• l'Or nazi PILLE en 1940....en FRANCE

    l'Or nazi sous l' Heure d'été en 1940....l'Or nazi sous l' Heure d'été en 1940....

     

     

    A partir de 1940, sous l'Heure d’été pour nourrir l'effort de guerre, le IIIe Reich pille les banques des pays occupés et les victimes de l'Holocauste.

    Un butin colossal, mais dont une bonne partie n'a toujours pas été retrouvée.

     

    La Banque centrale du Reich réceptionne donc l'or et les devises des juifs, mais aussi celui des adversaires du régime en fuite ou assassinés.

    Les bijoux à faible teneur en or ainsi que les pierres précieuses sont écoulés sur le marché parallèle des pays neutres comme en France par le zèle de la collaboration et surtout en Suisse par des «collaborateurs».

    Ceux-ci encaissent des francs suisses et des dollars utiles pour le commerce extérieur allemand. L'or de meilleure qualité est refondu pour être transformé en lingots, exporté et masqué ainsi de sa véritable origine.

    Le rapport Eizenstat (du nom du sous-secrétaire d'Etat américain au Commerce) demandé par Bill Clinton et publié en 1996 note:

    «Une partie au moins de l'or vendu à l'étranger avait été arraché aux victimes des camps de concentration ainsi qu'à d'autres civils.»

    Quand les soldats de la 9e division d'infanterie américaine entrent en Allemagne au printemps 1945, ils mettent la main sur 100 tonnes de lingots d'or cachés par les nazis dans les mines de sel de Merkers, et trouvent en même temps des valises entières de couronnes, de montres, et de bijoux en or volés aux juifs.

    La Reichsbank avait ouvert un compte intitulé «Melmer», du nom d'un responsable SS, sur lequel était déposé l'or volé.

    Un câble de l'ambassade des Etats-Unis à Paris informe début 1946 le département d'Etat que 8 307 des lingots récupérés à Merkers «ont peut-être été fondus à partir de couronnes dentaires récupérées sur des cadavres».

    Des voix s'élèvent alors pour proposer de procéder à l'analyse de l'or récupéré, celui de Merkers comme celui que la Suisse va restituer conformément à l'accord de Washington, afin de déterminer ce qui provient des banques centrales européennes, et ce qui provient des victimes de l'Holocauste.

    Mais la proposition est écartée.

    «Nous ne savions pas qu'on pouvait déterminer si cet or provenait de dents, de bracelets ou d'autres sources», a expliqué dans une interview au Los Angeles Times Seymour Rubin, un diplomate américain à la retraite (d'origine juive), qui avait négocié avec les Suisses en 1945/46.

     

    Une annonce de la découverte d'une vieille rame d'un train blindé dans le sud-ouest de la Pologne a ressuscité dans les médias la légende detrains fourrés d'or et de bijoux volés par les nazis et disparus dans les Sudètes à la fin de la Seconde guerre mondiale.

    "Nous avons reçu une lettre d'un bureau d'avocat représentant deux hommes qui déclarent avoir identifié l'endroit où gît une rame d'un train, probablement blindé", a indiqué Arkadiusz Grudzien, le porte-parole de la mairie de Walbrzych,

    le chef-lieu de la région.

     

     

    "Le texte n'apportait aucune précision sur le lieu exact de la découverte.

    Les deux hommes ont demandé de nous rencontrer", a précisé Arkadiusz Grudzien.

    Sur le même sujet : Une immense chasse au trésor dans la ville

     

     

    Il s'agit d'un Allemand et d'un Polonais, selon l'avocat représentant les auteurs de la découverte présumée.

     

     

    "Ce sont des gens sérieux (...). Ce qu'ils ont présenté lors de notre entretien m'encourage à considérer cette affaire comme très crédible", a déclaré Me Jaroslaw Chmielewski dans un entretien avec le site Onet.pl, sans dévoiler l'identité de ses clients.

     

    Légende ou réalité ?

     

    L'information porte sur la découverte d'une rame blindée, longue de 120 à 150 m. "Mes clients sont toutefois sceptiques quant à la question de savoir s'il s'agit effectivement du célèbre train" nazi avec de l'or et d'autres objets précieux, "sans qu'on puisse l'exclure complétement", a-t-il affirmé.

     

    Différentes légendes autour de galeries souterraines secrètes près de Walbrzych, où seraient dissimulés des trésors du Troisième Reich, prennent source dans l'histoire d'un énorme chantier nazi allemand deconstructions souterraines, connues sous le nom de code "Riese (Géant)".

     

    Ces installations impressionnantes, construites par des travailleurs forcés et prisonniers de camps de concentration, devaient initialement accueillir dans les Sudètes des ateliers de production d'armesstratégiques allemandes, bien à l'abri des raids aériens alliés.

     

    Une partie des galeries souterraines sont aujourd'hui ouvertes aux touristes. La région attire aussi des "chercheurs de trésors" motivés par les vieilles légendes locales.

     

    En 1933, s’ouvre le premier des camps de concentration de l’Etat SS : Dachau22. Avec lui, commence un monde de bestialité où l’horreur sera le seul maître mot.

    Alors, dans un contexte si tragique, si dur, où la moindre lueur d’espoir est aussitôt réprimée, pourquoi la pratique dentaire ?

     

     

    En fait, celle-ci exista sous trois formes :

    • les expérimentations médico-dentaires dans la bouche des détenus
    • la récupération de l’or dentaire et son devenir
    • les soins dentaires aux déportés

    Les expérimentations médico-dentaires

     

    Elles sont :

    histologiques

     

     

    A l’arrivée des convois, le Dr Mengele1,2,3,11, médecin SS, faisait mettre à l’écart les enfants tziganes atteints de Noma (= stomatite gangreneuse).

    Ceux-ci étaient exécutés, décapités et leurs têtes étaient envoyées à l’Hygien Institute SS proche d’Auschwitz où des lames histologiques étaient réalisées et la maladie étudiée.

    anthropologiques

     

    Le Professeur August Hirt de la Faculté de Médecine de Strasbourg fit venir 115 détenus juifs en bonne santé d’Auschwitz, au camp du Struthof-Natzweiler.

    Il les fit gazer et commença letravail de traitement des cadavres pour en récupérer les squelettes et tout particulièrement les crânes. Son objectif avoué dans sa correspondance avec le Reichsführer Himmler était la création d’un musée du particularisme morphologique et anatomique juif.

     

     

    A Dachau23, des commandes de crânes étaient régulièrement passées pour la même destination.

    A Buchenwald5, enfin, les nazis se livrèrent à des expériences de réduction de têtes.

    pharmacologiques

     

     

    Le Dr Rascher médecin nazi, mit au point à Dachau, un anticoagulant, le Polygal 10, qui fut testé au cabinet dentaire des détenus de Dachau, notamment. Les tests ne le satisfaisant pas, il se livra à des essais sur des blessures provoquées par balles.

    chirurgicales

     

    Le Dr Munch, médecin SS à Auschwitz, était convaincu que les rhumatismes avaient pour origine les granulômes dentaires.

    A ce titre, il pratiqua de nombreuses avulsions dentaires chez les déportés. Il colonisa les alvéoles et s’en servit comme foyer de cultures. Il réussit à en extraire un filtrat qu’il injecta aux détenus.

    Cette expérience n’obtint pas le succès escompté, mais elle présenta des conséquences dramatiques pour les cobayes.

     

    La récupération de l’or dentaire

     

    Elle fut ordonnée par Himmler9,16, le Reichsführer SS, le 23 septembre 1940 et fut vraiment mise en application suite à l’ordonnance du 23 décembre 1942 :

     

    Il sera systématiquement procédé à la récupération de l’or et des alliages dentaires précieux dans la bouche des cadavres et dans celles des vivants, pour les dents ne pouvant être réparées.

     

    L’or dentaire était récupéré dans la bouche des morts, à la sortie des chambres à gaz par des détenus7,8.

    A la fonderie d’or des crématoires12,13, il passait dans un seau d’acide sulfurique pour éliminer les chairs.

    Il y était recoulé en lingots artisanaux (cylindriques de 140grs ou en demi-pamplemousse de 500grs).

    Une fois par semaine, un officier SS venait chercher cet or pour le stocker à la kommandantur du camp.

    Une fois par mois ou par an, en fonction des camps, l’or était acheminé au camp d’Oranienburg-Sachsenhausen, près de Berlin.

    Toutes les valeurs issues des pillages SS y étaient centralisées.

    Cet or était ensuite dirigé vers l’administration centrale de la SS, à Berlin, où de nuit, il était convoyé dans les caves de la Reichsbank.

    L’or était recoulé en lingots conventionnels, estampillés avec des tampons périmés de 1935-1937 pour laisser croire à une origine d’avant-guerre.

    Ces valeurs étaient ensuite placées sur un compte de la Reichsbank, au nom fictif de Max Heiliger. Régulièrement, ces trésors partaient pour la Suisse où le passage d'une pièce à une autre dans les caves des banques suisses, justifiait l’émission de monnaies permettant aux nazis d’acheter les matières premières destinées à l’effort de guerre.

    Il fut récupéré ainsi 500 kgs à 1 tonne d’or dentaire.

    C’est une estimation pour laquelle les victimes de l’Holocauste reçurent une indemnisation de 750.000 $.

    C’est une estimation qui ne tient pas compte des trocs entre détenus pour survivre et des vols à tous les échelons de la hiérarchie administrative des camps.

    Seule certitude : 25 kgs et de 100 à 500 grs d’or dentaire seront collectés respectivement à Mauthausen et Buchenwald, sur toute la période de la guerre.

     

    La circulaire Pohl

     

    Certains documents d'archives nazis révèlent la manière dont sont réparties et distribués les biens récupérés sur les victimes, dans la mesure où ils sont livrées au « service économique » de la SS.

    Un long rapport fait état de la distribution de 825 wagons de vêtements usagés :

     

    B/Ch. 186

    Secret

    Le 6 février 1944

     

    « Compte rendu sur l'utilisation faite à ce jour des matières textiles usagées, récupérées lors du transfert des Juifs.

     

    La liste ci-jointe indique les quantités de vieilles matières récupérées dans les camps d'Auschwitz et de Lublin, à la suite des transferts des Juifs.

    La quantité de chiffons est évidemment fort élevée.

    C'est ce qui diminue d'autant les vêtements usagés utilisables, notamment en ce qui concerne les vêtements pour hommes. Il nous a donc été impossible de satisfaire pleinement la demande de vêtements pour hommes.

     

    Les plus grandes difficultés furent causés par les transports par voie ferrée.

    Les interruptions continuelles de transports gênèrent l'évacuation des marchandises, qui s'accumulèrent parfois dans les différents camps.

     

    L'arrêt des transports à destination de l'Ukraine, depuis le mois de décembre 1942, s'est fait le plus durement sentir. Il empêcha, en effet, la livraison de vêtements usagés destinés aux Allemands établis là-bas.

    C'est pourquoi toute la livraison a été détournée par la VOMI

    (Volksdeutsche Mittelstelle) et déposé dans un grand camp de Lodz.

    La VOMI en effectuera la livraison dès que la situation des transports sera rétablie quelque peu.

     

    Jusqu'ici, le ministère de l'Economie du Reich a pu mettre à notre disposition le grand nombre de wagons dont nous avons besoin.

     

    Ce ministère continuera à intervenir auprès du Ministère des Transports du Reich, et fera valoir la mauvaise situation du secteur textile pour obtenir les wagons nécessaires au transport des matières usagées. »

     

    Signé : Pohl, SS-Obergruppenführer et général des Waffen-SS

     

    Signé : Kersten, SS-Hauptsturmführer.

     

    En annexe à ce document, figurait une liste indiquant la quantité de matières textiles usagées, livrées par les camps de Lublin et d'Auschwitz, sur l'ordre de l'Office central de l'économie SS, comprenant 825 wagons de vêtements usagés, chaussures et chiffons livrés au ministère de l'économie du Reich, au ministère de la Jeunesse, à la VOMI et à d'autres administrations allemandes.

    Le plus gros client était le Ministère de l'Economie (570 wagons), qui était chargé de la récupération industrielle des chiffons et vêtements hors d'usage, tandis que les autres destinataires distribuaient aux Allemands indigents les vêtements en meilleur état.

    La circulaire Glücks

     

    L'utilisation industrielle des cheveux humains avait été ordonnée par la circulaire suivante :

    Office central SS pour l'Economie et l'Administration

    Groupe de Service D

    Camps de concentration

    Oranienburg, le 6 août 1942

    Secret

    Objet : Utilisation des cheveux

     

    « Le chef de l'Office Central SS pour l'Economie et l'Administration a ordonné de récupérer les cheveux humains dans tous les camps de concentration.

    Les cheveux humains seront transformés en feutre industriel, après avoir été bobinés en fils.

    Afficher l'image d'origine

    Dépeignés et coupés, les cheveux de femmes permettent de fabriquer des pantoufles pour les équipages des sous-marins, et des bas en feutre pour la Reichsbahn.

    Il est ordonné par conséquent de conserver, après les avoir désinfectés, les cheveux coupés des détenues femmes.

     

     

    Les cheveux coupés des détenus hommes ne peuvent être utilisés qu'à partir d'une longueur de 20 mm.

     

    18375 

    Brosses à cheveux de victimes, trouvées peu après la libération d'Auschwitz. Pologne, après le 27 janvier 1945.

    C'est pourquoi le SS-Gruppenführer Pohl est d'accord pour qu'à titre expérimental les cheveux des détenus hommes ne soient coupés que lorsqu'ils ont atteint, après coupe, une longueur de 20 mm.

    Afficher l'image d'origine

    Afin de prévenir les facilités d'évasion offertes par une chevelure plus longue, les détenus doivent être marqués, lorsque le commandant l'estime nécessaire, à l'aide d'une piste de cheveux (« Haarbahn »), découpée dans la chevelure à l'aide d'une tondeuse étroite.

     

    On a l'intention d'utiliser les cheveux rassemblés dans tous les camps de concentration dans une entrepriseinstallée dans l'un des camps.

    Des instructions plus détaillées sur la livraison des cheveux rassemblés vont suivre.

     

    La quantité de cheveux rassemblés mensuellement (cheveux de femmes et d'hommes séparément), doit m'être communiqué avant le 5 septembre 1942.

    Signé :

    Glücks, SS-Brigadeführer et General-Major de la Waffen-SS.

     

     

     L’or dentaire

     

    La collecte des métaux précieux sur les cadavres est effectuée par les Sonderkommandos qui travaillent en collaboration forcée avec les SS : ces Sonderkommandos sont gazés et renouvelés tous les quatre mois.

    Provisoirement épargnés, ces esclaves sont chargés de transporter les cadavres des chambres à gaz aux locaux de combustion, de les fouiller et de les détrousser ;

    ces opérations leur permettent de s'approprier une partie de l'or d'Auschwitz, de corrompre leurs gardiens, de fraterniser avec eux, et de vivre dans l'opulence… mais tous les quatre mois, les Maîtres assassinent les membres du Sonderkommando et en constituent un autre.

    Le docteur Nyiszli donne une description saisissante de ce cycle :

     

    « Les dents et objets en or fournis chaque jour par les quatre crématoires produisent, après la fonte, entre trente et trente-cinq kilos d'or purs.

    La fonte s'effectue dans un creuset en graphite d'un diamètre d'environ cinq centimètres.

    Le poids d'un cylindre en or est de cent quarante grammes.

    Je le sais exactement pour l'avoir pesé sur la balance de précision de la salle de dissection.

     

    Les médecins qui enlèvent les dents des cadavres avant l'incinération ne jettent pas tous les bridges dans le sceau d'acide sulfurique : une partie, plus ou moins importante, selon la surveillance des SS, va dans la poche des arracheurs de dents.

    Il en est de même pour les bijoux ou les pierres précieuses cousus dans les vêtements, ainsi que pour les monnaies en or laissées dans la salle de déshabillage.

    Là, ce sont les membres du Sonderkommando chargés de dépouiller les bagages à main qui en profitent.

    Afficher l'image d'origine

    C'est une opération excessivement dangereuse, il y va de leur vie, car les gardes SS sont présents partout, et surveillent sévèrement les valeurs qui, désormais, appartiennent au IIIè Reich.

     

     

    Ils surveillent particulièrement l'or et les pierres précieuses.

     

    Les hommes du Sonderkommando remettent également à la fonderie l'or qu'ils se sont ainsi procuré.

    Ils trouvent le moyen de l'y faire parvenir malgré la plus stricte surveillance, et de le reprendre ensuite sous forme de cylindre de cent quarante grammes.

    L'utilisation de l'or, c'est-à-dire son échange contre les marchandises utiles, est une opération encore plus difficile.

    Personne ne songe ici à conserver l'or, car chacun sait qu'il est un mort vivant, avec un sursis de quatre mois. Mais dans la situation où se trouvent les membres du Sonderkommando, quatre mois excessivement longs.

    Etre condamné à mort et effectuer un travail tel que celui qu'ils accomplissent est une épreuve qui broie le corps et l'âme et qui pousse plusieurs d'entre eux dans les abîmes de la folie. Il faut rendre la vie plus facile et plus supportable, même pour ce bref délai.

    C'est avec l'or qu'on y parvient.

     

    Le cylindre en or de cent quarante grammes devint donc une unité d'échange.

    Dans la fonderie, il n'y a pas de creuset en graphite plus petit ; par conséquent, il n'y a pas de cylindre en or plus petit non plus. Ici la valeur des objets achetés n'a aucune signification.

    Celui qui donne l'or a déjà donné sa vie en entrant ici, tandis que celui qui donne quelque chose en échange de l'or joue deux fois sa vie.

     

     

    Une première fois en traversant les barrages de SS qui entourent le camp, et qui comportent quatre contrôles successifs, il introduit des articles difficiles à se procurer en Allemagne, même avec des titres de ravitaillement ; la deuxième fois, lorsque, à travers ce même barrage, il faut sortir l'or donné en échange.

    Car, aussi bien dans un sens que dans l'autre, il y a une fouille.

     

    L'or s'en va dans la poche d'un homme du Sonderkommando, jusqu'à la porte du crématoire.

     

     

    Afficher l'image d'origine

    Là un temps d'arrêt.

    L'homme du Sonderkommando s'approche du SS et échange quelques mots avec lui.

    Ce dernier lui tourne le dos et s'éloigne de la porte.

    Sur la voie ferrée qui passe devant le crématoire travaille une équipe de vingt à vingt-cinq ouvriers polonais, sous la conduite d'un chef.

     

     

    Sur un signe, ce chef d'équipe arrive avec un sac plié et en échange prend l'or enveloppé de papier.

    Le sac a franchi la porte, et se trouve à présent à l'intérieur du crématoire.

    Le lendemain, le chef d'équipe prend une nouvelle commande.

     

    L'homme du Sonderkommando entre dans la salle de garde qui se trouve près de la porte. Il sort du sac une centaine de cigarettes et une bouteille d'eau-de-vie.

    Le SS entre également dans la salle de garde.

     

     

    Il empoche rapidement le flacon ainsi que les cigarettes.

    Il est content, cela va de soi, car le SS ne reçoit que deux cigarettes par jour et pas d'eau-de-vie du tout. Ici pourtant les cigarettes et l'eau-de-vie sont indispensables, aussi bien comme stimulant que comme narcotique.

     

     

    Les SS boivent, fument et les hommes du Sonderkommando en font de même.

    Par ce chemin parviennent ici les denrées les plus précieuses et les plus rares, telles que le beurre, le jambon, les oignons et oeufs.

     

    L'or est procuré par un travail collectif, et la répartition des denrées obtenues en échange se fait sur les même bases.

    Les SS et les hommes du Sonderkommando sont largement approvisionnés en cigarettes, en eau-de-vie et en denrées de toute sorte.

    Tout le monde fait comme s'il ne savait rien, et personne ne veut rien savoir, car chacun y trouve son avantage.

     

     

    Pris à part, chaque gardien SS est très coopératif et maniable.

    Ils ne se méfient que les uns des autres.

    Par contre, ils savent que les hommes du Sonderkommando ne les trahiront pas. C'est pour cela que les cigarettes, l'eau-de-vie et la nourriture destinées aux SS sont remises en tête-à-tête à chacun d'eux par un homme du Sonderkommando.

     

     

    C'est par la même voie qu'arrive chaque matin le « Völkischer Beobachter », l'organe gouvernemental du IIIè Reich.

    Prix mensuel de l'abonnement : un cylindre d'or.

    Celui qui apporte à un détenu d'Auschwitz tous les jours son journal durant trente jours mérite cette paye.

     

    Depuis que je suis dans le crématoire, je suis le premier à le recevoir. Je le lis dans une cachette sûre, puis-je raconte les nouvelles du jour à un détenu préposé aux écritures.

    Ce dernier les transmet à ses compagnons.

    Au bout de quelques minutes, tout le monde connaît les derniers événements.

    Le Sonderkommando est une formation d'élite dans le camp.

    Les détenus qui le constituent dorment dans une petite pièce chauffée, aérée et propre.

    Leurs lits sont propres et moelleux.

     

     

    Les couvertures sont chaudes, ils ont une excellente nourriture et sont bien habillés.

    Ils ont de quoi fumer et de quoi boire.

    En conséquence, ils ne perdent pas figure humaine comme le commun des hommes du camp, qui rampent dans leurs baraques sales emplies de poux ou qui, rendus sauvages par la faim, s'entre-déchirent pour un morceau de pain, ou pour la moitié d'une pomme de terre... »

     

    SOURCES :

    http://accesnomade.blog.lemonde.fr/page/47/

    http://labrousse.erick.over-blog.com/2015/08/l-or-nazi-sous-l-heure-d-ete-en-1940.html

     

     

     

    « JACQUES VICOMAURICE CHAUVET - Commando KIEFFER... FUSILIER MARIN »
    Partager via Gmail Delicious Pin It

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :