Denise Vernay Soeur de Simone WEIL
© coll.particulière
La place des femmes dans le résistance a été reconnue tardivement dans l'historiographie de la Seconde Guerre mondiale. !!!!
En effet, c'est a partir du moment où la communauté scientifique s’est penchée sur la résistance quotidienne, loin des luttes armées, que l'importance du rôle des femmes a réellement émergé.
Cacher, héberger, nourrir, approvisionner : telles étaient les missions que la majorité d'entre elles exerceraient dans la clandestinité.
Au sein des réseaux, elle assuraient les travaux de secrétariat, étaient agents de liaison ou officiaient dans les services sociaux.
Les femmes dans la Résistance intérieure française ont joué un rôle important dans le contexte de l'occupation du pays pendant la Seconde Guerre mondiale.
Marie Madeleine FOURCADE
Chef du Réseau ALLIANCE
Elles se faisaient aussi trublions dans les manifestations publiques.
D’autres avaient rejoint les unités de la France Libre, comme médecins, infirmières, aviatrices.
Leur engagement a été peu valorisé à la Libération, ce que traduisent les chiffres :
on ne compte que 6 femmes parmi les 1059 Compagnons de la Libération; de même, seulement 10% des Médaillés de la Résistance sont des femmes.
"NICOLE" son nom de RESISTANTE
Simone Segouin, une résistante, près de Chartres, en août 1944.
Mais l’année 1975 marque une tournant: dans la foulée de la vague féministe, un colloque organisé par l’Union des femmes françaises leur est consacré, premier du genre à mettre en avant leur rôle important dans la Résistance.
Sœur Hélène Studler en 1944
Les publications et les travaux universitaires sur le sujet vont peu à peu se multiplier.
Décrypter les spécificités de la Résistance féminine revient à remettre en cause un schéma convenu de « La Résistance», de ses rouages,
ce qui peut expliquer la "frilosité" des historiens à s’être penchés plus tôt sur ce volet « opaque », mais pourtant authentique, de l’histoire de la Résistance.
Véra Obolensky
© Ministère de la défense - DMPA
Les résistantes ont pu contribuer de leur côté à cette désaffection, en martelant une image « attendue » de la féminité, teintée de modestie et de discrétion.
L’histoire de cette période ne saurait pourtant s’écrire sans elles, héroïques au même titre que leurs homologues masculins.
Madeleine RIFFAUD
Les jeunes générations ne s’y trompent pas,
qui se passionnent pour le sujet.
http://www.chrd.lyon.fr/chrd/sections/fr/pages_fantomes/fiches_thematiques/?aIndex=2