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LES FORMES de RESISTANCE

Les formes de résistance

  

AUX JEUNES RÉSISTANTS
DES BATAILLONS DE LA JEUNESSE FTPF
DU XIe ARRONDISSEMENT DE PARIS

 
“Jeunes gens qui me lirez peut-être, pensez-y !
Les bûchers ne sont jamais éteints et le feu, pour vous, peut reprendre...”
(P. Seghers)

livrés aux Allemands par la police vichyste

  

Les jeunes sont avides d'action.

  

La parole, l'article de journal, le livre, tout cela ne leur suffit pas. Il leur faut l'action immédiate, même dangereuse, le risque", écrit Marie Granet dans Les jeunes dans la résistance: 20 ans en 1940.

Les jeunes résistants ont participé à des actions diverses et qui ont évolué, entre 1940 et 1944, selon la culture politique, les intentions ou les origines sociales des jeunes, les circonstances et les besoins de la résistance.

 

 

Diversité d'engagement.jpg (58062 octets)Dès 1940, beaucoup de jeunes refusent la défaite et l'occupation. Ils organisent spontanément des manifestations: le 11 novembre 1940, des centaines d'étudiants et de lycéens parisiens se réunissent devant la tombe du Soldat inconnu, sous l'Arc de Triomphe, pour protester contre les premières mesures visant à séparer les "bons" Français de tous les autres: communistes, juifs, francs-maçons....

  

Ils rédigent et diffusent des appels patriotiques. Ils récupèrent les armes laissées par les soldats français et britanniques et aident à l'évasion des prisonniers de guerre. Ils participent à des réseaux (réseaux de passeurs ou de renseignements). Certains rejoignent le général de Gaulle à Londres et s'engagent dans les Forces Françaises Libres (les FFL).

  

A partir de 1941, la résistance s'organise. Des étudiants créent des journaux clandestins - comme la Défense de la France qui deviendra un mouvement aux activités diverses - ou participent à leur diffusion.

  

De nombreux jeunes sont recrutés par les grands mouvements de résistance ("Combat", "Franc-Tireur", "Libération"...) et deviennent secrétaires, agents de liaison... Ils participent aussi aux activités caritatives dans les camps d'internement et aux actions de sauvetage des résistants et des personnes persécutées.

  

  

  

A partir de 1942 se pose la question de la participation à la lutte armée. Des jeunes participent à des attentats contre les troupes d'occupation.

  

  

  

Le militant communiste Pierre Georges, alias colonel Fabien, a 19 ans lorsqu'il tue un officier allemand à Paris en août 1941. D'autres s'engagent dans des actions de guérilla urbaine, menées par les FTP ou par des "groupes francs": plasticages, libérations de résistants, vols de matériels, de papiers d'identité, de tickets de rationnements, sabotages de voies ferrées et d'usines. A partir de 1943, les réfractaires au STO constituent spontanément des maquis dans des régions boisées ou montagneuses.

 

 

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En 1944, ces maquis deviennent des moyens de lutte contre l'occupant et contre la Milice et les GMR de Vichy. Les maquis et les groupes militaires allient leurs forces au sein des FFI (Forces Françaises de l'Intérieur). Ces FFI participent à la libération du territoire et pour certains, combattront jusqu'en Allemagne aux côtés des troupes alliées.

 

 

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Les jeunes résistants ont été victimes de la répression : tortures, exécutions, déportations... Ces pratiques se durcissent à partir de 1942 et en 1944 lorsque le nombre de résistants augmente avec l'espoir de la libération. Sur les 2 995 membres de Défense de la France, 688 sont victimes de la répression: 87 sont fusillés, 40 morts au combat, 322 disparus.

  

A la suite de l'exécution d'un officier allemand à Nantes, le 20 octobre 1941, 100 otages sont fusillés à Châteaubriant, Nantes, au Mont-Valérien et à Souges. Parmi les fusillés de Châteaubriant se trouve un jeune communiste de 17 ans, Guy Môquet. En juillet 1944, un autre jeune résistant, militant catholique lyonnais, Gilbert Dru, est arrêté et exécuté sur la place Bellecourt de Lyon.

En 1941, 5 garçons du lycée Buffon à Paris se réunissent en petit commando. Le plus jeune, Jean-Marie Arthus a 15 ans. Le plus âgé, Jacques Baudry en a 18. Les trois autres, Pierre Benoît, Lucien Legros et Pierre Grelot sont en classe de 1ère. En avril 1942, un professeur d'histoire, Raymond Burgard qui dirige le réseau Valmy, est arrêté. Les élèves de Buffon organisent une manifestation de soutien à leur maitre dans la cour de l'établissement et chantent "la Marseillaise." La police procède à des arrestations. Lucien Legros et Pierre Benoît sont exclus du lycée.

  

Recherchés par la police, ils entrent dans la clandestinité où les rejoignent les trois autres. Le groupe passe à la lutte armée. Ils multiplient les attentats : contre des militaires allemands, contre une péniche, contre un yacht allemand. Le 31 mai, un incident tourne à l'émeute dans un magasin d'alimentation. Les gardiens de la paix interviennent. Une fusillade éclate. Deux policiers sont tués. Grelot, Baudry, Arthus et Legros sont arrêtés quelques jours plus tard. Benoît est pris deux mois après.

  

En juin 1942, le tribunal spécial d'Etat les condamne aux travaux forcés à perpétuité. En octobre, le tribunal de la Luftwaffe les condamne à mort. De la prison de Fresnes, où ils attendront un an dans des conditions abominables d'être fusillés, ils écriront à leur famille leur dernière lettre.

 

 

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sources

http://webetab.ac-

bordeaux.fr/Etablissement/CHBretinNeuvic/

resist03/resist/formesderesistance.htm

 

 

 

 

 

 

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T
je suis partis dans le Vercors avec mes parents et j'ai peut observé le lieu et l’endroit choisit par un grand nombre de résistants français, comme j'aime l'histoire ça ma tout de suite plus... 
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