• Le C.I.R.

     

     

    La COLLABORATION

     

     

     

    Le C.I.R.

     

     

     

    Au début de l'année 1943, Raoul Hervé prend la direction (en remplacement d'un certain Perrin) du Centre pour la Révolution nationale, officine de propagande dépendant du ministère de l'Information, située au 188 rue St Jean à l'angle des rues Saint-Jean et Cauvigny (dans les locaux de l'ancienne boutique La Grande Fabrique confisqués par Vichy au titre de "bien juif".). Dans la vitrine, trône une grande carte du front de l'Est. A l'intérieur, on trouve des bustes du maréchal Pétain , des insignes, des agendas, des jeux pour enfants ou des brochures vantant les mérites de la collaboration. Les affaires de ces centres, établis dans toute la France, n'étant pas florissantes, Vichy décide de les transformer en Centres d'information et de renseignement (CIR).

     

    Les membres du CIR sont rémunérés par la Propagandastaffel dirigée à Caen par le lieutenant Hoffmann et encadrés par la Gestapo en la personne de Karl Zaumzeil, dit "Charles", qui n'apprécie pas beaucoup ces Français qu'il considère comme des traîtres. Ils vont de plus en plus servir d'instruments de répression.

     

    Raoul Hervé accepte cette transformation avec enthousiasme, réaménage le CIR en conséquence :

     

    -le groupe A (comme Action)

     

    -le groupe R (comme Renseignement)

     

    et recrute de nombreux agents (à peine 20 personnes en effectif permanent). Le salaire était de 1956 Francs chiffre avancé au procès mais très en dessous de la réalité. Tous étaient munis d'une carte fournie par la police allemande et portant une lettre. Les titulaires de la carte A appartenaient au groupe Action et formeront la sinistre bande à Hervé, chargée des coups de main et des arrestations. Les porteurs de la carte R (RR pour les femmes), beaucoup plus nombreux, étaient des informateurs répartis sur tout le territoire du Calvados. Parmi eux :

     

    -Henri Thuillier, de Cabourg, responsable des jeunes au sein du RNP;

     

    -Roland Carpentier de Montchamp;

     

    -Albert Baot, spécialement chargé d'espionner les milieux ouvriers de la région caennaise;

     

    -Gilbert Cardon, inspecteur départemental du M.S.R.;

     

    -Trentin, un Italien, membre du Fascio de Caen;

     

    -la redoutable Madeleine Béranger , bijoutière à Pont-l'Évêque;

     

    -Maurice et Jean Lenoir, frères de Julien, leader du Groupe Collaboration;

     

    - le comte Renaud Durand de Mareuil;

     

    -Raymond Alhinc de Bayeux;

     

    -Henri de Malroy, délégué de la L.V.F. à Lisieux...

     

     

     

    Tous fournissent de précieux renseignements sur les réfractaires, les personnes soupçonnées d'activités résistantes ou affichant un peu trop leurs opinions. Leur activité est responsable d'au moins 160 arrestations dont 60 déportations dans tout le département.

     

     Le 6 juin 1944, Caen est bombardée. Fuyant la ville, la majorité de la bande à " Hervé ", échoue sur les routes pour se replier à Alençon et continuer ses méfaits.

     

     

     

    Source:

     

    et et

      

    BLOG

    http://sgmcaen.free.fr/collabaration/cir.htm

      

     

     

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