• Les PAYS BAS le 10 Mai 1940

     

     

     

     

    Dès l'aube du 10 mai 1940, les Pays-Bas sont envahis par la Wehrmacht et la ville de Rotterdam subit un terrible bombardement;

     

    1940-05-15 - Amster… 

    le 14 mai, la reine et le gouvernement se réfugient à Londres,

    et l'armée capitule.

     

     

     

    1941

     

     

    L'Allemagne ne cache pas son intention d'absorber cette région considérée comme germanique, et elle essaie d'y parvenir par l'intermédiaire du parti National-socialiste néerlandais, le NSB d'Anton Mussert.

     

    Le 13 décembre 1942, celui-ci est proclamé "Führer" du peuple néerlandais.

     

    Une unité de SS néerlandaise est constituée.

     

     

     

     

    Mais, dans son immense majorité, la population soutient les mouvements de résistance, qui restent en contact étroit avec Londres.
     

     

    En 1941, les nazis commencent à déporter massivement les Juifs de Hollande.

     

    Pour protester contre les l'occupation, les néerlandais organisent d'importantes grèves.

     

     

     

    Dès 1942, les premiers otages sont exécutés.

     

     

    Le régime de terreur se durcit pendant l'année 1943 mais ne ralentit pas l'activité des organisations de résistance, rassemblées à partir de 1944 dans une organisation unique.
     

     

    En septembre 1944, les troupes alliées atteignent le territoire néerlandais.

     

    Mais les Allemands résistent avec acharnement.

     

    Après l'échec de l'opération alliée sur Arnhem, Les Pays-Bas restent occupés pendant tout l'hiver 1944-1945.

     

    La population vit dans des conditions misérables.
    Le 5 mai 1945 les dernières troupes allemandes capitulent.

    Les Allemands occupent la Hollande le 10 mai 1940 et y installent une administration civile dominée par la SS.

     

    Amsterdam, la plus grande ville du pays, compte une population juive d'environ

    75.000 personnes, qui représentent moins de 10% de la population totale de la ville.

     

    Parmi eux, plus de 10.000 sont des Juifs étrangers qui ont trouvé refuge à Amsterdam pendant les persécutions des années 30 en Allemagne.

     

    C'est le cas de la famille Frank.

     


    Le 22 février 1941, les Allemands arrêtent plusieurs centaines de Juifs et les déportent au camp de concentration de Buchenwald, puis à celui de Mauthausen.

     

    Les arrestations et les traitements brutaux choquent la population d'Amsterdam.

     

     

     

    En réaction, les militants communistes organisent une grève générale le 25 février, et ils sonr rejoints par d'autres organisations de travailleurs.

     

    Les principales usines, le réseau de transport et la plupart des services publics sont paralysés.

     

     

    Sauvagement réprimée, la grève causera des dommages importants aux organisations de résistance néerlandaise.
    En janvier 1942, les nazis déplacent les Juifs de province vers Amsterdam, où ils n'ont accès qu'à certains quartiers.

     

    Les Juifs étrangers sont envoyés directement au camp de transit de Westerbork.

     

    A partir de juillet 1942, les Juifs sont déportés en masse vers les camps d'extermination situés en Pologne occupée, principalement Auschwitz et Sobibor.

     

    L'administration de la ville, la police municipale néerlandaise et les travailleurs des chemins de fer coopèrent aux déportations, de même que le parti nazi néerlandais (NSB).

     

    Les Juifs sont arrêtés dans les rues d'Amterdam, rassemblés dans les bâtiments de théâtre municipal, puis transférés à Westerbork.

     

    Ils sont ensuite déportés vers les camps de la mort en quelques semaines.

     

     

     

     

    Pendant la seule année 1942, les biens trouvés dans près de 10 000 appartements d'Amsterdam sont confisqués et envoyés en Allemagne.

    25 000 Juifs, dont au moins 4 500 enfants, se cachent pour échapper aux rafles et à la déportation.

     

     

    C'est ce dont témoigne le Journal d'Anne Frank.

     

    Environ un tiers d'entre eux sont découverts, arrêtés et déportés.
    Au total, au moins 80% de la communauté juive néerlandaise sont exterminés.

    Au printemps 1945, l'armée canadienne libère Amsterdam et les régions des Pays-Bas encore occupées. 

     

    Le camp de transit de Westerbork

     

    Le camp se situe dans le nord-est des Pays-Bas, dans la province de la Drenthe.

    Image 

    Le gouvernement néerlandais crée ce camp en octobre 1939 pour y interner des réfugiés juifs qui avaient pénétré illégalement aux Pays-Bas.

     

    Le camp continue à fonctionner après l'invasion du pays par les Allemands en mai 1940.

     

     

    En 1941, il compte une population de 1100 réfugiés juifs, principalement originaires d'Allemagne.
    Au début de 1942, les Allemands agrandissent le camp.

     

    En juillet, la police de sûreté allemande, assistée par une compagnie SS, et la police militaire néerlandaise prennent le contrôle de Westerbork.

     

     

    amsterdam in the 30ies and the war years - razzia 

    Erich Deppner en est nommé commandant; il l'utilise désormais comme base de départ pour les déportations vers l'Est, les trains partant tous les mardis.

     

    De juillet 1942 à septembre 1944, 

    97 776 Juifs sont déportés de Westerbork: 

    54930 vers Auschwitz en 68 convois, 

    34 313 vers Sobibor en 19 convois, 

    4 771 vers Thersienstadt en 7 convois et 

    3 762 vers Bergen-Belsen en 9 convois.

     

    Dans le dernier de ces convois, le 3 septembre 1944,

    se trouve la famille Frank, parmi plus de mille personnes.

     

     

    Le camp abrite deux sortes de prisonniers. Alors que la plupart des détenus ne demeurent dans le camp que pour de courtes périodes avant d'être déportés, on y trouve aussi une population permanente de 2000 personnes, pour la plupart des Juifs allemands, des membres des conseils juifs, et les employés du camp.

     

     

     

    Les Allemands encouragent les activités "normales" de ce groupe, notamment la ferronnerie, le travail à l'infirmerie et les activités culturelles.

     

    Une unité de police juive est chargée de maintenir l'ordre et d'aider au départ des convois.

     

    A la fin cependant, la plupart de ces détenus "permanents" sont eux aussi envoyés vers les camps de la mort.
    Au début du mois d'avril 1945, à l'approche des troupes alliées,

    les Allemands abandonnent le camp.

     

    Westerbork est libéré le 12 avril 1945 par l'armée canadienne qui y trouve 876 prisonniers.

    Les dernières baraques du camp sont détruites en 1971.

     

    En 1992, des travaux de reconstruction sont effectués pour donner au site un caractère informatif. 

     

    102 000 pierres sont placées sur l'ancienne place de l'appel; elles symbolisent le nombre de déportés qui ne sont jamais revenus.

     

     

     

    « "La FRANCE VIRILE " Des femmes tondues à la Libération , Paris, FABRICE VIRGILIJOSEPHINE BAKER, une GRANDE DAME de la RESISTANCE »
    Partager via Gmail Delicious Pin It

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :