•   
      
     
     

     RESISTANCE

     

     

    Jean-Marie VICO 

     

    Photo collection Jacques Vico

     


    Il a seulement 16 ans lorsqu'il s'engage dans la Résistance en 1940. Il entre en 1942 dans l'Organisation civile et militaire (OCM). Avec son frère, il organise un dépôt d'armes à l'Abbaye d'Ardenne, soutenu par ses parents. Dans sa famille, neuf personnes sont engagées : les deux parents et les sept enfants. Aux côtés de son frère Jacques , Jean-Marie devient instructeur dans l'OCM et poursuit ses études au collège où il prépare les Arts et Métiers jusqu'en décembre 1943. Alertés par l'arrestation de leurs parents, le 16 décembre 1943, les frères Vico ont évacué le dépôt d'armes, à travers champs, chez un futur résistant dans le quartier de la Maladrerie (rue du Clos-des-Roses). Elles seront stockées près des pépinières de Robert Kaskoreff , chef de l'OCM, à l'intérieur des carrières de pierre. Ces armes serviront pendant la bataille de Caen. Après avoir retrouvé son frère par hasard près de Vire chez un autre résistant, Jean-Marie Vico rejoint, le 8 juin 1944, le commandant Léonard Gille de la compagnie Fred Scamaroni. Il participe à la libération de Caen jusqu'au 18 juillet. Puis, il reprend la ferme en main après l'avoir réparée puisque le père est en camp de déportation à Mauthausen jusqu'en mai 1945. Deux ans après la fin de la guerre, il a dû renoncer aux études. Il dirige l'exploitation agricole de la famille et crée la sienne. Il sera maire et commissaire aux comptes d'une banque agricole.

     

    Source:

     

    http://www.crdp.ac-caen.fr/360Arro/pages/ressources/ress_V.htm

     Vous avez entendu sa voix au début du film Le Prix de la Liberté.
    Dès juin 1940, alors qu'il n'a que 17 ans, Jacques Vico s'engage dans la Résistance animé de fortes convictions qui lui font rejeter la présence des occupants et aussi l'ordre et la force incarnés par le nazisme hitlérien [ses premières actions consistent à distribuer des journaux clandestins de résistance et des tracs anti-Allemands], au sein du groupe Robert, qui deviendra lr réseau Hector.
      
    En 1942, il s'engage dans un régiment de cavalerie, dans la zone sud encore non-occupée mais est démobilisé en novembre avec l'occupation de toute la France par les Allemands.
      
    Revenu à Caen, il entre alors dans l'Organisation civile et militaire (OCM) et le responsable caennais, le colonel Kaskoreff, lui demande d'organiser un important dépôt d'armes à l'abbaye d'Ardenne, située près de Caen à Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, dans la ferme où résident ses parents. Grâce à sa formation militaire, il sera aussi l'instructeur de presque tous les responsables de l'OCM du Calvados, avec Robert Castel tué à la libération de Caen.
      
    C'est toute la famille Vico qui est dans la Résistance mais chacun garde le secret indispensable. Le père de Jacques qui est maire de Saint-Germain-la-Blanche-Herbe est arrêté le 16 décembre 1943 pour avoir fourni de fausses cartes d'identité à des réfractaires du STO.
      
    Il sera déporté à Mauthausen. Jacques, aidé de son frère Jean-Marie et de leurs camarades, réussit à évacuer les armes entreposées à l'abbaye que les Allemands allaient fouiller.Madame Francine Vico, sa mère, est arrêtée par la gestapo et incarcérée plusieurs mois à la prison de Caen. Jacques continue dans la Résistance dans la Sarthe et l'Heure-et-Loire.
      
    À partir de juin 1944, Jacques participe aux combats pour la libération de la France dans la compagnie FFI Fred Scamaroni à Caen, puis il s'engage dans la 2e DB de Leclerc à Avranches jusqu'à la victoire de mai 1945.

    Jacques Vico consacre une grande partie de son temps, depuis des années, à transmettre aux jeunes collégiens et lycéens le message de la Résistance : courage, liberté, générosité, respect des hommes car ce sont les valeurs qui font dit-il que "la Résistance a une dimension éternelle et universelle".

    et

     

     

     
      
      
    Jacques Vico et les fusillés de la prison de Caen


    A propos des fusillés de la prison de Caen, le 6 juin 1944, un témoignage très émouvant de Jacques Vico , résistant.
     

    Extrait du film : "Les sanglots longs des violons de l'automne".

      

    Ce film de Jacques et Rodolphe Rutman porte le titre de l'un des deux vers extraits du poème de Verlaine que la BBC va diffuser à Londres le 1er juin 1944, avec 27 autres messages personnels pour informer la résistance française de l'imminence d'un débarquement des Alliés en France. 

     

    Après la défaite de 1940, Anglais et Français vont travailler de concert pour mettre en place des structures de renseignement dont le rôle sera capital avant et pendant le Débarquement allié. En Normandie, la Résistance s'est révélée particulièrement virulente avec ses réseaux de sabotages et de renseignements français ou alliés, chargés de rassembler les informations sur les défenses allemandes, les plans de constructions du Mur de l'Atlantique, les positions des rampes de lancements des V1 et des V2…
     

    Qu'ils aient rejoint l'Angleterre ou qu'ils soient restés sur place dans la clandestinité, les témoins du film n'avaient qu'une idée : continuer à se battre pour l'honneur de la France.

     

    Le DVD est disponible auprès de la société 13 Productions (13prod@13production.com - http://www.13production.com).

      

      

     

    Partager via Gmail Delicious Pin It

    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique