libération et met sur pied un groupe de combat de 512 hommes.
          • A Carlux des troupes de reconnaissance de Das Reich raflent 16 otages de 7 à 62 ans et les fusillent à Prats-de-Carlux après les avoir torturés (parmi lesquels René Geoffroy, André Dumas,...).
          • A Saint-Germain-et-Mons, toute la population se mobilise devant la division nazie.
          • Combat à Carsac (Puydebois Jean-Paul mort au combat).
        • 7-6-1944:
          • Le groupe AS Cerisier (600 maquisards) attaque le camp de Mauzac qu’ils libèrent (28 morts au combat) et établit une première liste de suspects à arrêter.
          • Une dissension entre l'AS de Bergeret et le FTP de Julien fait échouer une tentative de libération de Bergerac. La Feldgendarmerie se maintiendra à l'Hôtel de la Dordogne.
          • INSTALLATION d'un poste de commandement à Bigaroque (lieu-dit en Salardais).
          • Combat de Pombonne (Arnaudet, Beunardeau Charles, Roger Macary, morts au combat).
          • Un détachement de l’A.S. de St Martial de Valette commandé par raymond Boucharel libère la sous-préfecture de Nontron, deuxième commune libérée du département.
        • Du 8 au 14-6-1944: la division das Reich traverse le département.
        • 8-6-1944:
          • Combat de Groléjac contre les SS avec le groupe AS Corrèze. Ils ne sont que 19 hommes commandés par Roger Gerrand et Joffe Camille(Marcel Malatray, Louios Coquil et JB Thières sont tués au combat) et rejoints par le maquis AS Alberte (9 hommes) auxquels se joignent des villageois. 7 patriotes sont passé par les armes.
          • Combat à Cazoulès (Hubert Yves, lieutenant FFI mort au combat)
          • Constitution d’un premier Comité départemental de Libération CDL à Breuilh.
          • Installation du Comité de libération de Belvès.
          • Combat du groupe AS Alberte commandé par H. Beylot à Rouffillac face à la division Das Reich.
          • Combats (probablement avec le groupe AS Alberte) avec la Division das Reich à Carsac-Aillac. 13 otages de 17 à 80 ans sont massacrés.
          • Pour mémoire c'est ce jour là qu'ont lieu les pendaisons de Tulle (Corrèze) par la division das Reich.
        • 9-6-1944:
          • Combat de St-Pierre d’Eyraud (Jean Lamolie, 14 ans, tué au combat).
          • Combat à Thenon de la 223ème Cie FTP (Ranoux Paul y participe). La famille Ranoux est entièrement engagée dans la Résistance et compte notamment parmi les siens Roger Ranoux ("Hercule", chef du groupe FTP Lucien Samlpaix qui deviendra chef départemental FFI le 12-8-1944).
          • A Bac de Sors, auberge près de Trémolat, le directoire du M.L.N. Entérine la nomination du préfet du maquis Roux.
          • Combat du Fleix (Camille Georges , instituteur, morts au combat).
          • Début des combats de Mouleydier. Les Allemands engagent 88 blindés et des canons contre les maquis Soleil et la population.
          • Combat au Landin de la 223ème Cie FTP (Présence de Géraudy François).
          • Combat du pont de Coutou (Camille Georges, mort au combat).
          • Combat du maquis Bertrand à Miramont de Guyenne (Louis Frétillères, mort au combat).
        • 10-6-1944:
          • Dupont jean, membre du groupe Vény, arrêté et déporté . Meurt à Flossenburg.
          • Une attaque des GMR du maquis en forêt de Vieillecourt conduira à l’arrestation de 10 maquisards du groupe FTP Tarzan.
          • Une équipe de Jetburgh est parachutée à Ste-Nathalène.
          • Un état-major dit inter-allié est installé d’abord à La Vitrolle de Limeuil, puis à Lapoujade d’Urva. Il est dirigé par Jacques Poirier, responsable du SOE en Dordogne et a pour objet de coordonner l’aide des alliés aux résistants.
          • (Pour mémoire) massacre d’Oradour-sur-Glane (Hte-Vienne).
          • Libération de Nontron par l’AS de Saint-Martial-de-Valette commandée Raymond Boucharel.
          • Terrasson, occupée par la division Das Reich. Si le Maire, Georges Labarthe évite un bain de sang à la population, la ville paye un nouveau tribut aux SS de das Reich: la rue Margontier, l'hôtel de ville et les archives disparaissent dans les flammes.(7) Fernand Limouzy, capturé les armes à la main (1er bataillon FTP) par un élément de la division Das Reich est pendu à un balcon. La 221ème Cie FTP sous les ordres Pierre Goumet combat les SS.
          • Combat de Monbazillac (René Kempf, mort au combat)
        • 11-6-1944:
            • A Fossemagne, Jean Deltreuil est assassiné par les SS de das Reich.
            • Vers 10 h, suite des combats de Mouleydier (Jacques BAUER, Diaz Navarro, morts au combat) alors que les maquis Soleil convergent vers Bergerac, ils sont arrêtés par une concentration massive de troupes nazies, juste au moment où les maquis de l’A.S. abandonnent le secteur sous le commandement de Guérin, chef de groupe AS. Le 12ème bataillon FTP commandé par Dessalien, ou «rasemotte» , capitaine à 17 ans engae le combat. Les combats sur Mouleydier, malgré le soutien des bombardiers alliés dureront jusqu’au 21 et 23 juin 1944 dans la ville martyre qui sera totalement incendiée.
            • combat de Lesparat à Boulazac ( Schwartz, Georges Joyeux, Faure André, morts au combat) engagé par le maquis l’Ancêtre Karl.
           
            • A Mussidan (déjà ville martyre), des maquisards engagent un violent combat contre un train de soldats allemands. (Blanchard, Fabric, Le Roy, Rode, Saussac, Vorion et William trouvent la mort dans cette action. En représailles, Hambrecht, soutenu par les bicots (Ben Keddi Haddou est qualifié de bourreau de Mussidan) fait passer par les armes le lendemain 52 personnes plus 2 maquisards (dont Bienfait André, Blaes Léon, Bondieu Gabriel, Raoul Grassin, fusillés le 12-6-1944. Le maire Grassin est fusillé en tête des 54 otages. 52 otages sont exécutés par la phalange (ou les bicots, ou Hilfspolizei) plus 2 maquisards faits prisonniers. Plusieurs d’entre les phalangistes, repérés après la libération seront traduits en cour martiale et la sentence sera exécutée sur le champ.
           
          • 11-6-1944 : Jean Faucher de La Bachellerie est abattu par les nazis.
        • 12-6-1944:
            • Arrestation à Eglise-Neuve-de-Vergt de Marie Dupuy, agent de liaison du maquis. Elle est fusillée le lendemain à Limoges.
            • Eclancher M. est fusillé à St-Astier.
            • Au hameau des Piles (hameau d’Antonne), des éléments de Das Reich combattent contre des FTP du groupe l'Ancêtre Karl auquel se joint le groupe Ricco (Marcel Gibertie blessé). Les allemands abattent 12 otages (toute la famille Frydman, Antonne et Trigonant, Damis, ). Les maisons du bourg sont incendiées sur l’ordre du SD Hambrecht avec l’aide des bicots 14 victimes et le hameau incendié. Valentine Bussière 23 ans ; agent de liaison de l’état-major FTP est massacrée aux Piles par la division das Reich.
           
            • La population de Belvès se rassemble pour rendre hommage aux résistants de Soleil tués dans les combats de Mouleydier.
           
            • Parmi les otages de Mussidan sont fusillés dans la rue avec une extrême sauvagerie: Bourson Paul, Camille Bousquet (Sourzac) Cavazutti , Clovis Longuaud, Joseph Hermann, Lucien Herskowitz, André Gros, Marcel Giraudon,Giraud, Maxime Gardillou, Jean Flayac, Eugène et Félicien Folny, Roger Eyraud, Roger Delebret, Raymond Diebolt, Georges Duluc et René (17 ans), René et Ray Dumonteil, Jean Dupuy, Georges Duteuil, otages.
           
            • Surpris par une patrouille allemande, Marcel Delord est fusillé à Rossignal (Chalagnac).
           
        • 13-6-1944:
            • Combat de la Ribeyrie (Lembras) du maquis ORA Joseph (Baillardi, Leblave, Constant Fardil, morts au combat)
           
            • Sur la place Montaigne à Périgueux, la Gestapo torture et achève avec une sauvagerie rafinée 5 jeunes raflés dans le secteur de Mareuil qui agonisent lentement à la vue de la population maintenue à distance (Marcelin Besse, Marcel Descout, Maurice Dufour, Roger Pignon et Albert Viaud).
           
        • 14-6-1944:
            • combat de la Ribeyrie mené par le groupe Bir Hakeim sous la houlette du cdt Paquette et par Lucien Marcou pour l’ORA.
           
            • Du 14 au 19 juin 1944: une formation blindée, relevant probablement de la 11ème division blindée venant de Bordeaux occupe Bergerac. Combat à La Ferrière et exécute des patriotes à Gageac-Rouillac parmi lesquels Roger Lolivet.
           
        • 15-6-1944 : Lagorce Marcel est massacré par les miliciens au Moulinier à Peyzac-le-Moustier.

     

      • 16-6-1944:
          • Le commandement de l’ORA s’installe à Breuilh, au château de Mondignéras, chez Jammet en forêt de Vergt.
          • A Gardonne, au pont de Moiron, une colonne allemande est accrochée par le groupe AS Ponton-Martin. Plusieurs maisons de la localité sont incendiées.
          • A Ligueux, Daniel Elie est tué.
          • A St-Laurent des Vignes, Maurice Degrave, 16 ans est fusillé.
         
      • 17-6-1944:
          • A la barrière de Pringonrieux, 200 soldats allemands attaquent un poste au pont de Pessiaud (3 résistants morts dont Lucien Nadal, Marian Kozlowski, Jean Denoux et un blessé qui sera fusillé à Bordeaux). En affrontant le groupe Loiseau.
          • Poursuite des combats de Mouleydier.
         
          • A Marsaneix, les Allemands attaquent le camp de Martel du maquis Ancel sur dénonciation de deux Français (René Krig mort au combat).
          ,
      • 18-6-1944:
        • Arrivée dans le département de la colonne infernale Bode de la 11ème Panzer en Dordogne par St Cyprien et Journiac.
        • Combat au Fleix du Groupe AS Jean (Georges Boudou, mort au combat).
      • 21-6-1944:
        • A Lalinde, 300 réfractaires au S.T.O. sont dénoncés à la Gestapo par des collaborateurs. 20 patriotes sont fusillés et 7 autres déportés.
        • Combat de Tuilières (Jean Grenier, mort au combat Noël Georges et Louis,
        • Henri Langlade, Robert Lavari, Ponterie Gonthier, Henri Gaumard sont pris et fusillés à St-Germain et Mons).
      •  
        • Combat de Mouleydier avec le groupe AS Sam (Bonnat, Borderie, Bouysset Jean, Robert Lamarque, René Julien, Gabriel Guimbaud, Jean-Robert Grillety, morts au combat). Le FFI blessé Eugène Grollier est jeté encore vivant dans une maison incendiée.
        • Combats à Pressignac-Vicq (Baron H., Bernazeau, Burgin Karl, Maurice Rousseau, Gustave Mondou,Labasque, Fernand Lucas, André Houbre, Guy Hugon, Benjamin Goldenberg, Didier Gauville, André Farges, Albert Ehretsmann, Emile et Georges Dalibon, Robert Dreyfus, André Dumas, Georges Dupuy, morts au combat). En tout, on dénombre 42 victimes dont des civils du village. Le village est incendié et 7 des habitants déportés mourront dans les camps.
        • Combat à St-Germain et Mons (Bronsard Robert , Emile Fourcroy, François Diot, tués au combat). Pierre Frances, Gustave Dondard et Antoine Engler, sont capturés et fusillés.
      • 22-6-1944:
        • Gervais Gonthier, Delvert Marcel, Dupuy René sont abattus à Sarlat.
        • Combat de la Feuillade (à Coursac camp du maquis Jean-Bart) de l’AS Rolland (Aubry, Alfred Priss, morts au combat). A la suite de ce combat, le groupe AS Pichardie doit être reformé.
        • Combat du groupe Marianne à Vergt (De Kessling, mort au combat).
        • Combat de Breuilh du groupe « Mercédès » (André Pluvieux, Gilbert Nozière, Gaston Guinaberts, André Dussolier, Marcel Duval, tués au combat).
        • Gaston Bloch, otage fusillé à Vergt.
      • 23-6-1944: Combat des FFI de St-Georges de Blancaneix (Maurice Bonnet, morts au combat).
      • 24-6-1944:
        • A SIORAC, au carrefour de routes de St Cyprien et Le Coux, les FTP de Soleil tendent une embuscade aux 35 blindés et aux 1.500 soldats de la colonne Bode. Desbert ouvrier agricole et Marcel Desplat, combattant de l’AS du Coux, est exécuté au barrage du Coux par les Allemands.
        • Combat de la Ménuse à St Félix-de Reilhac mené par un groupe de soutien de Combat créé en septembre 1943 (Marc Gay, Roger Dumonteil, morts au combat). 5 hommes ou femmes de ce groupe sont capturés et fusillés (dont Bost Gérard, Maurice Lasserre à Journiac)
        • Combat AS de Journiac (Louis Brun, mort au combat)
        • A St-Cyprien, 500 SS de Bode incendie deux maisons et libèrent les collabos détenus dans l’ancienne abbaye de St Cyprien. Pierre Jeannins et Eugène Drapick sont fusillés en représailles.
        • Bode et son unité tuent, pillent et incendient ensuite Sainte-Alvère.
        • Les maquis occupent le camp de Mauzac où une centaine de miliciens sont retenus puis transférés dans l’ancienne abbaye de St-Cyprien.
        • Fabre Georges, du groupe Max, arrêté à St-Cyprien et fusillé à Monplaisant.
      • 25-6-1944: Bode et son unité tue, pille et tue au Bugue et à Montignac.
      • 26-6-1944:
        • Louis Desplat, en mission FFI est capturé à Cénac, torturé, et achevé au pont de Vitrac.
        • A la Roque-Gageac, Jacques Deltreil (16 ans), Marie Delteil (80 ans) sont tués par les SS.
        • les SS de Bode sont maintenant à St-Cybranet où ils exécutent trois personnes.
        • Burg Fernand, agent de l’Etat-Major interallié , capturé par les SS à Vitrac est fusillé à Vézac.
        • Combats à La Garrigue (Saint-André d’Allas) (Jean Deutch, 18 ans se sacrifie pour couvrir ses camarades. Pereira, maquisard AS du groupe Lecamp du Buisson, également mort au combat). Firmin CANTELAUBE , fusillé par les nazis à La Garrigue (Saint André d’Allas).
        • Combat de Domme (Boutet Maurice morts au combat). En représailles, les nazis fusillent à Domme 14 otages.
        • Combat avec des unités blindées de Wilde. Un groupe MOI (Résistance immigrée) s’oppose à la traversée de la Dordogne , détruit un blindé ennemi et fait sauter le pont.
        • Combat à Meyrals du maquis Loiseau (Ruffin, Mounier, Girodeau ) contre la colonne Wilde ; Victor Dulac, capturé est abattu à l’issue du combat.
        • Lors d’une attaque du groupe Alberte, Guy Deluc est tué au combat.
        • Carves Adhémar est abattu au Pont de Rhodes de Sarlat. Antoine Delpech, chauffeur est abattu à Sarlat.
        • A Vézac, les SS de Wilde assassinent Raymond Lespinasse (93ans).
        • André Deviers, maquisard AS, est fait prisonnier à Salignac et est fusillé à La Planque.
      • 27-6-1944:
        • Combat du groupe AS de Badaroux à Carsac, avec le concours des FTP du secteur sous la conduite de Bugeaud Georges chef des FTP du secteur.
        • Combat des FFI à Lespinasse (Fernand Flieg, Robert Dubois, morts au combat).
        • Le 27, une partie de la Pz.A.A.11 de Bode est engagée à St-Cyprien et Castelnaud
      • Tandis que du 28 au 30 juin un sous-groupement de la Pz.A.A.11 (colonne "Bode") patrouille le long de la route Marmande - Bergerac et est engagé dans le secteur d’Issigeac (20 morts),

     

    • le 28-6-1944:
      • Combat de Mayac d’un groupe FTP contre la colonne Wilde.
      • combat de Molières (Albero-Val,) avec un détachement SS qui pille le village. Bouix, le curé de Molières et l’institutrice Ferrandon s’interposent au massacre des habitants.
      • Bode et son unité tue, pille et tue à Issigeac et Beaumont.
      • Massacre et déportation par une unité de la colonne allemande Wilde à Sarliac-sur-l’Isle.
      • Combat de la Rebière mené par les FTP (Jacques Hermant , mort au combat).
      • Les 28 & 29-6-1944: Combat des FTP à Anlhiac (Pierre Mugler, Pierre Foucher). A Puy-de-Bord (village d'Anlhiac), la phalange et des SS fusillent sept personnes (Anlhiac).
      • A Excideuil (Mayac, Anlhiac, Saint-Germain-des-Près où ils ont dix tués au combat, les 2ème et 3ème bataillon FTP affrontent la colonne Wilde renforcée par les bicots et le SD).
      • Combat des FTP à La Verdenie (St-Germain-des-Près) (René Donadille, mort au combat)
    • 29-6-1944:
      • Le maquis du groupe Prosper attaque la colonne "Wilde" allemande à Rochemorel (Peyzac-le-Moustier) (Beillon H., Bovat Georges, Camis Michel, Olechnowicz, Jacques Monamy, Georges Ligerot, René Kern, Maurice Grandet, Jean Grandet, Pierre Lauxade, membre de l’Etat-major des FFI, morts au combat) (Planckaert Alphonse, Sanchez Marcello, Marcel Delvert faits prisonniers et fusillés)
      • A Lanouialle, Louis Debout est abattu.
      • Edouard Grégoire et Gabriel Froidefond sont fusillés à Anlhiac.

      jusqu'au 14 Juillet 1944

    • 01-7-1944: l'état-major interallié s'installe, d'abord à Vitrolle, puis très vite à La Poujade. Dirigé par l'officier du S.O.E. Jean Poirier, il a pour rôle de coordonner l'aide des alliés (Parachutages, assistance et soutien aériens, bombardements des troupes ennemies...).
    • 7-7-1944:
      • Jean Blondel, maire de St-André-d'Appelles, fusillé à Bergerac pour avoir déposé un drapeau tricolore sur la dépouille d'un résistant.
      • Exécution aux Eyzies de Jean Grandet , lors du passage d’une colonne allemande.
      • Combat de Pineuilh du groupe A.S. Martin (Bottgen J., Léo Grandet, morts au combat).
    • 9-7-1944:
      • Combat de Beaumont-du-Périgord du groupe AS Pinson qui perd son chef Pierre Loiseau, chef de l’AS Dordogne sud.
      • Combat de l’AS Marcel à La Cropte contre le groupement Ottenbacher (11ème panzer).
      • Combat de l’AS Lavaud de Thiviers à Nanthiat contre le groupement Ottenbacher.
      • Combat à Sarrazac du groupement FTP Ricco contre le groupement Ottenbacher. (Henri Dubreuil, fusillé).
      • Poursuite du Combat du maquis FTP Rico de La Sarlandie (à Payzac et Lanouaille ) contre une colonne allemande , probablement contre le même groupement de la 11ème Panzer Division. Baumgarten, Brenière Maurice, Pierre Dupuis, morts au combat.
      • L’aérodrome de Roumanières, tenu par les allemands est plastiqué par une équipe de 9 maquisards du groupe Loiseau. Menés par Dagnon. Les Allemands en seront délogés le 21 août 1944.
      • 9-7-1944 : Lavergne est brûlé vif dans sa ferme à St-Avit–Senieur.
      • Georges Laroubine, abattu par les Allemands à Eyzerac.
      • Raymond Goinaud , Esthève René sont fusillés par les Allemands au moulin de Betoule (Sarrazac).
      • Henri Buisson et Jean Lolivet, capturés par le groupement Ottenbacher au pont des Mauroux (Nanthiat) sont fusillés. Est également fusillé à Nanthiat, André Gibert du maquis FTP Ricco.
      • Roger Célérier, officier FFI est exécuté près du pont de Cognac-sur-Lisle après avoir été torturé par des miliciens.
      • Georges Expert, 25 ans est abattu au lieu-dit Sarlandie.
    • 10-7-1944 : Charles Faerber (68ans) fusillé par les Allemands à Eyzerac.

     

     

    • 14-7-1944:
      • Massacre de 10 maquisards du Groupe Veni dans une ferme proche de Ste-Sabine (Angély, Caminade Raoul, Théodore Langenus, Louis Galvaing, Georges Dubé).
      • deux avions RAF bombardent les ateliers du Toulon en gare de Périgueux. L’un des appareils s’écrase à Champcevinel.

     

     

    Suite et fin de la chronologie des combats (du 15 juillet au 23 août 1944)

    Du 15 au 31 juillet 1944

     

     

        • 27-7-1944:
          • Le groupe AS Rolland est assiégé à Saint-Germain-du-Salembre par les Allemands renforcés par les Bicots. Malgré le renfort des FTP de François 1er, les résistants ont 33 tués (Perna) (ou 27 ? Saint-Etienne du Puycorbier).
          • Combats de La Martinière du bataillon AS François 1er contre les Allemands et les Bicots (Audemard G. Baron H., Beau Emile, Berthou R., Bonnet Elie, Boyer A., L. Lepape,Gay G., Félix P., Florisoone G ., J. Flouret, Fontaine R., de Froberville, Martin Elisondo, Dubois M., Dubois R., Duprat R., morts au combat). Pierre Grégoire, et Augustin, fermiers, sont également massacrés.
          • Au camp de Virolles, les FTP deFrançois 1er, sont tombés dans un traquenard tendu par les Allemands. Les résistants qui ne parviennent pas à se dégager ont 28 victimes à Saint-Etienne du Puycorbier.
        •  
          • A St-Germain du Salembre, c'est le groupe AS Rolland qui est assiégé par les Allemands. Alors que les FTP de François viennent en renfort, au moment ou surgissent les bicots qui font 33 morts parmi les résistants.
          • Combats de La Martinière du bataillon AS François 1er contre les Allemands et les Bicots (Audemard G. Baron H., Beau Emile, Berthou R., Bonnet Elie, Boyer A., L. Lepape,Gay G., Félix P., Florisoone G ., J. Flouret, Fontaine R., de Froberville, Martin Elisondo, Dubois M., Dubois R., Duprat R., morts au combat). Pierre Grégoire, et Augustin, fermiers, sont également massacrés.
        • 30-7-1944: A la veille de leur transfert en Allemagne, 89 détenus de la prison de Bergerac sont libérés par un commando conduit par le commandant Lecoeur.

          Août 1944

        • 1-8-1944: Cérou Paul, résistant de St-Vincent de Cosse, est fusillé au camp de Souges (Bordeaux)
        • 2-8-1944:
          • Attaque de la Poudrerie de Bergerac (André Lévêque morts au combat).
          • Colonne nazie à St-Pierre d’Eyraud (Peral Henri massacré).
        • 5-8-1944:
          • Combat de St-Laurent du Manoire de la 222ème Cie FTP « Hercule » (Ligerot Marcel, Dupont Raymond, morts au combat).
          • Combat de Lagudal (André Dumas, mort au combat).
          • René Dumas, pompier à Bergerac, en mission à Lespinasse pour le groupe François 1er est abattu.
        • 6-8-1944 : Combat de Meyriol du groupe Bugeaud (Clément Nadal, mort au combat)
        • 7-8-1944 : vers 18h, Charles Louis Mangold, alias « Brossard », alias le « commandant Vernois », responsable de l’A.S. en Dordogne est arrêté entre Razac-sur-l’Isle et Lacave sur la route de Bordeaux venant de Périgueux à un barrage routier allemand. Conduit à la caserne du 35ème Périgueux par la gestapo, il est torturé pendant plusieurs jours et tente de s’ouvrir les veines le 12 août. Il est alors traîné au poteau d’exécution et exécuté.(8)
        • 8-8-1944:
          • Fernandez Thomas (17ans) est fusillé par les nazis au Bout-de-Vergt.
          • Combat à Monbazillac du groupe Sam-Jaurès (René Gaulin, Gérard David, morts au combat).
          • Gabriel Lacueille, maquisard du groupe Rolland rate l’enlèvement du chef de la gestapo Hambrecht, et est arrêté. Il sera fusillé le 12 août 1944 au 35ème de Périgueux.
          • Combat de Laurière Allen «Barnabé» combattant FTP tué au combat sur son fusil mitrailleur.
          • Allary Marcel, facteur de St-André-de-Double, membre de la résistance PTT martyrisé et tué.
          • Bazillou, organisateur de la Résistance à Mussidan est arrêté et fusillé le 8-8-1944 à St André de Double.
          • Le groupe AS Regain est attaqué le 9 à Roumazère par 1.800 allemands et miliciens (9 morts au combat) tandis que le bataillon ORA Joseph combat l’ennemi et encerclé perd à Saint-Julien de Crempse 27 tués dans ses rangs. (dont Bazet L. Lipmann H., Lunot N, morts au combat).
        • 9-8-1944:
          • 17 otages sont fusillés à St-Julien-de Crempse en représailles du combat de Roumazère (Louis Delivron, mort au combat).
          • Combat des Tuilières mené par le groupe AS Marsouin et le groupe AS Pistolet (Griffault, instituteur et lieutenant FFI, Gaston Gay, Jean-Paul Garrigue, morts au combat).
          • Attaque du poste allemand de l’usine de Ste-Capraise de La Linde par le groupe AS Marsouin (Jean-Henri Guirmandie, Richard Garrigues, Paul Delbrel, Henri Devier 15 ans, morts au combat).
          • Combat de l’AS à Azerat (Edgard Favard, mort au combat).
        • 10-8-1944 :
          • René Guérin, sergent au 26ème RI est fusillé à Villamblard.
          • A Terrasson, les Allemands doivent affronter une attaque coordonnée des maquis AS et FTP. (Gabriel Dupuy, mort au combat).
        • 11-8-1944:
          • Constitution du Comité local de libération de Bergerac, sous la présidence de Bergeret, de Combat, capitaine de réserve et futur sous-Préfet de Bergerac, dans la nuit du 20 au 21 août 1944.
          • 13 instructeurs américains sont parachutés près de Cadouin.
          • A Ajat, Olivier Dufraisse est tué par les nazis.
        • 12-8-1944:
          • Boillet René nommé chef départemental des FFI à Chabans.
          • Combats à Niversac 222ème Cie FTP (chef BANCON « Ramon »).
          • Exécutions de plusieurs détenus au 35ème à Périgueux (Camil Emile,René Michel, Charles Mangold…)
          • Albert Delage en mission pour le 2ème bataillon FTP à Savignac les Eglises est abattu.
        • 13-8-1944:
          • Combat de FFI à Mussidan (Blanchard Gabriel, Guérin, chef du détachement, morts au combat).
          • Combat à Niversac, Delprat Marcel de l’école de Fanlac est mort au_ combat. Lambert René, 19 ans, de la 222ème cie FTP Hercule du groupe Ramon, est capturé et fusillé à Niversac.
        • 14-8-1944:
          • Près d'Atur, Les hommes de Bir-Hakeim (65 hommes) sont cernés par les Allemands (6 morts tous achevés) mais le groupe parvient à décrocher.
          • Attaque de la Bleynie par le groupe Mercédès (Bassillac) (André Debet, mort au combat).
          • Combat d’Atur du maquis Alsace-Lorraine (Emile Hacquard et Mary, blessé achevé par les allemands , mort au combat)
          • Combat des Bardoulets (Auriac, Bertholetto Emegildo de Ste-Foy-la Grande morts au combat.
        • 15-8-1944:
          • Combat d’Atur par le maquis Alsace-Lorraine (Debon Attilo, mort au combat).
          • Combat du Groupe AS Jean à St-André Appelles (P. Lievens, mort au combat).
          • Combat de F.F.I. À Thiviers (Baury Maurice, mort au combat).
          • Combat du maquis Violette de Sancenac-Puy-de-Fourches (Roger Baury, Puypalat Paul, Roger Maroteau, Forgeron Georges, morts au combat).
          • Accrochage sérieux à Riocaud avec le Groupe FTP Jean-Marie (4 morts au combat).
          • Accrochage à Emma (Coursac) (Jean Deix, mort au combat).

     

          • 16-8-1944:
            • Combat du maquis Mercédès à la Roquette (Eyliac) (Baylon A., Becker R. Bidou J. Millet R, Migot R.Moïse Dougnac, morts au combat).
            • Libération de Sainte-Foy-la-Grande par les 5ème (Baron) et 12ème Compagnies (Rasemotte) FTP, qui ont récupéré un parachutage du 11 août comprenant 4 mitrailleuses. Ils sont rejoints par l'AS Martin (Lavaud, mort au combat). La garnison de la ville, sur la route du repli vers Bordeaux, a été attaquée dès le 15 août. Elle est prise avec le renfort des groupes FFI de Z (Moressee), Bertrand et du groupe A.S. Martin (Augé, Aymerie A., morts au combat, Ponton-Martin. Y. Delage, et Jean Desmarthon, capturés, torturés et fusillés).
            • Combat de La Roquette (Eyliac) livré par le maquis Mercédès (Augustin,Le Faure, Le Goff, R. Gaurain, Edmond R., P. Dumas, morts au combat).
            • Arrêté à St-Laurent-sur-Manoire, Francis Gautier, FFI, est fusillé.
             

           

          • 17-8-1944:
            • Henri Bordeaux est fusillé au 35ème à Périgueux. Sur le cénotaphe, figurent les 45 noms suivants (les initiales répétées derrière un nom concernent en général des suppliciés appartenant à la même famille)(9):
              • 19 juin :REY J.G.Y - THURMEL G.O - THURMEL G. - TREMOULET R.
              • 12 août: BAPTISTE - BELLE - CAMIL E. - CHEVALIER L.G - DAGBERT A. - ESKENAZI M. - FLIEG A.F - KORNBLIT M. - LEBOVIC J. - LECOINTE G. - LESPINE M. - MANGOLD C.L. - MASSIP R. - MAZE
              • 14 août: PONCEAU J.L.
              • 16 août: CHATELIER R.
              • 17 août: AROD R.R.J - BORDEAUX H.P. - FRUCTUS P. - GRANDOU R. - GUICHARD R. – GUYONNET M.Y - JAVANAUD P. - KAHN R. - LACUEILLE P.J.G - LEMATHIEU P.A - MARTIN J.A – POMIER J. - PIRODEAU A.A. - SCHIFFMANN L.
              • 24 août: est découvert un inconnu. supposé ouvrier de la SNCF selon acte de décès.

      

     

      • 19-8-1944:
            • Début du combat pour la libération de Saint-Astier (Bertrand André morts au combat): Les groupes Bugeaud, Rolland, Labadie, Gossot et Guitton entreprennent d'investir la ville le 19-8-1944. 15 FFI sont tués dans l’affrontement.
         
          • Des éléments du groupe AS Violette entrent dans Périgueux que les Allemands commencent à évacuer.
          
        • A Périgueux, la garnison allemande a reçu l'ordre d'abandonner la ville et de se replier vers l'ouest. Elle n’a pas d'autre choix. La garnison de Brive s'est rendue le 15 août aux F.F.I., celle de Tulle le 17. Le repli vers l'ouest est dicté par la volonté de rejoindre les points fortifiés de la côte atlantique. Le 19 août à 20 h 30, les troupes allemandes ont définitivement quitté Périgueux et les maquisards y entreront la nuit même, sans rencontrer la moindre Résistance alors qu'un violent orage s'abat sur la ville. (10)

     

      • 20-8-1944:
        • les 120 hommes de la Garde mobile rejoignent les maquisards. A Bergerac, l’escadron 4/5 rejoint le maquis François 1er.
      •  
        • Combat des FFI de Thiviers (Henri Pailloux, mort au combat).
        • Combat de Théorat près de Neuvic du 4ème régiment FTP (Louis Payot, Marcel Garat, morts au combat).
      •  
            • Poursuite du combat engagé à Saint-Astier. Un poste de tir de mitrailleuse est installé dans le clocher de l’église. Son Servant Paul Machner est tué à son poste avec le mitrailleur Pierre Koziewski (réseau Monica). (Félix Robert, également mort au combat). Les ateliers souterrains de Saint-Astier sont abandonnés par les allemands après un combat où les allemands ont 77 prisonniers et 11 morts (Entre autres Bertrand Henri, Biras, Bredzinski Zénin, sont morts au combat).
         
          • Pour couvrir leur repli, les Allemands emmènent avec eux 21 otages qui sont exécutés aux 4 routes de St-Astier. Parmi eux: Baivies R., Baylet André, Berthault Albert, Bouscary Jean, Brunet André, Charles Lamy, Fernand Lévy, Henri Huguet, Edmond Eugène, Dourcenot Christian, André Dupont, avec à leur tête, Lafaye Léonce, curé de St-Astier.
          • La Compagnie AS Cyrano se bat contre les troupes allemandes à Montanceix.
         
        • Jouhaud Jean-Simon est abattu par les Allemands en retraite.
        • A St-Léon-sur-L’Isle, Guichard Marcel est abattu par les Allemands en retraite.
      •  
        • A Mussidan 21 otages sont abattus avant le départ des Allemands.

     

          • 21-8-1944:
            • Guillaume Chapdeville , qui revient de l’Etat-major FTPF de Corrèze, est nommé Président du Comité départemental de Libération de la Dordogne.
            • Combat des FTP à Neuvic-Théorat. Pierre Godefroy, commandant la 12ème Cie du 5ème bataillon au 4ème Régiment FTP est tué au combat ainsi que Lucien Gavof et Daniel Bessard.

     

          • A 18 h.: La Wehrmacht évacue Bergerac après l'incendie de la caserne Chanzy. Les fuyards cherchent à gagner Mussidan. Vers le 15-08-1944, au château du Salardais à Betou, s'était tenu un conseil de guerre des F.F.I décidant de la libération de Bergerac. Les groupes FFI du maquis François 1er et Pistolet (Dauta) et Carnot (Dejos), ainsi que le groupe FTP Detez Julien, le groupe Sam Jaurès , investissent Bergerac abandonnés par les Allemands.

     

          • Un corps franc FFI fait sauter 35.000 litres d’essence entreposés sur l’aérodrome de Roumanières ce qui évite aux Allemands de faire sauter leurs stocks. Ils sont déloger le jour même de l'aérodrome. Du 19 au 22-8-1944, combat au Pizou du bataillon Violette (Acker, Blancher André, Selvez Paul, Raymond Lair, Roland Guérin, morts au combat).
          

     

      • 22-8-1944:
        • A 21h., le général Koenig fait diffuser à la BBC un communiqué constatant la libération de la Dordogne par les FFI.
        • Les FFI de Dordogne font mouvement vers Bordeaux: ils sont constitués par des éléments des maquis à savoir FTP Demorny, AS de Martin, Lacamp, Z, Pierrot, Driant, Bayard, Roche, Pistolet et Bertrand, et peuvent être déjà estimés entre 2500 et 3000 hommes.

     

      • 27-8-1944: Le colonel Druilhe, officier de carrière qui dirigeait le maquis Cerisier à partir de janvier 1944, et apparaissait dans les combats de Mouleydier, regroupe les maquisards AS et FTP en une colonne sud de quelque 12.000 hommes qui entrent dans Bordeaux libérée. Leur seule présence ramène l'ordre dans Bordeaux.
      • 3-9-1944: Noël Dujardin, Commandant du 2ème régiment FTP de Dordogne est nommé Président de la Cour martiale de Dordogne.

     

    • La rédemption du Périgord: bain de sang, cendres, larmes et épouvante

      Vers la fin de l'année 1943, l'Etat-major allemand s'aperçoit que l'Armée allemande a perdu le contrôle de vastes étendues de territoires généralement ruraux ou en zones montagneuses, qui sont occupés par des maquis et constituent autant de menaces sur les communications des unités allemandes et l'envoi des renforts sur les lieux de débarquement possibles des armées alliées. Dans certains cas, le commandement allemand devait mettre en œuvre des escortes lourdes pour approvisionner les unités allemandes stationnnant dans les zones sensibles.

      A cette effet, l'Etat-major d'OB-West avait décidé de mettre en œuvre de février à avril 1944, des opérations menées par des troupes spécialisées dans la lutte contre les maquis:
      • En février, l'Opération "Korporal" dans le département de l'Ain.
      • Fin mars, l'Opération "Hoch-Savoyen" contre le plateau des Glières.
      • En mars/avril, c'est la division "Brehmer" qui est lancée contre les maquis de Dordogne, de Corrèze et de Haute-Vienne.
      • Et en avril, l'Opération "Frühling" est lancée contre les maquis de l'Ain et du Jura.

    Toutes ces opérations ont un dénominateur commun: elles sont exécutées sur ordre et sous le contrôle des SS par des hommes venant de Russie, qui ont expérimenté la politique de "la Terre brûlée" et qui sont parfois des prisonniers russes reconvertis et engagés d'office dans la Wehrmacht. Rien n'est laissé au hasard et tout est préparé à l'avance en liaison avec la police allemande ou les phalangistes, voir la milice, qui jouent alors le rôle de supplétifs. Le pillage suit généralement les exécutions ou l'arrestation des Juifs, promis au camp de la mort et l'incendie des maisons qui les hébergent. En outre, ceux qui sont assimilés à des résistants sont exécutés chez eux, volontiers devant leurs familiers, avant d'être bien souvent jetés dans leur maison incendiée. Ainsi, les traces des crimes, des pillages et surout les témoins disparaissent.

    Les colonnes infernales allemandes avaient à appliquer la feuille de route de leur chef en France, le général SS Oberg qui avait fait placarder dans les communes de France un avis étonnamment passé inaperçu des historiens dont voici à nouveau le texte déjà publié par ce site.

     

    Voici le texte de l'avis signé du général SS Oberg proclamant la politique de prises d'otages en cas de troubles, qui fut placardé dans toutes les mairies de la France occupée:

      

      

    Avis

     

    Une étude attentive de l'attitude de la population française dans la zone occupée m'a conduit à constater que dans une grande majorité, elle poursuit ses occupations dans le calme. Elle répudie les attentats, les actes de sabotages, etc. effectués contre les troupes d'occupation sur des instigations anglaises et soviétiques, parce qu'elle sait très bien qu'ils n'ont d'autre effet que de troubler son existence politique.

    J'ai la volonté de continuer à assurer le calme et la sécurité à la population française dans son travail en pleine guerre. Mais, comme je suis convaincu que les auteurs d'attentats, les saboteurs, les fomentateurs de troubles, sont aidés, avant ou après leurs crimes, par des membres de leur famille, j'ai décidé d'arrêter non seulement les auteurs d'attentats, saboteurs et fomentateurs de troubles, mais aussi les familles de ceux d'entre eux qu'on connaîtra , mais qui prendront la fuite, si dans un délai de dix jours après leur acte, ils ne se sont pas présentés à un poste de police allemand ou français., et d'exercer des représailles contre ces familles.
      


    Voici quelles seront ces représailles:
    1. Fusillade de tous les membres masculins de la famille en ligne ascendante et descendante, y compris les beaux-frères et cousins, qui auront plus de 18 ans.
    2. Condamnation aux travaux forcés de toutes les femmes de semblable parenté. Transfert dans un établissement d'éducation de tous les enfants des personnes, masculines et féminines ainsi touchées jusqu'à l'âge de 17 ans.

    Je fais donc appel à tous pour qu'ils empêchent dans toute la mesure de leurs possibilités, les attentats, les sabotages, les troubles qu'ils apportent au poste de police allemand ou français le plus proche même le plus petit indice pouvant conduire à l'arrestation des coupables.

     

     

     

     

    Paris le 10 juillet 1942
    Le Haut SS et Polizeifürher
    dans la zone du Gouverneur militaire de Paris

    Les colonnes SS en repésailles en Dordogne vont simplifier cet ordre de leur chef à leur manière: ils fusilleront indifféremment les femmes et les enfants ou adolescents de moins de 17 ans, qu'ils estimeront être en relation avec les maquis ou les juifs. Quelles sont ces unités SS?

    1. la divison Brehmer qui a opéré en Dordogne du 26 mars au 3 avril 1944.
    2. La divison SS "das Reich" (2ème SS Panzer Division) qui a traversé le département du 8 au 15 juin 1944 et le kampfgruppe "Wilde" (11ème SS Panzer Division) qui l'a traversé du 11 au 16 juin 1944 pour venir désenclaver certaines troupes de Das Reich menacées d'encerclement.
    3. Le kampfgruppe Wilde de retour en Dordogne depuis la Corrèze du 25 au 1er juillet 1944
    4. Le kampfgruppe "Brehmer (11ème SS P. div.) renforcée par la colonne du général Ottenbacher (11ème SS P. div) du 18 juin au 18 juillet 1944.

    Telles sont les raisons qui poussent à analyser finement les colonnes infernales allemandes qui ont été observées.

      

    Les crimes de la division Brehmer

    Destinée à se déplacer rapidement, cette division commandée par le général Brehmer était une unité SS motorisée légère (sans char mais avec des half-tracks) d'environ 6.000 hommes, dont une bonne partie, à commencer par les unités SS venait du front de l'Est. Elle disposait toutefois d'autos-mitrailleuses et d'artillerie, et d'armes collectives (mitrailleuses, mortiers,...) généralement montées sur engins semi-chenillés.

    l'une des particularités des hommes de cette division, c'est qu'ils avaient opérées des démonstrations de cruauté particulièrement monstrueuses sur le front de l'Est, dont la pendaison de masse devant les populations locales n'était que la plus bénigne. La démonstration la plus fréquente était celle de la torture, suivie de l'assassinat de leur victime dans sa propre maison, soigneusement mise à sac et dévalisée avant d'être incendiée de telle sorte qu'il ne reste que peu ou pas de traces des forfaits des bourreaux.

      

    Pour se couvrir, les hommes de Brehmer ont besogné en parfaite liaison avec la Police allemande, les phalangistes, voire avec la milice, qui était considérés comme des auxiliaires précieux des unités SS, et à ce titre approvisionnées en armes et en munitions par la Wehrmacht.

     


    Parmi les objectifs donnés à la Division Brehmer, il y avait, outre de tenter de casser toute résistance par l'effroi et la terreur, la chasse aux résistants et aux maquis, communistes ou gaullistes et également la chasse aux juifs et leur déportation en masse en vue de réaliser la solution finale. Pour les puristes qui contesteraient l'amalgame entre les atrocités de la division Brehmer et la milice et les phalangistes d'autre part, il y a lieu d'observer que la milice ne dépendait pas seulement du Gouvernement de Vichy, mais également du Commandement militaire régional de la Wehrmacht.

      

    Quant à la Hilfpolizei, elle dépendait de l'organisation de la police allemande-c'est à dire du commandement de la Gestapo, et à ce titre exécutait les ordres de l'état-major bSS. Ces deux organisations collaborationnistes exécutaient donc les instructions allemandes qui leur étaient données en utilisant les moyens de l'Administration française et les dénonciations, que ceux qui s'estimaient "de bons Français" leur délivraient à profusion, parfois contre argent comptant.

    Voici ci-après une localisation par ordre chronologique des crimes commis par la Division Brehmer en liaison avec la Police allemande entièrement contrôlée, faut-il le rappeler, par les SS:

    La localisation marquée d'une croix gammée des crimes commis par la division Brehmer
    Résistance, Maquis et Libération du département de la Dordogne
    Le numéro d'ordre est autant qu'il est possible celui du classement chronologique au moins du premier crime commis. Il correspond à l'ordre de la liste ci-après.
    Il est possible de télécharger une carte du département plus grande pouvant être éditée sans marge sur une page 21x29,7.

     

    1. Le 26-3-44: Dosile Georges, garagiste à Ribérac, est abattu par les SS pour aide à la résistance. De même de Jean-Léon Dupeyrat, luthier également fusillé puis brûlé dans sa maison incendiée. Lafaye, métayer de Dupeyrat de Ribérac, brûlé dans sa ferme par les SS. Après Ribérac, les SS de la division Brehmer investissent la ville de Mussidan et conduisent des otages à la prison. Ils expédient des colonnes infernales qui rayonnent dans tout le secteur pour exercer leurs talents de tortionnaire en liaison avec la phalange.
    2. Le 26-3-44: Dosile Gilbert, Robert Dubois, Nestor Duchez et Dupy Charles, tous deux garagistes, sont également abattus à St-Martin-de-Ribérac pour aide à la résistance.
    3. Le 26-3-44: Exécutions à St-Sulpice-de-Roumagnac de Barrat Marcel et Roger, Henri Duranthon Henri et Gilaude pour complicité avec les résistants.
    4. Le 26-3-44: Girard et Maurice Dumonteil sont fusillés à la Jemaye pour aide au maquis et leurs corps brûlés par les nazis. Eclancher Marcel est également arrêté pour la même raison et fusillé à Font-Chose (La Jemaye). Arrestation également d’Eclancher Abel, fermier aidant les maquis, fusillé à Périgueux.
    5. Le 26-3-44: 25 otages sont exécutés par la phalange (ou les bicots, ou Hilfspolizei) à Brantome.
    6. Le 26-3-44: Les SS investissent la ville de Mussidan et conduisent des otages à la prison.
    7. Le 26-3-44: Pris comme otage à Allemans, Bardisson René et Lafaye Antoine sont fusillés par les SS.
    8. Le 27-3-44: André Lamaud, spécialisé dans les faux papiers est pendu à Champagnac de Belair.
    9. Le 27-3-44: 25 otages sont arrêtés à Ste-Marie-de-Chignac. En fait, les otages ont été arrêtés par une escouade de la division Brehmer qui les a amenés au PC de la Gestapo selon le témoignage de Rachel Goldefer qui a été informée par l’officier, qui a arrêté son père de la rafle du lendemain. Les 25 otages arrêtés par une unité de la division Brehmer sont le lendemain fusillés par la phalange (ou les bicots) aux Rivières Basses et Capelo.
    10. Le 27-3-44: Lapeyronnie massacré à Quinsac.
    11. Le 27-3-44: 9 otages sont fusillés à St-Pancrace et un à Villars.
    12. Le 27-3-44: Massacre de plusieurs boulangers alimentant les maquis. parmi eux à St-Amand de Coly, Georges Lanoix, fusillé pour avoir aidé les maquisards. le 31-3-1944, Hector Frison est capturé, torturé et fusillé à St-Amand-de-Coly pour aide aux maquisards. Et encore, le 01-04-1944, Elie Deniysiack à St-Amand Coly cachait des véhicules du maquis dans sa ferme. Il est abattu et sa ferme incendiée.
    13. Le 27-3-44: A Condat-sur-Vézère (Firmin Coulier, tué dans sa maison ensuite incendiée). Le 31-3-1944, deux otages (Mouney, Georges Haupinot) sont fusillés à Condat-sur-Vézère. Et le 01-04-1944, André et Yvon Delbos, Paul Cérou et Léopold Laval sont fusillés.
    14. Le 27-3-44: Les nazis massacrent la famille Roby à St-Crépin de Richemont. Les parents et leurs enfants et le beau-père sont abattus.
    15. Le 28-3-44: Incursion d’un groupe de SS à Lempzours où Thomasson est tué à son domicile.
    16. 29-3-1944: A Sorges, est arrêté Paul Carreau , sergent FFI, qui est fusillé à St Clément. Nicolas Feyte, arrêté, mourra en déportation. Paul Garreau, boucher résistant, est arrêté par les Allemands et abattu dans les bois de St-Romain St-Clément.
    17. 29-3-1944: à Nantheuil, 4 réfugiés alsaciens sont abattus par les SS.
    18. 30-3-1944: Delord Louis est tué par la gestapo à Villac. Sa maison est incendiée. Au château de Villac, les SS tuent tous les habitants probablement en majorité réfugiés de confession juive et incendient le Château.
    19. 30-3-1944: Les SS de Brehmer s'acharnent sur la commune de La Bachellerie, en y exécutant 13 personnes. Les SS étaient très bien renseignés. Le lendemain, le château de Rastignac, sur le territoire de la commune de la Bachellerie est incendié après que les SS aient fait main basse sur 33 peintures (Van Gogh, Toulouse-Lautrec, Sisley, Cézanne, Manet, Renoir, Matisse…) qui y avaient été cachées. On ne les retrouvera jamais. Les 16 femmes et 17 enfants de confession juive qui y séjournent ont été expédiés à Drancy. Seules 4 femmes survivront, les 17 enfants ayant été exterminés dès leur arrivée à Auschwitz.
    20. 30-3-1944: A Auriac du Périgord, Henri Bonhomme, 44 ans, est torturé et achevé dans sa maison devant son épouse par les Allemands en tant que soutien de la Résistance. Ses métayers sont également abattus.
    21. 30-3-1944: Bonnefons, facteur à Azerat, tué pour aide au maquis. Massacre par la division B avec prise d'otages.
    22. 31-3-1944: La division Brehmer massacre et incendie le hameau de Nadaillac (Yvon Delbos, fusillé). Parmi les Otages fusillés Adrien Jardel.
    23. 31-3-1944: Accrochage à Thenon (Nadal jean, mort au combat). Blessé chez lui, à la Banargerie, M. Dubreuil est fusillé et jeté dans sa maison incendiée.
    24. 31-3-1944: Aubarbier et son épouse, tenancier l'auberge de Fanlac et propriétaires du Château de Lespicerie hébergeant l'Ecole des cadres FTP sont repérés, torturés et brûlés dans leur maison. Pilipenko, ancien militaire soviétique, lieutenant instructeur à l’école des cadres FTP mort à Fanlac contre la division Brehmer.
    25. Les 31-3-et 1-4-1944: A Montignac, 24 personnes sont fusillées ou déportées (tous les déportés sont morts dans les camps).
    26. 31-3-1944: Lajoinie Gaston, cultivateur de Thonac est torturé et fusillé à Valojoulx.
    27. 1-04-1944: A Terrasson, René Lascaud, secrétaire général de la mairie, soupçonné d’être en relation avec des résistants est torturé et abattu. 52 personnes civiles résistantes et juives sont arrêtées. Le Hameau de la Tranche est incendié parfois avec leurs habitants à l’intérieur des maisons (Bouzonie louis, Faurie Henri, Ferret Paul, Michaudel Etienne). Tous les otages arrêtées à Terrasson ont été fusillés.
    28. 1-04-1944: Clément Debet, fusillé et brûlé dans sa maison de Lacassagne pour ravitaillement du maquis.
    29. 1-04-1944: Guillaume Gerson, tué comme otage à St-Pierre-de-Chignac et Alexandre de Boisredon est fusillé pour avoir caché une famille juive.
    30. 1-04-1944: A Sainte-Orse, Jean Bousquet (Ste-Orse) est arrêté, torturé et fusillé par les nazis en sauvant 10 juifs. Les SS de Brehmer, qui ont investi le village à huit heures du matin ont tué un juif simple d’esprit dans le dos, et capturé 30 autres juifs dont ils ont tué 7 d’entre eux dans le dos. Toutes les maisons ayant hébergé des juifs ont été incendiées.

     

     

     

     

     

    1. 1-04-1944: A Hautefort, les SS fusillent 5 réfugiés juifs.
    2. 2-04-1944: A Génis, trois otages sont fusillés et leur maison incendiées.
    3. 2-04-1944: A Saint Rapahaël d’Excideuil, René Faurel est fusillé par les nazis
    4. A Rouffignac du 31 mars au 2 avril 1944, les SS de Brehmer fusillent 64 hommes, et il emmènent, sur l'ordre de Brehmer en personne, 66 hommes du village y compris les gendarmes en fusillant à Azerat M. Khantine, jeune professeur à l’Ecole Navale, reconnu d’origine juive. 16 jeunes et 4 gendarmes seront déportés en Allemagne. A partir de 17 heures, le village est soumis au pillage et au viol d'au moins une femme avant d'être incendié dans la nuit du 1er au 2 avril 1944. Tout le village est incendié à l'exception de l'Eglise, sans doute pour dissimuler une partie des atrocités auxquelles ils se sont livrés. Le martyre du village, très bien décrit et analysé par le cdrp de Bordeaux dans une page web intitulée "Rouffignac, les journées dramatiques du 31 mars au 2 avril 1944" sera porté à la connaissance du Monde entier et aura autant de retentissement que le massacre de 86 hommes à Villeneuve d'Ascq dans le Nord, qui s'est produit au même moment.

    Quel bilan tirer des opérations des colonnes infernales de la division Brehmer en Dordogne?

      

      

    Brehmer ou l'épouvante nazie: combien de suppliciés?

     

     

     

    Extrait du rapport des RG au Préfet Popineau
    Document enregistré dans les archives départementales de la Dordogne
    sous la référence (1 W 1815-2)

    A interpréter strictement les indications ci-dessus, on pourrait croire que le nombre des personnes suppliciées par les nazis s'élèveraient à 220 tués (non compris ceux des massacres de villages et de châteaux ou de maison incendiés) et quelques 88 personnes déportées, dont une proportion indéterminée de juifs expédiés notamment à Auschwitz.

      

    Mais il faut ajouter à ces exactions, les effectifs des hommes jeunes qui ont été déportés d'office en Allemagne au titre du Service du Travail obligatoire (leur nombre précis est inconnu) et ceux des résidents, notamment des alsaciens et réfugiés depuis l'Alsace – Lorraine, de confession juive qui ont été tués et déportés, dont le nombre exact est également inconnu.

      

    En effet, le mode d’exécution des juifs jetés ensuite dans les maisons et demeures incendiées les hébergeant (quand les incendies n’étaient pas sciemment provoqués directement) interdisait leur identification certaine.

      

    Et ce, d’autant plus qu’après les rafles intervenues depuis 1942, et leurs recensements dans les communes, les familles juives avaient souvent pris l’habitude de changer de commune.

      

    L'autorisation d'intégrer les éléments relevés par le blog d'Aschkel dans l'inventaire des faits de résistance en Dordogne a été demandé des responsables du site Aschkel, qui y ont donné leur accord.

      

      

    Ces évènements font en effet partie intégrante de l'histoire de la France.

     


    A ce propos, le Site Aschkel a déterré un rapport des Renseignements généraux au Préfet de la Dordogne, classé aux archives départementales sous la référence (1 W 1815-2) (12) (voir ci-dessus à droite), qui:

    1. qualifie les atrocités conduites dans le département de la Dordogne par la division Brehmer d'opérations de police....
    2. fait état de convois d'hommes arrêtés et expédiés en Allemagne, qui constitue,
    3. "pense le public, de véritables déportations".
    4. avance que, pour la population, "trop d'innocentes victimes sont tombées sous des balles aveugles, dit-on, et l'on s'étonne que le Gouvernement français n'ait rien fait pour mettre fin à ces représailles."

     

    1. A propos de nos concitoyens de confession juive, voici extrait de ce rapport officiel, ce qui y est écrit: "Les dernières opérations de police allemande ont durement éprouvé la communauté juive: 70 d'entre eux ont été fusillés, (ce chiffre n'est pas exact, car nombreux sont les cadavres qui n'ont pu être identifiés).
    2. On compte que 300 juifs, environ, ont été arrêtés dont la plupart ont été conduits à Paris, puis sur une destination inconnue. Les Juifs, qui se sentent traqués, essayent de quitter le département pour une région plus calme."

      

      

    L'overblog d'Aschkel estime à 116 le nombre des Juifs fusillés sur place et à 270 autres, essentiellement des femmes et des enfants, celui des juifs qui ont été déportés, en trois convois (n°71 à 73) après un court séjour au 35e Régiment d'artillerie de Périgueux, pendant la période allant du 24 mars au 3 avril 1944.

      

    Voici leurs noms: (13)

    • Convoi n° 71 du 13 avril 1944 pour Auschwitz: Dora Abelsonas, Rosa Kijokia et Kopel Ackermann, Salomon René et Suzanne Hesel Acsel, Berthe Marthe Allombert, Elisabeth, Hinda et Sonia Apelgot, Juliette Claire Azoulay ( ?), Ellen et Paulette Baer, Henriette Belkatowsky, Léo Beran, Lucien Bernard, Anna Bloch, Caroline Bloch, Elvira Jeanne Bloch, Georgette Bloch (?), Jeannine Bloch, Jules Bloch, Micheline Bloch, Paulette Bloch, autre Paulette Bloch, René Bloch, Simone Bloch (?), Jacques Blum, Golda, Laja et Jochwet Jeannette Borensztein, Berthe Cahen, Rose-Aline Cahen, Adrienne et Ernest André Coblentz, Sura Eisenberg, Berthe Elefant, Florette Feissel, Fanny, Gilbert et Isaac-Léon Frank, Claude, Françoise, Jean, Jeanne et Raoul Frohlich, Macha Gelcman, Liliane et Régine Gerst, Fanny Gintzburger, Mina Mirla Gold, Deborah Granat, Derzo et Edith Greif, Alice Grumbach, Isidore et Marie Grun, Cerf Grunbaum, Marguerite Grunfeld, Hélène Haas, Isaac, Léon et Rosa Hochmann, Sarah Isaac, Berthe et Salomon Israël, Théodore Izbichi, Bella, Claire et Léonie Kahn, Léonce et Lucie Kahn, Suzanne Kahn (Cohen/Cahen) ( ?), Daniel et Jenny Kirchenbaum, Jules Abraham Kirsch, Claire, Hélène et Pierre Kleinberg, Baïla Kohn, Colette, Rosette et Sarah Suzanne Krieger, Rose Lebendiger, Carmen Levy, Claude, Simone et Sylvain Levy, autre Simone Levy, Madeleine Levy, Mathilde Levy, Régine Reine Levy, Chana Eve et Maurice Lichtensztejn, Abraham Lipszyc dit Lipschutz, Annette et Hirsch Georges Lobschitz, Albertine Loeb, Fanny Loewenstein, Hélène Mandel, Eva Markusfeld, Alice Meyer, Arlette Meyer, Denise, Jenny, Lilly et Philippe Moch, Berthe Rebe et Régina Moses, Justine Jeanne et Sarah Mühlstein, Adrienne, Charles, Monique et Yves Netter, Abraham et Itta Neumark, Georges Pereyre, Antoinette et Rachel Poznanski, Herz Leyser Radzanowski, Aline Raphaël, Jeannette Reifler, Sala Scheer, Alfred, Cécile, Esther, Isaac, Jacques et Maurice Schenkel, Sarah Schneider, Amélie Andrée et Siegfried Schoemann, Ida et Paul Schupak, Joseph Schwartz, Ernestine et Jacques Schwarz, Danielle Seches, Jacques Singer, Jeanne Specht, Esther Spielmann, Chaïm Paul et Hana Stein, Chaja, Gilbert Georges et Simon Stessin, Edouard Sulzer, Dina et Wolf Turner, Bella et Sabina Vogelhut, Hélène Wachsman, Hélène Weber, Emile Weil, Fanny Weil, Florine Weil, Henri et Sarah Weil, autre Henri Weil, Marguerite et Lucie Weil, René Weil, Yvette Weill, Fanny Wolff, Rosa Wolff, Rywka Rose Wulkan.

     

     

     

    • Convoi n° 72 du 29 avril 1944 pour Auschwitz: Lina et Rosa Chrapaty, Abraham et Sarah Finkel, Jean et Léo Geismar, Hortense Israël, Joseph et Rosina Koch, Rosina Kornblitt, Alfred, Liliane et Lilly Levensohn, Isidore et Jean Levy, Struc et Rosa Marcovici, Fernand Mayer Dubus, Marcel Meyer, Simone Meyer, Alfred, Ignace et Jenny Jeanne Prinz, Cécile Reutenhauer, Riwka Rébecca Maria Rossinsky, Moïse Roth, Hermance et Jeanne Roueff, Albert, Léon et Sarah Scheuer, Marguerite, Otto et Thomas Schiff, Rachel Schutzmann, Lucie Schwob, Monique, Marie-France, Monique et Olga Tabet, Rachel Tannenbaum, Marie, Paulette et Saja Wachtel, Chana Zimberg.

     

     

     

     

     

     

    • Convoi n° 73 du 15 mai 1944 pour Kovno (aujourd'hui Kaunas, en Lituanie) ou Reval (aujourd'hui Tallinn, capitale de l'Estonie): Armand Ackermann, Chaïm Blum, Valerian Brenner, Léon Chouman, Paul Chrapaty, Max Mosek Ciup, Elie Cyperucha, Gustave Armand Dreyfuss, Sylvain Durlacher, Israël Felsen, Max, René et Simon Goldenberg, Miksa Max Greif, Roland Grellinger, Henri Grinberg, Sandor Gutreich, Richard Hammel, Henri Herzelikowicz, Jean-François Kahn, Bereck Kleidmann, Max Levy, Baruch Léon Netter, René Netter, Imré Yehouda Piontek, Isaac Reinesmann, Gaston Roueff, Georges Soffer, Adalbert Stessin, André, Jean et Pierre Sulzer, Mordka Sznejdermann, Jacob et Mozes Waldmann, Alexandre et Oscar Weich, Samuel Max Wulkan.

      

      

      

      

    Il suffit de retrancher de l'évaluation initiale des juifs suppliciés puis de rajouter ceux évoqués par le site Aschkel, chiffres apparemment confirmés par les Renseignements généraux de la Dordogne, pour avancer de façon raisonnable un chiffre approchant les 700 victimes en une semaine des "opérations dites de Police" de la division Brehmer, le chiffre des tués (juifs ou non) dépassant très largement le chiffre de 300.

      

    Ce qui s'est passé cette semaine là en Dordogne relevait bien de l'expédition punitive sciemment pensée et organisée et non pas d'une opération de police.

      

      

    Au demeurant, on ne peut que relever, en lisant la carte de ces opérations punitives qu'elles ont toutes eu lieu au Nord, à l'Est et à L'Ouest de Périgueux, les opérations punitives sur Rouffignac et Ste-Marie-de-Chignac se situant seules au sud-est et à proximité de Périgueux, et non pas au Sud du département de la Dordogne, où les colonnes de l'épouvante de Brehmer auraient du affronter en bataille rangée les maquis très structurés de l'Armée Secrète avec des pertes très probablement sérieuses.(L'ORA informée de cette opération les attendait de pied ferme.)

    Cette fois, le bilan est un peu plus précis: il n'y a certes que deux maquisards tués au combat, mais on déplore avec les juifs fusillés quelques 324 fusillés, 358 déportés en Allemagne, dont au moins 270 juifs déportés dans les camps d'extermination, un nombre indéterminé de jeunes déportés en camp de travail ou en camp de concentration (comme Dora par exemple qui confondait les deux activités) et outre au moins de 6 maisons incendiées, deux châteaux, un hameau et un village sauf son église.

      

      

      

    Cette semaine de l'épouvante en Dordogne servira aux Résistants et invitera à la réflexion la chaîne de commandement militaire des maquis. Elle constituera un levier puissant pour réformer la structure de commandement des maquis. D'avril à mai 1944, les maquis vont se restructurer et s'organiser en Dordogne pour se porter secours mutuellement en accroissant leur mobilité.

      

    La division "Das Reich" et le Kampfgruppe "Wilde"

    L'organisation de groupes de SS ou de soldats chargés de massacrer les populations des territoires occupés (ou Einsatzgruppen d'environ 3000 homme chacun) par le Reich a une longue histoire qui a débuté avec l'Anschluss. Une histoire qui a pris un essor terrifiant d'abord sous l'autorité d' Heydrich lors l'occupation de la Pologne, puis sous celle d'Himmler lors de l'envahissement de l'U.R.S.S..

      

    Deux de ces groupes, ont fonctionné en Pologne en ne tuant pas que des juifs mais également tous les intellectuels, officiers et cadres du pays qui tombaient entre leurs mains y compris des membres du clergé. Par la suite, et pendant même le pacte de non agression germano-soviétique, quatre de ces groupes ont été mis sur pied pour opérer derrière les lignes d'attaque nazies envahissant l'U.R.S.S.

      

    C'est dans ce contexte très bien décrit par les pages de Wapedia consacrées aux Einsatzgruppen que la division das Reich a participé aux opérations d'extermination ethnique menées dans le secteur de Minsk.

    Durement malmenée lors de la bataille de Koursk (du 5 juillet au 23 août 1943) par l'Armée rouge, qui a mis en échec l'opération "citadelle", la division "das Reich" va s'installer dans la région de Montauban afin de reconstituer les hommes et les moyens qui lui manquent. 9.000 conscrits âgés de 17 et 18 ans, dont une forte proportion de "malgré nous" alsaciens-lorrains y sont incorporés par amalgame entre conscrits et anciens expérimentés et son équipement et entraînement n'étaient pas achevé à la date du 6 juin 1944.

    Bien avant le débarquement en Normandie, l'entraînement des troupes SS de la division das Reich avaient donné lieu à des représailles souvent sanglantes dans les départements du Tarn et Garonne et du Lot, dans lesquelles le Sturmbahnführer Adolf Dickmann, commandant le 1er bataillon du régiment "Der Führer" s'était ilustré.

      

      

    Structure de "Das Reich"

    Cette division SS a eu un lourd passé répressif. Partioculièrement, le général Heinz Lammerding s'était illustré dans la répression des populations civiles. En février 1944, Lammerding avait donné l'ordre à la brigade SS "Laugermacht" de brûler les maisons de Waskowzy, Mitkowzy et Klumbwka (en URSS) pour incendier leur maison. En 1941, "Das Reich", dans le raffinement de l'horreur, avait détruit la capitale de la Yougoslavie et massacré 17.000 de ses habitants. "Das Reich" s'était installée près de Montauban après avoir transité par le camp de Sauge (près de Bordeaux) pour se rééquiper particulièrement en chars lourds et pour assurer le formation et l'entrainement des jeunes recrues allemandes et alsaciennes levées au debut de l'année 1944.

     

     

    Elle comprenait:

      • Un régiment blindé, le SS panzer régiment "das Reich" comportant 5 bataillons de chars de quatre compagnioes chacun. C'est cette unité, avec ses ateliers mobiles de maintenance, qui montera en Normandie à partir du 12 juin en empruntant d'abord la RN10 de nuit.
      • deux régiments de panzergrenadiere (grenadiers portés sur engins blindés généralementr semi chenilés) comportant chacun trois bataillons de 4 compagnies chacun et de trois compagnies autonomes (reconnaissance et services.

      • Il s'y ajoute le 3ème SS Panzergrenadierregiment "Deutschland" et la 4ème SS Panzergrenadierregiment tristement célèbre "der Fürher" dont les 4 compagnies du 1er bataillon

     

    Affiche du préfet de Dordogne, Maxime Roux, appelant la population à manifester sa joie et à pavoiser les habitations à l'occasion de la capitulation sans conditions de l'Allemagne.
    Inspecteur d'académie à Périgueux, chef des maquis de Dordogne, Maxime Roux devient "Préfet de la Résistance" le 8 juin 1944 et officiellement préfet de la Dordogne le 20 août 1944. Il conservera ce poste jusqu'à son départ pour le Cher en avril 1946.

    Résistance, Maquis et Libération du département de la Dordogne

     

     

     

     

    • dirigé par le commandant Dickmann, étaient respectivement commandées par les lieutenant Scholz (1ère) et Schwartz (2ème);, par le capitaine Otto Kahn (3ème), qui ordonnera la massacre d'Oradour-sur-Glane, et pour la quatrième compagnie, le lieutenant Rosenstock.
    • Enfin la Panzerartillerierégiment, dotée de nombreux canons d'assaut automouvant destinées à soutenir les panzergrenadiere et les unités de service.

     

    Les ordres de von Runsted

    Le 8 juin 1944, après avoir obtenu le feu vert d'Adolph Hitler, le maréchal von Runstedt, commandant d'OB-West, ordonne à la 2ème SS Panzer Division de rejoindre le front de la Normandie mais en apportant préalablement son concours à la lutte contre le terrorisme, ce qui doit la conduire à traverser le Lot et la Corrèze, voir si elle rejoint l'axe routier de la RN 21, à traverser en partie la Dordogne.

     

     

     

     



    Dans son journal de guerre (KTB/Ob. West, XIII-f Anl. 159 et XIV-f), le maréchal von Rundstedt livre les explications suivantes: "Le développement des bandes dans le Massif central pendant ces derniers jours exige l’emploi immédiat et impitoyable de forces plus importantes. [J'ordonne] de mener des actions de grande envergure contre les bandes dans le sud de la France avec la plus extrême vigueur et sans ménagement. Le foyer d’agitation qui persiste dans cette région doit être définitivement éteint.

     

     

     


    "Le résultat de l’entreprise est de la plus haute importance pour l’évolution ultérieure de la situation à l’Ouest. Dans ce genre d’opération, un demi-succès ne sert à rien. Il faut écraser les forces de résistance au moyen d’attaques rapides et enveloppantes. Pour le rétablissement de l’ordre et de la sécurité, les mesures les plus énergiques devront être prises afin d’effrayer les habitants de cette région infestée, à qui il faudra faire passer le goût d’accueillir les groupes de résistance et de se laisser gouverner par eux. Cela servira en outre d’avertissement à toute la population".

    L'essentiel des exactions nazies mises en œuvre à la suite de ces ordres, se sont déroulées dans les départements voisins à l'Est de la Dordogne, à savoir, le Lot et la Corrèze. Néanmoins, une partie de la bataille engagée pour entraver et affaiblir par harcèlement la progression de la 2ème SS Panzer Division se déroulera effectivement dans la partie sud du département de la Dordogne, très structuré militairement comme on l'a déjà souligné.



    Notes sur les Sources:

    1. «1944 en Dordogne», de Jacques Lagrange, éditée par Pilote 24 Edition à Périgueux.
    2. "Dictionnaire de la Résistance en Dordogne" de Jacques Lagrange, éditée par Pilote 24 Edition à Périgueux
    3. "Les résistants, l'histoire de ceux qui se refusèrent" de Robert Ballot aux Editions Larousse (p. 79)

     

    1. Terrasson et vous.
    2. Le massacre de Saint-Orse.
    3. Terrasson, dans le Périgord noir.
    4. Histoire de la ville de Terrasson.
    5. CHARLES LOUIS MANGOLD, alias "BROSSARD", alias "COMMANDANT VERNOIS"
    6. le cénotaphe du mur des fusillés à la caserne du 35ème.
    7. France d'abord, Dordogne (A.N.A.C.R.)
    8. Rachel Goldefer raconte et témoigne des crimes de Sainte-Marie-de-Chignac, répertoriés"7 AV 59" aux archives départementales.

     

    1. Le blog du site aschkel consacré à la Dordogne.(cliquer d'abord sur Documents, puis ensuite sur Caisse 7)
    2. L'autorisation d'intégrer les éléments relevés par le blog d'Aschkel dans l'inventaire des faits de résistance en Dordogne a été obtenue des responsables du site Aschkel. Ces évènements font en effet à l'évidence partie intégrante de l'Histoire de la France.
    3. "La guerre secrète, ou le rempart des mensonges, le jour J et la fin du IIIème Reich", par Anthony Cave Brown, (Editio Pygmalion, p. 300).
    4. Pour plus de détails, on peut consulter un ouvrage de Bernard Reviriego intitulé "Les Juifs en Dordogne. 1939-1944. De l'accueil à la persécution", édité en 2003 par les Editions Fanlac. les noms de plus de 1700 juifs résidents ou réfugiés de Dordogne qui ont été déportés y sont évoqués.
    5. Rappelons pour mémoire que le massacre d’Oradour-sur-Glane (en Hte-Vienne)a eu lieu le 10-6-1944.

     

    SOURCES

    http://www.ww2-derniersecret.com/Aquitaine/24-3.html

     

     

     

     

     

     

     

     

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