• LA LIBERATION D’AIRAN EN 1944 PAR LES ANGLAIS

    LA LIBERATION D’AIRAN EN 1944 PAR LES ANGLAIS 

     

    A l’entrée du Pays d’Auge, Billy et Airan ont été libérés les 15 et 16 Août 1944 par le régiment anglais des Hallamshire, alors commandé par le Lieutenant-colonel Trevort Hart-Lyke, de la fameuse division des « Ours Polaires ». Ces soldats sont originaires de Comté de Hallamshire, dans le West-Yorkshire.

    Le bataillon s’était déjà battu à Tilly sur Seulles et dans la vallée de l’Odon. La division des « Ours Polaires » allait libérer la majeure partie du Pays d’Auge et du Lieuvin entre le 15 et le 28 Août, puis investirait et libérerait Le Havre… avant de participer aux combats pour la vallée de la Vie et libérer Crèvecoeur et le Breuil en Auge. Les Hallamshire firent une pause au sud de la Plaine de Caen, où de nouveaux ordres leur furent donnés le 15 Août.

    « Villages et fermes sont complètement abandonnés, alors que nous progressons sur Billy… la compagnie C « entre dans Airan, couverte par nos pelotons de chenillettes. Mais on ne peut y pousser l’ensemble de l’unité, sous peine d’être dangereusement en pointe. Un escadron du régiment de reconnaissance nous rejoint sur la droite, s’arrête juste à l’entrée d’Airan : l’ennemi a complètement bloqué la route en démolissant le pont du chemin de fer, pont de pierre qui la franchit ».

    Le lendemain, la compagnie « C » est dans Airan, et elle y est handicapée par le feu ennemi déferlant des hauteurs, car sur l’ensemble du bastion constitué par les premières collines du Pays d’Auge, la ligne allemande est intacte.

    Les Ecossais à la droite des « Ours Polaires » sont encore arrêtés devant la ligne de chemin de fer Canon-Saint Pierre sur Dives… « Les ruines du pont sont hautes de neuf mètres. C’est plutôt un rude boulot que nous avons devant nous. Nous retroussons nos manches et nous réussissons à ouvrir une brèche pour nos chenillettes… je pousse dans le village et m’efforce de repérer l’ennemi aux jumelles. Ceci fait, je demande à Arthur Cowell de m’apporter un anti-tank et de le manœuvrer avec suffisamment d’habileté pour qu’il puisse tirer à l’abri d’un coin de maison.

    Une seule salve obtient le retrait de l’ennemi retranché dans une ferme. Alors couvert par les fumigènes, une autre compagnie déloge des Allemands d’un verger à notre droite. Ordre nous est donné de nous retrancher et de constituer une base ferme pour permettre aux Lincolnshire de s’emparer de la hauteur à notre sud (la hauteur 57 au dessus du Ruel). Appuyés par des tanks, les Lincolnshire attaquent et l’ennemi aussitôt s’enfuit.

      

      

    SOURCES : http://www.airan.fr/histoire_locale.htm#LIBERATION

      

     

    « EDMONE ROBERT, résistante authentique du CalvadosLe service du travail obligatoire (3/3):un évènement décisif dans l'Histoire de la Résistance »
    Partager via Gmail Delicious

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :