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    Lebensborn, la fabrique des enfants parfaits - Boris Thiolay    


    Cet ouvrage dévoile l'histoire de ces enfants français nés dans une maternité SS afin de répondre au projet mis en place    par les nazis : créer une race supérieure censée constituer l'élite du IIIème Reich durant 1.000 ans.

    L'auteur montre le parcours de certains de ces enfants, qui pouvaient être abandonnés dans les maternités et adoptés par    des familles modèles, à la recherche d'un parent.

    Résumé

    Erwin, Gisèle, Walter, Christiane ont aujourd'hui près de 70 ans.

    Ces Français, marqués à jamais par le sceau de leur étrange origine, sont nés dans une maternité SS.

    Leur secret renvoie à l'un des projets nazis les plus terrifiants entrepris entre 1935 et 1945 : créer une "race    supérieure", future élite du IIIème Reich.

    Ce livre raconte la création de nurseries spéciales, les Lebensborn, par la SS.

    Les 2 parents étaient sélectionnés selon leur "pureté raciale aryenne" : grands, blonds, les yeux bleus.

    Les nourrissons y étaient abandonnés, puis adoptés par des familles modèles.

    Leur véritable identité était alors falsifiée.

    Ces enfants devenus adultes dévoilent pour la première fois leur histoire, depuis leur naissance dans un établissement du    Lebensborn jusqu'à la maison mère de l'organisation, ainsi que leur quête vertigineuse pour retrouver, des décennies plus tard, la trace de leurs parents.

    Une enquête inédite qui met au jour une part sombre de l'histoire de France.

     


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    Lebensborn, la fabrique des enfants parfaits

    Boris Thiolay

    Editions Flammarion : 21 €

     

     


      

    Lebensborn de Lamorlaye - France

     

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    Qu'on ne s'y méprenne pas :

    les Lebensborn sont traités dans la catégorie "Petites Histoires & Anecdotes" non pas dans le sens que c'est une partie de l'Histoire insignifiante, mais au contraire, dans le sens que c'est une partie de l'Histoire trop peu traitée, alors qu'elle reflète d'une manière horrible les monstruosités nazies.

      

    Lebensborn (NE PAS REUTILISER)

    En juin 1936, la première maternité du Lebensborn ouvre à Steinhöring, un village de Bavière. Jusqu'en 1945, une vingtaine de nurseries fonctionnèrent en Allemagne puis dans certains pays occupés, notamment en Norvège, berceau supposé de la "race germanique nordique". Près de 20 000 SS-Kinder (enfants SS) sont ainsi nés dans ces établissements. Leur naissance était inscrite dans un registre secret et leur véritable identité était effacée.

    Crédit photo : Boris Thiolay/L'Express

      

      

    L'arrivée au pouvoir du parti nazi en 1933 entraîne dans le pays la mise en place des 3K pour les femmes allemandes :

     

    Küche, Kinder, Kirche (Cuisine, enfants, église).

     

    La femme est donc tout, sauf émancipée.

     

     

    Himmler, le Reichsführer SS, affiche dès 1935 un but clair :

     

    la femme allemande doit procréer pour créer une élite, l'élite aryenne, et va pour cela créer des institutions spécialisées : les Lebensborn.

     

    Ce sont au final des haras nationaux, des centres où les femmes jugées "dignes, nobles", reçoivent, en théorie de manière volontaire, la semence des SS les plus performants.

     

     

     

    Dans les premiers temps, ces centres servaient surtout de centre d'accueil pour les filles-mères, pour les femmes déjà enceintes et qui correspondaient "aux critères". Ces centres suivaient les femmes dans leur grossesse.

     

    Ils devinrent ensuite des "lieux de rencontre", où les femmes jugées dignes de la "race aryenne" rencontraient des soldats SS pour procréer. Ces Lebensborn constituèrent même des laboratoires pour des essais de procréation artificielle.

     

     

     Lebensborn (NE PAS REUTILISER)

     

    Les statuts du Lebensborn, signés de la main d'Heinrich Himmler. En décembre 1935, le chef suprême de la SS, fonde cette institution destinée à créer une "race supérieure". Ce projet monstrueux visait à donner le jour à des enfants "parfaits", blonds, aux yeux bleus, qui étaient appelés à régner sur un IIIe Reich censé durer 1000 ans.

    Après avoir subi une "sélection raciale", des femmes enceintes d'un SS ou d'un soldat allemand, venaient accoucher dans des maternités spécialisées, dans un anonymat absolu. Les enfants pouvaient y être abandonnés puis adoptés par une "famille modèle".

     

    Crédit photo : ITS 

     

      

      

    Lorsque le bébé arrive, les infirmières de ces centres jouent un rôle horrible : si le bébé est anormal, malade mental, ou qu'il présente une quelconque malformation, il est immédiatement étouffé, et on annonce à la mère qu'il est mort-né.

     

    A l'inverse, si le bébé est jugé digne pour constituer l'élite aryenne, il est "conservé" : on va alors l'arracher à ses parents, les empêchant de le voir.

     

    Cet enfant "de l'Etat" va alors être choyé, nourrit, et élevé comme un véritable petit soldat du Reich. On lui inculque les valeurs nazies dès le plus jeune âge.

     

     

    On va même jusqu'à lui raconter des obscénités sur ses parents, pour qu'il considère que son seul père, c'est Hitler, et sa seule mère, l'Allemagne.

     

     

    Mais les Lebensborn vont encore plus loin : lorsque la future mère qui s'y présente est une prostituée, ou que le procréateur est alcoolique par exemple, ou retardé mentalement, ces personnes vont être stérilisées.

     

    Criminels, anormaux, associaux... tout ceux qui ne sont pas de " l'élite du mythe Nordique" sont écartés : on fait une véritable épuration biologique, en les rendant stérile de manière à ce qu'ils ne se reproduisent plus.

      

      

    On peut estimer à 12 000 les bébés nés dans ce genre de centre en Allemagne. Pourquoi pas plus? Beaucoup jugeaient ces centres comme des "bordels SS", ou des lieux immoraux.

     

     

      Lebensborn (NE PAS REUTILISER)

    En Belgique, dès mars 1943, le château de Wégimont, près de Liège, accueille une maternité du Lebensborn: le foyer "Ardennes". Entre 40 et 50 enfants, nés d'un père SS belge ou allemand, y ont vu le jour. Comme tous les établissements de ce genre, le lieu est sévèrement gardé. Le 1er septembre 1944, à l'approche de la 3e division blindée américaine, les SS évacuent les lieux et emmènent tous les enfants.

    Ces derniers sont tout d'abord dirigés vers Wiesbaden, en Allemagne.  

      

      

    Cependant, le nombre d'enfants qu'ils prendront en charge au total est beaucoup plus grand. Les Lebensborn accueillent en effet des enfants kidnappés, arrachés à leur vrais parents au fil de la conquête allemande.

     

    Les plus belles filles y sont envoyées pour former "de bonnes procréatrices". Les garçons les plus robustes y sont envoyés pour former "de bons soldats SS".

     

    En 1942 par exemple, après l'assassinat d'un haut commandant SS à Prague, les SS massacrèrent toute la population d'un village nommé Lidice. 91 enfants du village furent considérés comme "germanisables", et envoyés dans des Lebensborn.

     

    Les autres? Ils furent envoyés dans des camps de concentration.

     

    On estime à presque 250 000 les "orphelins" qui furent ainsi recueillis pour être "germanisé". Cependant, on estime à plus de deux millions les enfants littéralement enlevés de force à leur famille.

    Là encore, ces enfants "à germaniser" connaissent le même parcours que les enfants directement nés dans les centres : on les élève avec une application stricte des principes nazis, on fait en sorte qu'ils rejettent leur famille d'origine, puis on les place dans des familles loyales au Parti.

     

     

     

    Maternité de Lamorlaye

      

      

    Au cours de ce processus, les enfants qui montrent des signes "d'anormalité", de rejet des principes nazis, ou qui continuent à aimer leur ancienne famille sont déportés dans les camps de concentration sans plus attendre.

      

      

    Ces centres se sont développés un peu partout : d'abord en Allemagne, puis dans les pays conquis. Un fut notamment inauguré en France, à Lamorlaye, près de Chantilly (dans l'Oise, 60), le 6 février 1944.

     

     

     

     

     

    Plusieurs furent faits en Norvège : les norvégiennes étaient en effet considérées comme de bonnes procréatrices, de pure race selon le mythe nordique, et entre 9 000 et 12 000 enfants seraient nés de norvégiennes et de SS dans les centres situés dans ce pays, soit autant que le nombre d'enfants nés en Allemagne.

     

     

    Les chiffres restent confus, car ce n'est qu'en 1971 qu'un journaliste, Marc Hillel, et sa compagne, retrouvent les principaux témoins de ces centres, pour en apprendre plus : Max Sollmann, administrateurs SS de ces centres, et Gregor Ebner, le médecin-chef SS des Lebensborn.

     

     

     

    Ils continuaient de vivre une vie tranquille. Ils ont refusé de parler au journaliste, mais lorsque sa compagne s'est présentée à eux en se faisant passer pour une enfant des Lebensborn, ils lui ont ouvert grand la porte...

     

    A leurs yeux, cette femme qu'ils croyaient issue de ces centres, faisait encore partie de la

    "grande famille SS"... La guerre était pourtant finie depuis 26 ans...

      

      

    Cette partie de l'Histoire a souvent été occultée.

      

    Pourtant, les pauvres enfants issus de ces centres ont entre 66 et 75 ans aujourd'hui.

      

    Ils n'ont jamais eu de reconnaissance : d'abord les centres leur ont appris à rejeter leur famille d'origine, puis ils sont passés de famille d'accueil en centre de redressement...

     

    Après la guerre, on n'a retrouvé que seulement un dixième de ces enfants envoyés dans les Lebensborn, pour les renvoyer chez eux. Les autres ont en général soit grandi dans leur famille allemande d'adoption, peut-être même sans jamais avoir eu vent de leur triste enfance, soit ils ont refusé de rentrer chez eux, complètement enrôlés par les idées nazies, même après la guerre.

     

    Enfin, la plupart d'entre eux ont également été déportés ou exterminés pendant la guerre, voir après, lors des épurations de la Libération.

     

    En Norvège notamment, un procès a été ouvert par certains de ces enfants, qu'on appellait "orphelins de la honte", contre l'Etat, espérant obtenir des dommages-intérêts pour "traitements inhumains".

      

      

    Pour plus d'informations sur les Lebensborn, il vous est possible de consulter l'article wikipédia, ou bien

     

    http://www.jewishgen.org/ForgottenCamps/General/LebensbornFr.html

     

     

    Je vous invite également à consulter l'ouvrage de Claude Quétel :

     

    Les femmes durant la Seconde Guerre Mondiale.

     

     

     

    anecdotes/les-lebensborn.html

     

     

     

     

     

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    Les "Lebensborn"

    Photo prise par un soldat allemand: une mère tente de retenir l'enfant qu'on lui enlève de force.

     

    C'est dans le cadre d'une politique de promotion des naissances exacerbée que les "Lebensborn" ("Source de vie") ont vu le jour à l'initiative de Heinrich Himmler le 12 décembre 1935.

      

    Le but de cette société ("Société enregistrée Lebensborn - Lebensborn Eingetragener Verein") était de donner aux filles mères "racialement valables" la possibilité d'accoucher, en cachette de leurs parents, et d'abandonner, si elles le désiraient, leur enfant à la SS qui en assurerait la charge puis l'adoption.

    Bien qu'au départ il s'agissait de foyers et de crèches, la SS transforma rapidement ces centres en lieu de rencontre afin de permettre à des femmes allemandes racialement pures de concevoir des enfants avec des officiers SS.

      

    Le but ultime de ces "haras" humains était la création et le développement d'une "super-race" parfaitement pure. Les enfants nés dans les Lebensborn étaient pris en charge par la SS et il est à noter que nombre d'entre eux furent victimes de ce projet: élevés sans aucun contact avec la mère, privé de tout amour parental, une grand partie d'entre eux devinrent autistes ou débiles.

    A partir de 1939, l'un des aspect les plus monstrueux de ce projet fut le kidnapping systématique des enfants "racialement valables" dans les pays occupés, principalement à l'est. De véritables opérations d'enlèvement furent organisées par la SS pour arracher de force à leur familles les enfants répondant aux critères raciaux nazis (blonds, yeux bleus, etc...).

      

    Des milliers d'enfants furent transférés dans les centres "Lebensborn" situés en Allemagne afin d'y être germanisés. Dans ces centres, tout était mis en oeuvre pour que ces enfants rejettent leur parents naturels. En particulier, les infirmières SS leur faisaient croire qu'ils avaient été délibérément abandonnés.

      

    Ceux qui, malgré les pressions et les mauvais traitements, résistaient à la germanisation étaient transférés dans des camps, en particulier celui de Kalish, ou la grande majorité d'entre eux fut exterminées. Les autres étaient destinés à l'adoption par des familles SS.

    En 1942, en représaille à l'assassinat du gouverneur SS Heydrich à Prague, les SS massacrèrent toute la population du village de Lidice. Les troupes SS procédèrent à une sélection parmi les enfants du village. 91 enfants furent considérés comme "germanisables" et envoyés en Allemagne. Les autres disparurent dans l'enfer des camps (par exemple Dzierzazna & Litzmannstadt, camps pour enfants en Pologne).

    Il est extrêmement difficile de connaître le nombre d'enfants ainsi kidnappés par les nazis dans les pays occupés. En 1946, on estimait ce nombre à plus de 250.000 enfants enlevés et envoyés de force en Allemagne. A peine un dixième d'entre eux fut retrouvé et rapatriés. Le sort des autres est inconnu.

      

    On sait que de nombreuses familles allemande refusèrent de rendre les enfants adoptés par l'intermédiaire des Lebensborn. Dans d'autres cas, ce sont les enfants eux-mêmes qui refusèrent de revenir, victimes de la propagande à laquelle ils avaient été soumis. Enfin, des milliers d'enfants furent exterminés parce que non germanisables.

    Pour plus de détails sur les Lebensborn, nous recommandons un excellent ouvrage paru dans les "Livres de Poche", n° 4910: "Au nom de la race" par Marc Hillel.

     

    sources

    http://www.jewishgen.org/forgottenCamps/General/LebensbornFr.html

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Fichier:Bundesarchiv B 145 Bild-F051638-0061, Lebensbornheim, Säuglingszimmer.jpg

      

      

    Lebensborn

      Il y a près de 70 ans, l'Allemagne nazie lançait en Europe le projet terrifiant de faire naître et d'élever des enfants censés représenter l'élite de la race aryenne. 

    Le Lebensborn e. V. (Lebensborn eingetragener Verein, en français « Association enregistrée Lebensborn ») était une association de l'Allemagne nationale-socialiste, patronnée par l'État et gérée par la SS, dont le but était d'augmenter le taux de naissance d'enfants « aryens » en permettant à des filles-mères d'accoucher anonymement et de remettre leur nouveau né à la SS qui en assurerait la charge puis l'adoption.

    C'est dans le cadre de la politique d'eugénisme sous le nazisme et de promotion des naissances exacerbée que les Lebensborn virent le jour à l'initiative de Heinrich Himmler, le 12 décembre 1935, cette politique étant le pendant des camps d’extermination.

      

     

    Fichier:Bundesarchiv Bild 146-1973-010-11, Schwester in einem Lebensbornheim.jpg

     

      

      

    Il s'agissait à l'origine de foyers et de crèches, mais il semble sur la base de témoignages de voisinage, que la SS transforma rapidement ces centres en lieux de rencontre, où des femmes allemandes considérées comme « aryennes » pouvaient concevoir des enfants avec des SS. Le but de ces centres était la création et le développement d'une race aryenne parfaitement pure et dominante. Les femmes accouchaient dans le plus grand secret. Les enfants nés dans les Lebensborn étaient pris en charge par la SS en vue de constituer l'élite du futur « Empire de mille ans ».

    Le terme « Lebensborn » est un néologisme formé à partir de « Leben » (« vie ») et « Born » (« fontaine », en allemand ancien). Marc Hillel l'a traduit en français par « Fontaines de vie ».

    Encore dans les années 1970, ces maternités étaient considérées comme une simple rumeur, donnant lieu à une grande puissance fantasmatique, certains y voyant des haras humains, d'autres des bordels SS, jusqu'à ce que Georg Lilienthal, un jeune historien spécialiste de la médecine SS, y consacre sa thèse en 1985.

      

     

     Fichier:Bundesarchiv B 145 Bild-F051638-0063, Lebensbornheim, Entbindungszimmer.jpg

      

    Histoire

    En vertu du concept de « pureté raciale » inscrit dans les principes fondateurs du nazisme, Heinrich Himmler ouvrit le premier établissement à Steinhöring, près d'Ebersberg, en Haute-Bavière, le 15 août 1936, inaugurant la maternité Hochland, maison-mère du Lebensborn. Ce centre comportait 30 lits pour les mamans et 55 pour les enfants à naître. Leur nombre fut doublé en 1940.

    Le service du Lebensborn était placé sous l'égide du général SS Sollmann. La « pureté de la race aryenne » répondait à plusieurs critères, qui déterminaient l'appartenance à une typologie aryenne qui comportait plusieurs niveaux de « pureté ». Le niveau le plus élevé était celui des pays nordiques. Chacun des niveaux de pureté était connu pour les qualités de ses membres : attachement à la patrie, attachement au Führer, attachement au pays.

    Une dizaine d'établissements furent créés en Allemagne avant la Seconde Guerre mondiale — 8 000 enfants y naquirent —, puis deux en Autriche et un en Pologne, après l'invasion de ce pays en septembre 1939.

      

      

      

    La fascination des nazis pour la « race aryenne nordique » les conduisit à ouvrir une dizaine de centres en Norvège recueillant des krigsbarn, « enfants de la guerre ». On estime à entre 9 000 et 12 000 le nombre d'enfants nés dans ces centres selon certaines sources.

    Les centres étaient de taille variable, du bureau administratif à l'institution :

      

     

      

      

      

    Rôle :

    L'objectif du Lebensborn était de permettre à des femmes, mariées ou célibataires, de « race pure » de donner naissance à des enfants dont les pères appartenaient à l'élite raciale, notamment des membres de la SS.

    Outre la reproduction de la race aryenne, le Lebensborn se chargeait aussi de la germanisation d'orphelins issus de couple mixtes, mais peut-être aussi d'enfants arrachés à leurs parents en provenance de Norvège, de Pologne et de Tchécoslovaquie. Ainsi, plus de 200 000 enfants furent emmenés en Allemagne et confiés à des familles allemandes sélectionnées.

    Le Lebensborn mit en pratique les principes hitlériens. Le pouvoir en place décida d'élargir son recrutement en allant, par la suite, prélever des enfants dans des pays conquis (Pologne) où certains enfants dits racialement valables (2 millions d'enfants enlevés à leurs parents polonais) auraient été littéralement kidnappés pour être germanisés. La proportion d'enfants arrachés à leurs véritables parents aurait atteint un cinquième des effectifs des Lebensborn.

     

    Fichier:Bundesarchiv B 145 Bild-F051638-0065, Lebensbornheim, Operationssaal.jpg

      

      

    La Maternité des Ardennes

    Beaucoup de ces Lebensborn étaient consacrés à l'éducation des enfants nés de l'union de soldats allemands et de femmes des pays occupés.

    Les Allemands baptisèrent « Maternité des Ardennes » l'institution de Wégimont (commune de Ayeneux, province de Liège), qui ouvrit ses portes en novembre 1942 et les ferma le 1er septembre 1944. Celle-ci accueillit des femmes belges convaincues par les thèses nazies, mais aussi quelques Néerlandaises et Françaises du Nord. La contribution masculine était assurée par des soldats des régiments belges nazis, comme la Légion Wallonie, ou leurs homologues flamands, ainsi que des SS stationnés en Belgique.

    Mais ce centre ne fonctionna jamais véritablement ainsi que les Allemands l'auraient voulu, car le personnel belge y montra toujours de la mauvaise volonté. Il reste peu de documents sur cette affaire et la population locale évoque rarement ces faits.

      

      Fichier:Bundesarchiv B 145 Bild-F051638-0067, Lebensbornheim, Säuglingszimmer.jpg

     
     

    sources

    wikipedia

     

     

     

     

     

     

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