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    RESISTANCE

     

     

    Léa VION (1890-1972)

     

     

    Originaire de la Région parisienne, Léa Vion dite "la Comtesse" dans la Résistance est nommée directrice de la maternité de Bénouville en 1935. Femme de caractère, débordante d'énergie, elle manifeste sa vitalité aussi bien sur le plan professionnel qu'au sein de la Résistance.

     

     

     

    Au cours de l'été 1940, elle apporte son aide à des prisonniers de guerre français évadés. En novembre de la même année, elle n'hésite pas à éconduire sèchement les deux premiers Allemands qui se présentent à la maternité ; ce qui lui vaut une condamnation et quelques jours de prison.

     

     

     

    Dès la fin de l'année 1940, Léa Vion intègre les rangs de l'Armée des Volontaires, avant de rejoindre l'OCM et le réseau Centurie en 1942. En contact fréquent avec Léonard Gille , René Duchez , Henri Léveillé, elle leur fournit de nombreux renseignements sur les défenses allemandes de la côte et les mouvements de troupes.

     

     

     

    Mais surtout, la maternité devient sous son impulsion une véritable plaque tournante de la Résistance dans la région. Avec la complicité de son personnel, notamment le comptable. Claudius Desvignes, et le chauffeur, Albert Lebourgeois. Léa Vion héberge pendant l'Occupation de très nombreux clandestins, des réfractaires au travail obligatoire aussi bien que des résistants, y compris des communistes, en dépit de ses opinions très conservatrices. Elle recueille également des aviateurs alliés abattus au-dessus de la région dans l'attente de leur évacuation vers les Pyrénées ou la Suisse par l'intermédiaire du réseau Marie-Odile. Elle dissimule également des armes et un poste-émetteur pour le maquis de Saint-Clair.

     

     

     

    Après la guerre, Léa Vion fut maire de Bénouville de 1947 à 1953. En retraite elle retourne vivre dans son village natal à La Celle-sur-Morin (Seine et Marne) où elle est élue maire en 1959, elle se retire en 165 préférant s'investir dans sa paroisse.

     

     

     

    Une rue lui rend hommage à Bénouville.

     

     

     

    Sources:

     

     

     

    Archives de Jean Quellien

     

     

     

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