• Dédée De Jongh - résistante Belge

     

     

     

     

     

     

    2007
    Décès de Dédée De Jongh

     
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    Andrée De Jongh (ou Dédée De Jongh) (née le 30 novembre 1916 à Schaerbeek (Belgique) et morte le 13 octobre 2007 à Bruxelles, (Belgique), est une résistante belge qui a été l'organisatrice de la

    « ligne Comète », une filière d'évasion pour soldats -particulièrement aviateurs - Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Rapidement, elle décide de s'investir dans la résistance.
    Elle met en place la ligne « Dédée », rebaptisée plus tard Ligne Comète.

     

    La ligne, qui comptera jusque 2 000 membres, traverse la France en partant de Bruxelles, et les Pyrénées jusqu'au consulat britannique de Madrid qui les convoie ensuite à Gibraltar.

      

      

    De 1941 à la libération, la filière permet de faire évader plus de 700 soldats alliés, dont 288 aviateurs , et Andrée a accompagné personnellement 118 d'entre eux.

    Dédée est capturée en janvier 1943 alors qu'elle s'apprête à traverser les Pyrénées avec un groupe d'aviateurs. D'abord emprisonnée à Fresnes, Andrée parle sous la torture et divulgue qu'elle a été la fondatrice de la ligne d'évasion.

      

    Mais la Gestapo ne la croit pas ce qui lui sauve la vie.

      

    Elle est alors envoyée au camp de Ravensbrück puis à Mauthausen, d'où elle est libérée par l'avance des troupes alliées en avril 1945

     

     

     

    Andrée De Jongh (surnommée « Dédée »), qui deviendra après la guerre la comtesse Andrée De Jongh, est née le 30 novembre 1916 à Schaerbeek en Belgique et morte le 13 octobre 2007[2] aux cliniques universitaires Saint-Luc à Woluwe-Saint-Lambert.

     

    Dans la Résistance belge, elle a été cofondatrice du réseau Comète, filière d'évasion pour des soldats alliés (particulièrement des aviateurs).

     

    Avec la Française Marie-Madeleine Fourcade, elle est l’une des très rares femmes chefs de réseau de résistance

     

     

     

    Lors de l'invasion de la Belgique par les troupes allemandes en 1940, elle quitte son travail à Malmedy et revient à Bruxelles pour tout d'abord travailler pour la Croix-rouge de Bruxelles. Rapidement, elle décide de s'investir dans la Résistance.

     

      

     

    Andrée de Jongh at a RAF presentation ceremony. 

      

     

    Le premier réseau dans lequel elle s'est impliquée ayant été détruit, elle décide, avec Arnold Deppé, un autre survivant, de créer une filière d'évasion vers l'Espagne. Après avoir pris quelques contacts à Anglet, dans la région de Bayonne, Andrée et Arnold tentent, en juillet 1941, un premier convoyage vers le sud, accompagnés d'un groupe de Belges qui veulent poursuivre la lutte à partir de l'Angleterre. Andrée a financé le voyage en vendant ses bijoux et en empruntant aux amis et voisins. Arrivés à Anglet, ils confient les évadés à un guide basque qui assure leur passage en Espagne.

     

      

     

     

     

    Allan "Jock" McFadyen MILLS / 972986
    5 Wardieburn Drive, Granton, Edimburgh, Ecosse

    Sgt, RAF Bomber Command 106 Squadron, mitrailleur de nez et bombardier
    Atterri à "De Zig", près de Molenbeersel, au Nord-Est de Bree (Limbourg belge).

     


    Avro Manchester Mk I, n° série L7301, ZN-D,abattu par la Flak la nuit du 30 au 31 mai 1942 lors d'une mission de nuit sur Cologne.
    Ecrasé sur une digue à Bree (Limbourg belge).
    Durée : 3 semaines
    Passage des Pyrénées : le 24 juin 1942

     

      

    http://www.evasioncomete.org/fmillsal.html

     

     

     

     

    En août 1941, Andrée et Arnold font un second voyage, en deux groupes. Arnold est arrêté en France, mais Andrée passe, traverse les Pyrénées avec son groupe, et se présente au consulat britannique de Bilbao pour demander de l'aide pour son réseau.

      

    En effet, elle a appris que le groupe précédent a été intercepté en Espagne, que les soldats ont été internés, et se rend compte que sa filière doit avoir en Espagne un point de chute d'où les services britanniques emmèneront les évadés à Gibraltar, puis en Angleterre.

     

      

     

      

     

    Après trois semaines d'hésitation, les Britanniques décident de faire confiance au petit cyclone — comme on surnommait Andrée pour sa capacité à tout emporter sur son passage. Avec ce soutien et l'aide des résistants locaux, elle met en place la « ligne Dédée », rebaptisée plus tard « ligne Comète ».

      

    La ligne, qui comptera jusqu'à 3 000 membres, traverse, en partant de Bruxelles, la France puis les Pyrénées jusqu'à l'ambassade britannique de Madrid, qui s'occupe ensuite du transport à Gibraltar. De 1941 à la Libération, la filière permet de faire évader plus de 700 soldats alliés, dont 288 aviateurs, et Andrée a accompagné personnellement 118 d'entre eux.

     

     

     

      

     

     

    Andrée De Jongh entre 1946 et 1950.  

     

     

    Toutefois la ligne Dédée est infiltrée par un agent de la Geheime Feldpolizei, Jacques Desoubrie. « Dédée » est alors capturée le 15 janvier 1943 alors qu'elle s'apprête à traverser les Pyrénées avec un groupe d'aviateurs. D'abord emprisonnée à Bayonne, puis au fort du Hâ et à Biarritz, elle est transférée à la maison d'arrêt de Fresnes le 27 mars 1943.

      

    Andrée avoue qu'elle est la fondatrice de la ligne d'évasion, mais la Gestapo ne la croit pas, ce qui lui sauve la vie.

    Elle est envoyée à la prison de Saint-Gilles et déportée en Allemagne en juillet 1943. Elle y est internée dans plusieurs prisons, puis dans les camps de concentration de Ravensbrück et de Mauthausen, d'où elle est libérée par la Croix-Rouge internationale le 22 avril 1945.


     

    Quant à son père, Frédéric (connu dans le milieu de la résistance sous le pseudonyme de « Paul »), il est capturé à Paris en juin 1943 et fusillé au Mont Valérien le 28 mars 1944. La filière sera alors un temps dirigée par Jean-François Nothomb (sous le pseudonyme de « Franco »), fils de Pierre Nothomb, qui sera aussi arrêté le 1er janvier 1944 puis déporté.

     

    Après la guerre, elle s'installe d'abord au Congo belge puis au Cameroun, en Éthiopie pour travailler dans une léproserie d'Addis-Abeba et enfin au Sénégal avant de revenir en Belgique.

     

      

     
    Plaque commémorative sur la maison natale d'Andrée De Jongh. 

      

     

    Décès

     

    La comtesse De Jongh meurt le 13 octobre 2007 aux Cliniques universitaires Saint-Luc à Woluwe-Saint-Lambert. Les funérailles ont lieu à l'abbaye de la Cambre et l'enterrement, le même jour, dans le caveau familial du cimetière de Schaerbeek (parcelle 23 – pelouse 17)


     

    Distinctions

     

     

      

      

      

     

     

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