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Par Dona Rodrigue le 8 Août 2012 à 23:59
Forces françaises de l'intérieur, (FFI) Période 1944 – 1944 Pays France Allégeance France Taille 400 000 personnes Composée de • Armée secrète
• Organisation de résistance de l'armée
• Francs-tireurs et partisansGuerres Seconde guerre mondiale Batailles Bataille des Glières
Bataille du Vercors
Bataille du Mont Gargan
Bataille de ParisCommandant historique Pierre Kœnig modifier Les Forces françaises de l'intérieur (FFI) est le nom générique donné en 1944 à l'ensemble des groupements militaires de la Résistance intérieure française qui s'étaient constitués dans la France occupée : l'Armée secrète (AS) (regroupant Combat, Libération-Sud, Franc-Tireur), l'Organisation de résistance de l'armée (ORA), les Francs-tireurs et partisans (FTP), etc.
La dénomination commune de FFI n'était pas destinée seulement à unifier et à donner un cadre "légal" aux forces de la Résistance intérieure, mais aussi à les structurer de manière hiérarchique. Les FFI furent ainsi placées en mars 1944 sous le commandement du général Kœnig et l'autorité politique du GPRF du général de Gaulle.
Les FFI jouèrent un rôle non négligeable dans la préparation du débarquement allié en Normandie de juin 1944 et dans la libération de la France. Le commandant des forces alliées en Europe, le général Eisenhower estima l'aide apportée par les FFI à l'équivalent de quinze divisions régulières[réf. nécessaire]. Les effectifs des FFI étaient de 100 000 en janvier 1944, 200 000 en juin et 400 000 en octobre[1]
A l'issue de la libération de la France, les FFI s'intégrèrent ensuite dans l'armée française régulière, en particulier au sein de la première armée du général de Lattre, dans le cadre de ce qui a été appelé à l'époque "l'amalgame" des Résistances intérieure et extérieure.
Commandement central des FFI
EMFFI
L'État-major des Forces françaises de l'intérieur (EMFFI), créé en avril 1944, est dirigé par le général Marie Pierre Koenig. Dès avant, le GPRF avait désigné des délégués militaires.
Délégués militaires
- Un Délégué militaire national (DMN) en France :
- commandant Pierre Marchal « Hussard »
- commandant Louis Mangin « Losange » (1943-1944) ; adjoint Jacques Chaban-Delmas « Arc »
- commandant Maurice Bourgès-Maunoury « Polygone » ; adjoint Jacques Chaban-Delmas « Arc »
- colonel Paul Ély « Algèbre »,
- général Jacques Chaban-Delmas « Arc »
- Deux Délégués militaires de zone (DMZ), mis en place par le BCRA à l’été 1943 : 12 Délégués militaires régionaux (DMR).
- DMZ Nord:
- commandant Pierre Marchal « Hussard » (1943),
- général Jacques Chaban-Delmas « Arc » (1943),
- colonel André Rondenay « Lemniscate », "Jarry" (1944).
- DMZ Sud:
- colonel Paul Ély « Algèbre » (1943),
- commandant Maurice Bourgès-Maunoury « Polygone » (1944).
- DMZ Nord:
- Des Délégués militaires départementaux (DMD).
COMAC
Le COMAC ou Comidac, censé regrouper à la fois des représentant d'Alger (CFLN-GPRA) et des résistants de l'intérieur (CNR). Les membres sont les suivants :
- Mouvements de zone sud :
- Maurice Chevance-Bertin,
- Maurice Kriegel-Valrimont
- Mouvements de zone nord :
- Jean de Vogüé « Vaillant ».
- Front national :
- Représentant du CNR :
- Chef de l'état-major national des FFI :
- Général Pierre Dejussieu,
- Alfred Malleret, représentant des FFI.
- Délégué militaire national représentant le CFLN d'Alger : Conseiller technique : général Georges Revers.
- Louis-Eugène Mangin,
- Jacques Chaban-Delmas.
Un autre Comidac existe à Alger.
Organisation régionale des FFI
L'état major des FFI a nommé, dans chacune des régions qu'il a définies :
- un commandant régional des FFI,
- un délégué militaire régional (DMR), avec un surnom géométrique : carré, circonférence, diagonale, ellipse, hypothénuse, orbite, polygone, pyramide, etc.)[2],
- un responsable des opérations aériennes (COPA) ensuite appelé Section des Atterrissages et des Parachutages (SAP) à partir de novembre 1943 environ, avec un surnom venant des titres : « Archiduc », « Pacha », « Pape », « Sultan », etc.
Ces chefs, arrivant dans des régions qu'ils ne connaissaient souvent pas, n'ont parfois joué qu'un rôle de vague coordination, le véritable pouvoir opérationnel restant souvent entre les mains des chefs des réseaux locaux et des maquis.
La plupart des chefs régionaux des FFI et des DMR ont été faits compagnon de la Libération.
ZONE SUD
Région R1 : Rhône-Alpes (Lyon).
- Commandant FFI R1 :
- colonel Albert Chambonnet[3],[4].
- Alban Vistel[5],[6].
- DMR R1 :
- Maurice Bourgès-Maunoury « Polygone »[7],[8]. Adjoint : Charles Gaillard « Triangle ».
- Paul Leistenschneider « Carré »[9],[10].
- Chef du Service d'opérations aériennes (ou section atterrissages-parachutages, SAP) :
- Paul Rivière « Galvani » et « Marquis » [11],[12].
- Pierre-Paul Ulmer[13],[14].
Région 2 : Provence-Côte d'Azur (Marseille) - R2 couvre : Alpes-Maritimes, Bouche du Rhône, Basses Alpes, Gard, Hautes Alpes, Vaucluse, Var
- Commandant FFI R2 :
- Robert Rossi[15],[16],[17].
- Jacques Renard « Turpin »[18],[19].
- Henry Simon[20],[21].
- DMR R2 : Responsable atterrissages-parachutages : Camille Rayon « Archiduc »[23]. Adjoints Petitjean « Binette » et Gaillard « Triangle ».
- Robert Burdet « Circonférence »[22].
Région R3 : Languedoc-Roussillon (Montpellier) - R3 couvre : Aude, Aveyron, Hérault, Lozère, Pyrénées orientales
- Commandant FFI R3 : (...)
- DMR R3 :
Région R4 : Sud-Ouest (Toulouse) - R4 couvre : Lot, Lot-et-Garonne, Tarn, Tarn-et-Garonne, Gers, Hautes-Pyrénées, Ariège et Haute-Garonne
- Commandant FFI R4 :
- Serge Ravanel (communiste).
- Jean-Pierre Vernant « colonel Berthier »[28]. Adjoint[29] : Commandant Sarda de Caumont, « Rosette »[30].
- DMR R4 : Colonne R4 dite «FFI de Toulouse»[33] : colonel Maurice Redon « Durenque ».
Région R5 : Limousin (Brive-la-Gaillarde puis Limoges) - R5 couvre : Corrèze, Creuse, Dordogne, Vienne, Haute-Vienne
- Commandant FFI R5 :
- colonel Maurice Rousselier « Rivier »[34],[35].
- DMR R5 : Chef SAP : Alain Grout de Beaufort[38].
- Eugène Déchelette « Ellipse »[36],[37].
Région R6 : Auvergne (Clermont-Ferrand) - R6 couvre : Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy de Dôme voir aussi sud du Cher
- Commandant FFI R6 :
- DMR R6 :
- Chef de la Section des Atterrissages et des Parachutages (SAP) :
Zone nord
En zone Nord, les régions étaient définies par des lettres.
Région P (Paris)
- Commandants des FFI RP : (..)
- DMR RP : André Boulloche « Segment » (X-Pont, ingénieur, compagnon de la Libération, futur député et ministre SFIO-PS)[50] mais il est arrêté.
Région A (Amiens) - La région A couvre : Aisne, Nord, Pas-de-Calais, Somme et Seine-inférieure.
- Commandant des FFI RA :
- Chef d'état-major FFI RA :
- Jean Lejeune « Bastien »[55],[56].
- DMR RA : Responsable du BOA RA : Jean-Pierre Deshayes[61].
- Chef Section des Atterrissages et des Parachutages (SAP) RA : Paul Rivière (compagnon de la Libération)[12].
Région B (Bordeaux) - La région B couvre : Basses-Pyrénées, Landes, Gironde, Charente-Maritime, Vendée, Deux-Sèvres.
- Commandant des FFI RB :
- DMR RB : chef du Bureau des opérations aériennes (BOA) RB : Guy Chaumet[68].
- Claude Bonnier, « Hypoténuse »[64],[65],[66]. Adjoint : Jacques Nancy « Sape »[67]
- Gaillard, « Triangle ».
Région C (Châlons-sur-Marne) - La région C couvre 8 (ou 6 ?) départements de l'Est de la France, dont l'Alsace et la Lorraine.
- Commandant des FFI RB :
- Gilbert Grandval[69],[70]. Adjoint : Jean Bertin[71]
- DMR RC :
- André Schock « Diagonale »[72].
- Gilbert Grandval « Planète »[73].
- Chef du Bureau des opéations aériennes (BOA) : Effectif : "Les effectifs militaires de la Région C sont de l’ordre de 30 000 hommes à l’été 1944 dont 2 500 maquisards mais assez pauvrement armés"[74]. Bilan : « De juin à septembre 1944 plus de 1 000 câbles ont été échangés avec l’État-major du général Kœnig, commandant des FFI et on dénombre 700 sabotages ou action de guérilla dans la Région C. »[75]
- Michel Pichard (compagnon de la Libération).
Région D (Dijon) - La région D couvre : Bourgogne, Franche-Comté)
- Commandant des FFI RD :
- Colonel Baruteau[76]
- Claude Monod[77],[78].
- DMR RD : Effectifs : 25 000 hommes, selon Claude Monod[79] ou 22.000 [80].
- Pierre Hanneton « Ligne ».
- Davout d'Auerstaedt « Ovale ».
Région M (Le Mans)
- Zone : la région M est la plus grande région FFI comprenant 14 départements (Normandie, Bretagne, Anjou). Elle est donc ensuite divisée en deux régions de 7 départments chacune : M1 et M2[81]
- Commandant des FFI RM : (..)
- DMR RM :
- Valentin Abeille « Fantassin » puis « Méridien »[82],[83]. Il a pour adjoint le chef FFI Maurice Guillaudot (compagnon de la Libération).
- Kammerer « Parallèle »[84],[85].
- Chef d'opérations aériennes de la région M :
Sous région M1 - La sous-région M1 couvre : Orne, Sarte, Mayenne.
- Chef des opérations aériennes M1 et M4 : Gros (vers juin 1944) puis Croisé (vers juin 1944)[85].
Sous-région M3 - La sous-région M3 (Bretagne) couvre : Finistère, Côtes-du-Nord, Morbihan, Ille-et-Vilaine.
- Commandant des FFI : Délégué militaire régional : (..)
- général Audibert (?),
- colonel Eon.
Sous-région M4 - La sous-région M4 couvre : Calvados, Manche, Eure.
- Chef des opérations aériennes M1 et M4 :
- Gros (vers juin 1944)
- Croisé (vers juin 1944)[85].
Sous-région Pays-de-Loire, Anjou, Normandie
- Commandant des FFI : (..)
- Délégué militaire régional pour les Pays de Loire, l'Anjou et la Normandie : Jean-François Clouet des Pesruches « Orbite » [88],[89].
- Effectifs : selon le site de l'ordre de la Libération : "Au moment où la 3e armée américaine du général Patton et la 9e armée US pourchassent l'ennemi vers Chartres et Orléans, "Orbite" est un auxiliaire précieux pour protéger les flancs des armées alliées à la tête de 2 500 FFI armés par les récents parachutages d'armes organisés par ses soins."[89]
ORGANISATION DES FFI
Méthodologie
- La liste des chefs départementaux des FFI est difficile à établir car fluctuante au grès des arrestations et des combats. Il peut y avoir des confusions entre chef des FFI (chefs aux profils militaires) et chef des Comités départementaux de Libération (CDL) (chefs aux profils plus civils).
- Nous les avons regroupés, par facilité selon les régions administratives actuelles de la France (éventuellement différentes de "régions" de la Résistance).
- Cette liste illustre bien la diversité de la Résistance, d'où l'intérêt de retrouver la profession et l'engagement politique de ces hommes :
- Il apparaît que les chefs départementaux des FFI portaient souvent le grade de commandant ou de colonel de la Résistance.
Ile de France (Région P1)
- commandant régional des FFI : Pierre Pène dit Périco (X1922, ingénieur colonial, résistant OCM, compagnon de la Libération) mais arrêté en avril[90]. Puis Henri Rol-Tanguy (ouvrier communiste (CGT), résistant FTP, compagnon de la Libération) à partir du 1er juin 1944[91].
- département de la Seine (dont Paris) :
Commandant des FFI : colonel Teissier de Margueritte[92], « Lizé »[93],[94],[95]. Et aussi Aimé Lepercq (ingénieur, directeur de sociétés, résistant OCM), "De septembre 1943 jusqu'au 8 mars 1944, date de son arrestation par la Gestapo, il est le premier commandant des forces paramilitaires puis des Forces Françaises de l'Intérieur (FFI) de Paris."[96]
Commandant secteur Nord : (..) Commandant secteur Est : (..) Commandant secteur Ouest : (..) Commandant secteur Sud : (..)
Chef du Comité parisien de la Libération : André Tollet (ouvrier tapissier, communiste, secrétaire de l’Union des Syndicats CGT clandestins de la Région parisienne).
Commandant des FFI S&O Nord : Philippe Viannay (étudiant catholique de droite, fondateur du réseau Défense de la France)[91]. Commandant des FFI S&O Sud : Jacques Pastor (agrégé de sciences naturelles, communiste, résistant Front National)[91][97].
- Seine-et-Marne :
Commandant des FFI : Hubert Desouche, dit Dugas (résistant de Turma-Vengeance)[91].
- Oise :
Commandant des FFI : Fromont (ou Fromonot) Monturat, dit Dupont (résistant de CDLR)[91].
Région Nord-Pas-de-Calais
- Nord :
- Pas de Calais : chef FFI : (..)
Président du CDL du Pas-de-Calais : Gaston Dassonville (élu novembre 1943) (il sera également chef régional des FFI, lire plus haut sur l'organisation régional).
Région Picardie
- Somme :
- Aisne :
- Oise :
Région Champagne-Ardennes
- Marne : commandant Pierre Bouchez (résistant de CDLR, officier de réserve, responsable patronal de Reims).
Le Président du Comité départemental de Libération (CDL) est Michel Sicre (syndicaliste communiste).
- Ardennes : commandant Fournier (garçon coiffeur, résistant de l'OCM).
Président du Comité départemental de Libération (CDL) : docteur Jullich (ancien président radical-socialiste du conseil général).
- Haute Marne : colonel de GROUCHY (résistant de l'ORA, officier à la retraite).
Président du CDL : Robert Vauthier (Parti socialiste).
- Aube : commandant Alagiraude (directeur du Centre de libération des prisonniers de guerre de Troyes, résistant de l'Armée secrète).
Président du CDL : Gabriel Thierry (Libé-Nord).
Région Lorraine
- Meuse : Yvan Beausire dit Leclerc (ancien chef des groupes F.F.I. et du maquis de Senon).
- Vosges : Commandant Gonand (chef du 4e Groupement des F.F.I. des Vosges)[98], Auguste Delafenêtre, responsable du 2e groupe des F.F.I. des Vosges[99] .
- Meurthe-et-Moselle : Charles Thomas dit César (ancien capitaine de régiment étranger).
- Moselle (annexée au Reich) : Alfred Krieger dit commandant Grégor (résistant du réseau Mithridate)[100].
Région Alsace (annexée au Reich)
FFI illkirch.. Alsace
(...)
Région Franche-Comté
- Haute-Saône : Paul Guépratte.
- Doubs :
- Jura : commandant Foucaud (officier d'active) (tué en avril 1944). Puis en mai 1944 : Romuald Vandelle « commandant Louis » ( polytechnicien, compositeur de musique).
Région Bourgogne
- Saône-et-Loire :
Chef CDL : (..)
- Côte d'Or :
- colonel Pratt (officier, résistant ORA). Adjoint : commandant aviateur Balay (officier, résistant ORA). En mai 1944, le colonel Pratt et le commandant Balay sont arrêtés et déportés. Le nouveau chef FFI est le colonel René Alizon « commandant Guy » (officier d'artillerie, rejoint l'ORA)[101].
Chef CDL : (..)
- Nièvre : le Colonel Roche « Moreau » (chef de Libération Nord).
Président du CDL de la Nièvre : Pierre Gauthé.
- Yonne :
- Marcel Choupot « commandant Chollet » nommé en mai 1944, puis fusillé par les Allemands en août 1944.
- Adrien Sadoul « Colonel Chevrier ». FFI de l'Yonne deviennent le 1er Régiment du Morvan (à préciser).
Chef CDL : (..)
Région Centre
- Loiret :
- Cher-Nord : le colonel "Colomb" (Arnaud de Vogüé).
- Indre : le colonel Chomel.
- Eure-et-Loir : Pierre July
- Loir-et-Cher :
- Indre-et-Loire :
Région Haute-Normandie
- Seine-maritime : lieutenant colonel Michel Multrier (polytechnicien et officier, chef de FORA de la Seine-Inférieure).
Chef du CDL : Guénard (Front national (résistance)).
"Effectifs de la Résistance en Seine-Inférieure : 15 octobre 1943, 3800 hommes et femmes. 1er juin 1944, 10 330 hommes et femmes. (..) Le 20 juin 1944, les FFI disposaient environ 2500 hommes mal armés qui provenaient des FTPF, de l’ORA, du BOA, et Libé-Nord et de divers groupes FN ou indépendants.(..) Jusqu’au 2 septembre, les pertes allemandes sont chiffrées par le lieutenant-colonel Multrier, commandant les FFI, à 625 tués et 8649 prisonniers. Du 6 juin au 13 septembre, les pertes FFI furent de 149 tués et 97 blessés" [102].- Eure : Marcel Baudot (archiviste départemental) « commandant Breteuil »[103].
Région Basse-Normandie
- Orne : Daniel Desmeulles arrêté juin 1944. Puis André Mazeline (20/06/1944).
- Calvados : Président du CDL Calvados: Léonard Gille.
- Manche :
Président CDL Manche : Yves Gresselin « Colibri » (épicier à Cherbourg).
Région Bretagne
- Morbihan : Capitaine de frégate Paul Chenailler « Morice », (après l'arrestation en décembre 1943 du Commandant de gendarmerie Maurice Guillaudot), avec le Commandant Pierre Bourgoin, F.F.L., commandant le 4ème bataillon de parachutistes S.A.S., à partir du 10 juin 1944, date de son parachutage au maquis de Saint-Marcel.
- Ille-et-Vilaine : général Allard ?
- Finistère : colonel Paul Jules Fonferrier (officier de la Coloniale, « Rossignol ») puis Henri Provostic(notaire à Ploudalmézeau et juge de paix, « Benoît »). Roger Bourrières.
Chef d’arrondissement de Brest : Garion (avoué à Brest), « commandant Somme-Py » Chef des arrondissements hors Brest : commandant Faucher, « commandant Louis ».
- Côtes-du-Nord (Côtes d'Armor) : Jean Métairie
Président du CDL Côtes-du-Nord : Henri Avril.
Région Pays de Loire
- Mayenne : Jean Séailles « commandant Grégoire » (chef adjoint du réseau Aristide-Buckmaster) ; M. Counord.
- Sarthe :
- Maine-et-Loire : Jean Eynaud de Faÿ « Rousseau » (officier de marine d'active, résistant OCM, ORA). Puis le « commandant Blanche ». Les FFI du Maine-etLoire deviennent le 135e RI.
- Loire-Inférieure (actuelle Loire-Atlantique) : Jacques Chombart de Lauwe « colonel Félix » à partir du 4 août 1944[104].
- Vendée :
Région Poitou-Charentes
- Deux-Sèvres : Edmond Proust « Gapit » ou « Chaumette » (résistant OCM, AS).
Président du CDL : (..)
- Vienne : chef des FFI : colonel Chêne « colonel Bernard ».
Président du CDL : (..)
- Charente-Maritime : (..)
Président du CDL : (..)
- Charente : (..)
Président du CDL : (..)
Région Limousin
Cet article fait partie de la série sur la
2de guerre mondiale en LimousinLes tragédies Massacre d'Oradour-sur-Glane
Massacre de Tulle
Massacre du bois du Thouraud
Massacre de CombeauvertLa résistance Maquis du Limousin
Georges Guingouin
Roger Cerclier
Albert Fossey-François
Jacques Robert-Rewez
voir aussi les autres résistants creusois
Bataille du Mont Gargan
Bataille du Mont Mouchet
Forces françaises de l'intérieurForces ennemies Division SS Das Reich
Heinz Barth
Heinz Lammerding
Adolf Diekmann
Kurt Von Jesser
Brigade Jesser
Walter Brehmer
Division BrehmerLa libération Le souvenir Portail:Seconde Guerre mondiale et
Portail:Limousin- Haute-Vienne : Lieutenant Colonel Georges Guingouin « Raoul » ou « lou gran » (instituteur communiste, Compagnon de la Libération, Maire de Limoges 1945-1947)
- Creuse (et sud du Cher) : lieutenant colonel Albert Fossey « François » (commercial aux Presses Universitaires du Massif Central puis à la Sécanaise, SFIO, compagnon de la Libération).
- Corrèze : colonel Louis Godefroy « Rivière » (adjoint au commandant FFI régional en 1944, Compagnon de la Libération) et à partir d'août 1944, Roger Lecherbonnier (voir fiche biographique [1])
Région Auvergne
- Allier :
- Puy-de-Dôme :
- Cantal : colonel Thollon.
- Haute-Loire : Colonel GEROLDE (De son vrai noml Zapalsky)
Région Aquitaine
- Dordogne : Roger Ranoux « colonel Hercule ».
- Lot-et-Garonne :
- Gironde :
- Landes :
- Pyrénées-Atlantique :
Région Midi-Pyrénées
- Lot : commandant Georges ; Roger Lecherbonnier (instituteur, résistant FTP) en 07/1944.
- Aveyron : commandant FFi : Bonnafous « commandant Richard » avec deux adjoints : le Commandant Charles (FTPF) et le commandant Puget (ORA). Le Colonel Benoît dirige le secteur nord, le colonel Devillers, le secteur sud[105].
- Effectifs : "En recoupant les sources disponibles et les témoignages, on peut estimer la population combattante à un petit millier au début de 1944, et à une dizaine de milliers à la fin août 1944. L’addition des effectifs fournis par les chefs de maquis à la libération se décompose comme suit : 1467 pour le maquis Du Guesclin, 2800 pour le maquis d’Ols, 450 pour le maquis Paul Claie, 550 pour le maquis Antoine, 650 pour le maquis Arêtes-Saules, 500 pour le maquis de Durenque, 500 pour les commandos Hubert, 420 pour les guerrilleros espagnols Salvador, plus de 200 pour les maquis Bayard, Rolland, Jean-Pierre…dont les effectifs quintuplent de juin à août 1944."[105]
- Tarn : Maurice Redon « Durenque » (officier du Service géographique de l'armée)[106], dont Zone A du Tarn (sud) : Tarn-et-Garonne : commandant ou chef d'EM FFI : colonel Laurent Langeron « Larzac » puis « Leduc » est choisi par le 17 juin 1944 le CDL mais, le 13 juillet, le chef FFI régional Ravanel nomme en fait Noël Duplan (agent des ponts-et-chaussés, militaht radical-socialiste) alias "Nil"[107].
- Hautes Pyrénées :
- Haute Garonne : Jean-Pierre Vernant « colonel Berthier » (universitaire, grand spécialiste de la Grèce antique, Compagnon de la Libération).
- Ariège : Camille Sourys « lieutenant-colonel Aubert »[108].
- Gers : capitaine Gabriel Termignon (officier de réserve, résistant AS), mais arrêté le 15 juillet 1944. Puis le commandant Marcel Lesûr[109].
chef CDL : M. Vila[94]. Effectifs : "On estimait à l'époque entre 6000 et 7000 hommes son effectif global"[109].
Région Languedoc-Roussillon
- Pyrénées-Orientales :
- Aude : Jean Bringer « Myriel » (fils d'un fondateur du Canard Enchaîné, officier, ingénieur des eaux-et-forêts, résistant AS) mais fusillé par les Allemand le 19 août 1944[110][111].
- Hérault :
- Gard : Michel Bruguier[112]
- Lozère : colonel Emile Peytavin.
Région Provence
- Vaucluse :
- Bouches-du-Rhône :
- Var : capitaine Salvatori (capitaine d'active (marsouin), ex-chef départemental de l’AS)[113].
Président du CDL du Var : Frank Arnal (chef du SR des MUR du Var) vers mars 1942 (..) puis Louis Martin-Bret[113].
- Alpes-Maritimes : officier aviateur de réserve Melin « Chatel »[114].
- Alpes-de-Haute-Provence : André Melen dit "Denan".
- Hautes-Alpes :Paul Héraud « commandant Dumont » ( tué en opération le 09/08/44 ,compagnon de la libération).
Région Rhône-Alpes
- Savoie : Général Héritier « capitaine Blanchard ».
- Haute-Savoie : colonel Nizier et Jean Rosenthal (compagnon de la Libération).
- Ain (et Haut-Jura) : colonel Henri Romans-Petit.
- Isère : Albert Seguin de Reynies (arrêté par la Gestapo), Alain Le Ray (officier d'active), Sam Job (officier de réserve)
- Drôme : Jean-Pierre de Lassus Saint Geniès « Legrand » (officier d'active)
- Ardèche : René Calloud.
- Rhône : Raymond Basset « commandant Mary » (compagnon de la libération).
- Loire : Raymond Basset « commandant Mary » ; Jean Marey (ancien instituteur devenu officier).
- de l'Ain, du Jura, de la Saône-et-Loire : Henri Jaboulay (industriel, compagnon de la Libération).
- Etienne Poiteau « capitaine Stéphane », commandant la "compagnie Stéphane" en Isère (1er Bataillon de marche FFI de l'Isère).
- commandant André Pommiès (chef de la région de Toulouse)
- Jacques Chapou (professeur de lycée révoqué en 1941 car franc-maçon) dit "Capitaine Philippe". En mai 1944, il prend le commandement des maquis de la Corrèze, puis ceux de la Creuse, de l'Indre et de la Haute-Vienne, sous le nom de « Kléber ».
Notes et références
- ↑ Sumner, Ian. The French Army 1939-45 (2), page 37. Osprey Publishing, London, 1998.
- ↑ "chaban"&pagemode=none&navpanes=1 Fondation de la Résistance : carte et liste des DMR
- ↑ Albert Chambonnet, mécanicien militaire, résistant à Combat, AS, Compagnon de la Libération, commandant FFI R1 à partir de janvier 1944, arrêté et fusillé en juillet 1944.
- ↑ Biographie d'Albert Chambonnet sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ Alban Vistel, directeur d'usine, résistant à Libération, compagnon de la Libération, commandant FFI R1 à partir de juillet 1944.
- ↑ Biographie d'Alban Vistel sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ Maurice Bourgès-Maunoury, X-Sciences Po, ingénieur, compagnon de la Libération) nommé DMR R1 vers septembre 1943 puis devient Délégué militaire national
- ↑ Biographie de Bourgès-Maunoury sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ Paul Leistenschneider, avocat, résistant du réseau Kléber pour le 2e bureau de Vichy, compagnon de la Libération)
- ↑ a , b et c Biographie de Paul Leistenschneider sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ Paul Rivière, professeur de lettre dans des écoles catholiques, résistant au MLN-Combat, compagnon de la Libération, futur député, nommé Chef du SOA en juillet 1943.
- ↑ a et b Biographie de Paul Rivière sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ Pierre-Paul Ulmer, compagnon de la Libération, chef du SOA de juillet 1943 à mai 1944
- ↑ Biographie de Pierre Paul Ulmer sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ Robert Rossi, X, officier de l'armée de l'Air, Résistant au mouvement Libération puis dans l'AS, compagnon de la Libération, , nommé vers mai 1944 puis arrêté.
- ↑ Biographie dans le dictionnaire des polytechniciens dans la Résistance (XRésistance) et Biographie de Robert Rossi sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ Biographie de Robert Rossi sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ Jacques Renard, X, ingénieur, résistant Libération (?)- AS, compagnon de la Libération) nommé commandant FFI R2 le 16 juillet 1944, arrêté le 28 juillet puis fusillé.
- ↑ http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/834.html Biographie de Jacques Renard sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ Henry Simon, chef du service du cadastre de Marseille, communiste, résistant FN-FTPF, compagnon de la Libération.
- ↑ Biographie d'Henry Simon sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ Joseph Girard, La résistance et la libération de Nice: la fin d'une légende, Serre Ed., 2006 ISBN 2864104644, 9782864104643, page 57
- ↑ Joseph Girard, La résistance et la libération de Nice: la fin d'une légende, Ed. Serre, 2006, ISBN 2864104644, 9782864104643, page 57
- ↑ Paul Leistenschneider, avocat, résistant du réseau Kléber pour le 2e bureau de Vichy, compagnon de la Libération.
- ↑ Selon L'État-Major des Forces Françaises de l'Intérieur, L'appui aux débarquements, document de la Fondation de la Résistance, page 15 du Pdf et 272 de l'ouvrage général
- ↑ Lucien Cambas, pompier, compagnon de la Libération), nommé le 6 juin 1944.
- ↑ Biographie de Lucien Cambas sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ Jean-Pierre Vernant, grand universitaire).
- ↑ En avril 1944.
- ↑ selon Maquis de Vabre
- ↑ Paul Leistenschneider, également DMR R3 apparemment, avocat, résistant du réseau Kléber pour le 2e bureau de Vichy, compagnon de la Libération.
- ↑ "Les réseaux action de la France combattante", Ed. France Empire
- ↑ 6 000 hommes
- ↑ Maurice Rousselier, X1933, chef de l’A.S. de la région R4 puis commandant F.F.I. de la région R5.
- ↑ Des officiers d'actives passés à la Résistance, sur le Mémorial des résistants de l'X (x-résistance.org)
- ↑ Eugène Déchelette, administrateur de société, compagnon de la Libération.
- ↑ Biographie d'Eugène Dechélette sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ Alain Grout de Beaufort, chef SAP en avril-août 1943, compagnon de la Libération, lire plus bas en R6.
- ↑ Émile Coulaudon, directeur commercial, résistant du mouvement Combat, compagnon de la Libération.
- ↑ [Biographie d'Emile Coulaudon sur le site de l'ordre de la Libération http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/240.html]
- ↑ Alexandre de Courson de La Villeneuve, officier d'active, arrêté par les Allemands le 2 juillet 1944 puis mort sous la torture ou exécuté par les Allemands le 19 août 1944.
- ↑ Revue des Anciens des services spéciaux de la Défense nationale, Bulletin 186, synthétisant les pp 147-185 de l'ouvrage du colonel Claude Cazals, sur la Garde sous Vichy, juin 1997 et Eugène Martres,Les archives parlent: Auvergne, Bourbonnais, 1940-1945, Éditions de Borée, 2004, ISBN 2844943160, 9782844943163,page 47
- ↑ Paul Schmidt, engagé FFL en 1940, compagnon de la Libération, nommé en novembre 1942, chef du Service des opérations aériennes et maritimes (SOAM) de R5 et R6 puis en mars 1943, chef national du Bureau des opérations aériennes (BOA) (et aussi chef de la région Centre) à la place de Jean Ayral « Pal ».
- ↑ Biographie de Paul Schmidt sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ Alain Grout de Beaufort, officier d'aviation, résistant de la Confrérie Notre Dame, rejoint les FAFL, compagnon de la Libération, chef de la SAP d'avril 1943 à avril 1944 (environ) (il est également temporairement DMR R5), puis il sera chef SAP de la Région P puis de P3
- ↑ Biographie d'Alain de Beaufort sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ Yves Léger, diplômé de Sciences Po et en droit, assassiné par un agent français de la Gestapo en mai 1944.
- ↑ Biographie d'Yves Léger sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ Pierre-Paul Ulmer, compagnon de la Libération, chef de la SAP à partir de juin 1944
- ↑ Info sur la biographie de Gilbert Grandval sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ André Rondenay, X, officier d'active, prisonnier en 1940, rejoint la France Libre, DMR puis DMZ, compagnon de la Libération.
- ↑ Biographie d'André Rondenay sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ a et b Selon le Comité d'Histoire du Haut-Pays, consulté en octobre 2008
- ↑ de Gaston Dassonville sur le site de l'assemblée nationale
- ↑ Jean Lejeune, marin de la Marine marchande, résistant OCM, compagnon de la Libération.
- ↑ Biographie de Jean Lejeune sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ Raymond Fassin, instituteur, rejoint les FAFL, puis arrive en septembre 1943, mais arrêté en avril 1944.
- ↑ Guy Chaumet, attaché commercial à l'étranger, résistant du réseau Ali-Tir, puis rejoint les FAFL, compagnon de la Libération, DMR RA à partir d'avril 1944
- ↑ Biographie de Guy Chaumet sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ Selon le Comité d'Histoire du Haut-Pays, consulté en octobre 2008,Biographie de Raymond Fassin sur le site de la Mairie de Paris-Memorial
- ↑ Agent parachuté fin 1942.
- ↑ Jean-Baptiste Morraglia, général d'aviation.
- ↑ Site de l'Association La Postale, anciens de l'Aéropostale
- ↑ Claude Bonnier, X1919, ingénieur en aéronautique, socialiste, directeur de cabinet de Marcel Déat en 1936, président de la Société nationale de construction des moteurs (SNCM), s'engage dans les FFL, compagnon de la Libération, arrivé en novembre 1943, arrêté le 9 février 1944.
- ↑ Biographie de Claude Bonnier sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ Site du service départemental de l'ONAC de la Charente
- ↑ Jacques Nancy, chef de la Section Spéciale de Sabotage)
- ↑ Guy Chaumet, ensuite nommé DMR RA, lire plus haut.
- ↑ Gilbert Grandval, directeur commercial, résistant CDLR, compagnon de la Libération.
- ↑ Biographie de Gilbert Grandval sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ Jean Bertin, compagnon de la Libération).
- ↑ André Schock, compagnon de la Libération, arrêté le 28 janvier 1944.
- ↑ Gilbert Grandval cumul ainsi, de façon unique dans l’histoire de la Résistance, les fonctions de chef régional des FFI et de délégué militaire régional, selon la Biographie de Gilbert Grandval sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ Selon la biographie de Gilbert Grandval sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ Idem
- ↑ Colonel Baruteau, chef du Service régional de la statistique et responsable local de l'ORA à Dijon, jusqu'à sa "disparition" (mais il échappe à la Gestapo) en mai 1944.
- ↑ Claude Monod, chirurgien, tué en 1945, commandant des FFI RD à partir de mai 1944.
- ↑ [Son ouvrage : La Région D : Rapport d'activité du Maquis de Bourgogne-Franche-Comté (mai-septembre 1944)]
- ↑ opus cité
- ↑ Robert Chantin, Des temps difficiles pour des résistants de Bourgogne : échec politique et procès, 1944-1953, L'Harmattan, 2002, ISBN 2747529274, 9782747529273
- ↑ Selon le site de l'ordre de la Libération
- ↑ Valentin Abeille, sous-préfet, résistant à Combat, compagnon de la Libération, DMR RM à partir de septembre 1943, mais il meurt aux mains des Allemands le 2 juin 1944.
- ↑ Biographie de Valentin Abeille sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ .Kammerer, lui aussi tué par les Allemands avec son adjoint Éric. Il semble qu'ensuite ce soient les responsables du BOA local qui prennent de facto le rôle de DMR.
- ↑ a , b , c et d Selon le site Beaucoudray.free.fr
- ↑ Jean-François Clouet des Pesruches, futur DMR d'une subdivision de la région M, lire plus bas, chef du BOA à partir d'août 1943.
- ↑ Edouard Paysant, en juin 1944. Mais repéré, il doit se replier sur la Seine-Inférieure où il reprend les mêmes fonctions
- ↑ Jean-François Clouet des Pesruches, cette fois-ci officier d'aviation d'active, Français Libre à partir d'octobre 1940, Compagnon de la Libération, commandant des FFI à partir du 17 juillet 1944
- ↑ a et b Biographie de Clouet des Pesruches sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ Biographie de Pierre Pène sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ a , b , c , d et e Source
- ↑ orthographe fluctante selon les sources.
- ↑ Colonel Teissier de Margueritte, officier d'active, résistant de l'AS.
- ↑ a et b idem
- ↑ Article de l'IHTP évoquant notamment la tension avec des FFI issus de l'armée d'active avec les FFI communistes lors de la LIbération de Paris.
- ↑ Biographie d'Aimé Lepercq sur le site de l'ordre de la Libération
- ↑ Discours de Pierre Albertini (professeur d’histoire au lycée Condorcet) à l'inauguration de l’exposition Des polytechniciens dans la Résistance (mardi 18 mars 2008)]
- ↑ Le maquis de la piquante pierre, secteurs de la Moselotte et de la Vologne
- ↑ Né Le 19 mars 1891 à Nantes, ancien combattant de 14-18, capitaine d'active en 1922, chef de bataillon en disponibilité au début des années 1930, industriel ( directeur-gérant du tissage de la mouline, à Remoiremont ), président de la section Croix-de-feu de Remiremont, membre du Parti social français en 1936. Il est affecté dans l'armée d'active en 1939, fait prisonnier en 1940 mais libéré. Il entre dans la résistance : membre de l'OCM, membre du CDL de Remiremont en 1945. Cf. Jean-François Colas, "les droites nationales en Lorraine dans les années 1930 : acteurs, organisations, réseaux", thèse de doctorat, Université de Paris X-Nanterre, 2002
- ↑ selon la Société d'histoire de Woippy
- ↑ Article du Bien Public, 18 mai 2004
- ↑ Institut d'Histoire de la CGT 76
- ↑ Source Résistance en Vexin
- ↑ Source
- ↑ a et b Exposition sur la Libération de Millau, août 2004- la Dépêche du Midi
- ↑ selon "Maquis du Vabre"
- ↑ Arkheia, Revue d'histoire du Siud-Ouest, n°2-3 et autres articles du même n°
- ↑ L'action de l'Etat en Ariège, édité par la préfecture de l'Ariège, n°21, mai-juin 2004, page 3
- ↑ a et b Document de la préfecture du Gers
- ↑ Biographie de Jean Bringer par l'office de tourisme de Carcassonne
- ↑ Article du quotidien La Dépêche, 29 novembre 1998
- ↑ Notamment selon le revue Sommières et son Histoire http://www.sommieresetsonhistoire.org/SSH/spip.php?article103
- ↑ a et b Un paragraphe sur la Résistance dans le Var
- ↑ Joseph Girard, La résistance et la libération de Nice: la fin d'une légende, Ed. Serre, 2006, ISBN 2864104644, 9782864104643
Articles connexes
- Résistance
- Liste des réseaux et mouvements de la Résistance intérieure française
- Liste des résistants
- comité départemental de libération
- COMAC
- Maquis (résistance) régiments FFI
Liens externes
- (fr) CRDP de Reims Champagne-Ardennes
- Azergues (maquis entre Loire et Rhône)
- Lorraine
- Meuse : « L’Eté des partisans. Les FTP et l’organisation de la Résistance en Meuse », Presses universitaires de Nancy; 234 pages et (fr)Les « mille » de la Meuse, Humanité presse 1992-03-30
- Franche-Comté Provence
- (fr) Le maquis Vauthier et Jura
- (fr) Les grandes trahisons.
- Normandie Sud-Ouest : (fr) La libération du Tarn
Catégories : Histoire de l'armée de terre française | Résistance française | Organisation paramilitaire | Libération de la Francesources :http://fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/641056
4 commentaires - Un Délégué militaire national (DMN) en France :
-
Par Dona Rodrigue le 11 Mars 2012 à 12:21
La Libération
LE PREMIER DÉPARTEMENT LIBÉRÉ: LA CORSE
«La libération de la Corse, de septembre 1943 au 4 octobre, fut un présage de bon augure pour l'ensemble de la Résistance, puisqu'elle s'effectue avec ses seules forces. L'opération fut combinée par la Résistance intérieure corse, animée principalement par le Front National, appuyée par des troupes débarquées du sous-marin Casablanca, échappé au sabordage de la flotte de Toulon pour rejoindre les Français libres.»
«La Résistance»
LA LIBÉRATION DE PARIS
Après l'attentat des généraux contre Hitler, le 20 juillet 1944, après l'échec allemand en Normandie, après le débarquement de Provence avec les troupes de de Lattre de Tassigny le 15 août, le moral allemand faîblit. Les armées soviétiques ont occupé la Bulgarie et la Roumanie. Elles stoppent sur la Vistule. Le 15 août 1944 partent de Paris les derniers convois de deportation (l'ultime convoi partira de Loos-les-Lille le 2-9-44).
Le 18 août, à Paris: grève genérale, occupation de bâtiments administratifs, d'usines, barricades, tandis que se perpètrent les dernières exécutions... comme celle de 35 jeunes au bois de Boulogne ou celle des cheminots de Romainville. Les différentes instances de la Résistance se concernent pour lancer l'appel à l'insurrection (appel déjà lancé par le commandement du F.T.P.). L'insurrection éclate. Dans tous les quartiers s'affrontent forces allemandes et F.F.I. La préfecture de police, occupée grace à un groupe franc du F.N. entrainé par un inspecteur de police résistant, est occupée, avant le signal de l'insurrection. Des S.S. attaquent dans l'après-midi. Après une situation confuse, trêve demandée par le consul norvégien Nordling, refusée par certains groupes résistants, RolTanguy, chef des F.T.P. de l'Ile-de-France, envoie un émissaire demander aux Américains une colonne de secours --dans la crainte que le général commandant les forces allemandes à Paris, Von Choltitz, n'obéisse aux ordres de Hitler, et ne détruise Paris. Le 21 aout, à minuit, l'émissaire Gallois-Cocteau affronte le géneral Panon, qui reproche aux Parisiens d'avoir déclenché l'insurrection «sans ordre».
Cependant, la division du genéral Leclerc est autorisée à marcher sur Paris. Le 25 août, Von Choltitz signe, à la gare Montparnasse, l'acte de capitulation, qui porte les noms du géneral Leclerc et du colonel Rol-Tanguy comme symbole de l'union des deux volets de la Résistance. Ce jour-là, F.F.I. et F.F.L. libèrent ensemble les derniers points chauds: la République, le Palais-Bourbon, le Luxembourg. Le général de Gaulle, après avoir reçu Leclerc et Rol à la gare Montparnasse, va s'installer rue Saint-Dominique.
Le 25 au soir, à l'hotel de ville, tandis que sonnent toutes les cloches de Paris, de Gaulle déclare: «La République n'a jamais cessé d'être. Moi-même, Je suis président du gouvernement de la République. Pourquoi irais-je la proclamer?».
SOURCES : http://resistance39-45.e-monsite.com/pages/la-liberation.html
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Par Dona Rodrigue le 4 Mars 2012 à 13:29
Pour écouter et regarder cette vidéo ( cliquer sur le logo central de DEEZER, colonne de gauche, en bas) le fond musical du blog sera supprimé.... pom pom pom pom...
Verlaine:
Les sanglots longs des violons de l'automne
Blessent mon coeur d'une langueur monotone.
Tout suffocant et blême quand sonne l'heure
Je me souviens des jours anciens et je pleure
Et je m'en vais au vent mauvais qui m'emporte
De çà , de là, pareil à la feuille morte .« Veuillez écouter tout d'abord quelques messages personnels. »
Les Français parlent aux Français fut une émission quotidienne radiophonique en français sur les ondes de la BBC (Radio Londres). Elle fut diffusée du 14 juillet 1940 au 31 août 1944.
Après la défaite française et la signature de l'armistice le général de Gaulle réfugié à Londres lance l'appel du 18 Juin pour poursuivre la bataille. Dans la foulée, une émission quotidienne, indépendante de la France libre est diffusée à partir du 14 juillet, date de la fête nationale française appelée « Ici la France » puis à partir du 6 septembre 1940 « Les Français parlent aux Français ».
Cette émission a joué un très grand rôle pour faire connaître les nouvelles du front expurgées de la propagande nazie, transmettre des messages codés à la résistance intérieure française mais aussi soutenir le moral des Français.
Ont participé à cette quotidienne :
- les journalistes Jean Marin et Pierre Bourdan ;
- le dessinateur Jean Oberlé créateur du fameux slogan « Radio Paris ment, Radio Paris ment, Radio Paris est allemand » ;
- Paul Gordeaux qui traduisait les journaux étrangers ;
- Pierre Lazareff qui préparait le débarquement allié ;
- Pierre Lefèvre ;
- le réalisateur et acteur Jacques Brunius ;
- le poète et homme de théâtre Jacques Duchesne.
Ils seront rejoints par : Franck Bauer, Pierre Dac, Maurice Diamant-Berger et Maurice Schumann qui sera le porte-parole officiel de la France Libre.
Le Général de Gaulle s'exprimait aussi dans l'émission en moyenne une fois par semaine.Messages en clair
Dans un premier temps, les messages personnels diffusés par la BBC permirent aux soldats séparés de leur famille et de leurs proches d'échanger des nouvelles.
Messages codés :
Tout le monde a déjà entendu ces fameux messages codés énumérés par Franck Bauer, souvent amusants, sortant de tout contexte. Mais derrière ces phrases, se cache une signification importante, telle que :
- transmettre un mot d'ordre, dans le cadre de la préparation d'opérations de résistance,
- accuser réception d'envois en provenance du terrain ;
- communiquer une information secrète sur l'action ;
- remercier ou féliciter les agents pour leur action ;
- permettre aux agents sur le terrain d'apporter aux personnes avec qui ils sont en contact la preuve de leur authenticité et de leur sincérité ;
- leurrer l'ennemi : noyés sous le flot des messages, les services de renseignements allemands étaient occupés, pouvant aussi bien se concentrer sur des opérations fictives aux contours indéfinis que de passer à côté de messages importants. En effet, les Nazis ne disposaient pas d'un nombre infini de postes radios ni d'un nombre d'opérateurs suffisant.
L'idée d'utiliser les messages personnels pour transmettre des messages codés est due à Georges Bégué, officier français du SOE (le service secret action britannique), premier agent de ce service parachuté en France en mai 1941.
Près de 2000 agents du SOE ont été envoyés en mission sur le continent, souvent par voie aérienne mais aussi par la mer. Beaucoup furent démasqués et exécutés.Si les Français, et les réseaux de résistance notamment, étaient à l'écoute des messages codés, c'était aussi le cas des nazis et du régime de Vichy. L'occupant mit en place un système de brouillage, mais il ne parvint jamais à couvrir l'indicatif sonore emprunté à la 5e symphonie de Beethoven. En morse, cette mesure représente la lettre « V » pour victoire. Il n'arrivait que rarement à décrypter et à comprendre la nature des messages. Quand il y parvenait, l'opération commanditée dans ces messages avait déjà eu lieu ; il décida donc de lutter contre ces messages par un autre moyen.
- Opération Overlord
Pour activer la résistance juste avant le débarquement en Normandie, plusieurs centaines de messages codés ont été diffusés par Radio-Londres :
- le 1er juin, à titre de mise en alerte des réseaux,
- le 5 juin, à 21 h 15, pour déclencher l'action la nuit même.
Comme exemple célèbre souvent cité, la première strophe du poème Chanson d'automne de Verlaine a été utilisée pour le plan rail du réseau VENTRILOQUIST de Philippe de Vomécourt en Sologne (celui-ci avait pour mission de saboter les voies ferrées allant vers la Normandie, afin de les rendre inutilisable pour l’envoi de renforts allemands), sous une forme légèrement altérée[1],[2] :
- le 1er juin « Les sanglots longs des violons d’automne… » (Verlaine écrit : « … de l'automne »), invite les saboteurs ferroviaires de se tenir prêts.
- le 5 juin « Bercent mon cœur d'une langueur monotone. » (Verlaine écrit : « Blessent mon cœur ... »), donnait l’ordre au saboteurs d’agir la nuit même.
Contrairement à une idée répandue, ces messages étaient bien destinés à VENTRILOQUIST uniquement, chaque réseau ayant reçu deux messages spécifiques.
Notes et références :
- Source : Foot, Des Anglais dans la Résistance, Tallandier, 2008, p. 521.
- Selon le compte rendu allemand de l’écoute des message, visible au musée du 5 juin 1944 à Tourcoing, le texte des messages aurait été conforme au poème de Verlaine, sans altération.
En 1940, la BBC ouvre ses ondes aux premiers résistants qui ont fui l'occupation allemande. Radio Londres est née et va devenir le rendez-vous quotidien des Français pendant quatre ans avec l'émission « Les Français parlent aux Français ».
Rompant avec le style emphatique de la radio française, de jeunes chroniqueurs (Jacques Duchesne, Jean Oberlé, Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Pierre Bourdan et Pierre Dac) insufflent un ton nouveau sur l'antenne et inventent la radio de proximité avec messages personnels, sketches, chansons, blagues et publicités détournées. S'ouvre alors une guerre redoutable contre Radio Paris ou Radio Vichy, démagogiques et ouvertement antisémites. Preuve de son succès : les Allemands tenteront de faire interdire son écoute en confisquant les postes et en punissant lourdement les auditeurs. Car Radio Londres est devenue une véritable arme de guerre. Elle est également avec l'émission « Honneur et Patrie » et Maurice Schumann[1], la voix de la France libre du général de Gaulle qui, dès le 18 juin, a appelé ses compatriotes à résister : en encourageant les Français à s'insurger contre l'occupant, il entend contrer la désinformation des radios collaborationnistes. En 1944, le triomphe des Alliés sonne la fin de l'épopée Radio Londres.
sources : wikipedia - photos google
D.R. - blog -
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