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Par Dona Rodrigue le 19 Janvier 2013 à 22:00
Les journaux de province regorgent d’avis de recherche, de parents éplorés ayant perdu leurs enfants, de couples désunis, de vieillards perdus, comme ce maire de Crève-cœur, en Seine-et-Marne,
dont l’épouse a disparu près d’un des
ponts de la Loire, ou telle famille du Mans ayant confié, dans son désarroi, une enfant de dix ans à la sauvegarde de l’équipage d’un camion-citerne de l’armée.
Un ingénieur de la SNCF parcourt les quais de Matabiau à Toulouse à la recherche de son épouse perdue en gare de Troyes le 13 juin.
Un percepteur de la Loire a vu disparaître toute sa famille, le 8 juin, du côté de pont-Sainte-Maxence.
Il en est sans nouvelles depuis.
Un émigré italien a perdu sa mère Philomène, soixante-deux ans, à Orly sur la route de Paris
Les enfants pris en voiture par les convois militaires ne sont pas toujours signalés. Les réfugiés pouvaient-ils demander à rentrer sans avoir obtenu des nouvelles des membres de leur famille disparu ?
Longtemps les journaux français seraient à la recherche, sous forme de petites annonces, des enfants perdus de l’été 1940.
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