• BERGEN BELSEN

     Fichier:Bergen-belsen.jpg

     

    Bergen-Belsen


    Camp de prisonniers de guerre en 1941, Bergen est mis à la disposition de l'administration S.S. (W.V.H.A) sur la demande de Pohl, vers le mois d'avril 1943 et devient camp de concentration ou sont d'abord internés des juifs "protégés" que les nazis envisagent dâéchanger, ce caractère spécial du camp explique qu'il n'y est pas de kommando.

    Il est installé à 100 km de Hambourg, à 65 km de Hanovre, dans la lande de Lunebourg. Les premiers groupes de déportés sont des juifs d'Albanie, de Grèce, de Hongrie, des Pays-Bas, de Pologne. A la fin de lâannée 1944, l'effectif est de 15 227 internés, il passera en mars 1945, à 50 000 dont 26 300 femmes.

    Peu à peu, Bergen-Belsen devient le "camp mouroir".

    Aux premiers jours d'avril 1945, un second camp est installé, à quelques kilomètres du camp 1, dans les casernes de Belsen. Il recevra les contingents d'hommes, de femmes et d'enfants qui, depuis février, à l'approche des alliés, viennent jour et nuit, par dizaines de milliers, à pied, en camions, des autres camps : Auschwitz, Buchenwald, Dora, Dachau, Sachsenhausen, Neuengamme... cet afflux de convois en désordre et les méthodes employées par Kramer provoquèrent une effroyable tragédie.

    Lorsque les troupes britanniques pénétrèrent dans le camp, le 15 avril 1945, elles découvrirent un spectacle horrible. Le document ci-dessus montre des civils allemands des notables et villageois de Lunebourg, des gardiennes S.S et des soldats de la Wehrmacht contraints à la méditation devant l'un des charniers.

     

      

    Sources

     http://www.fndirp.asso.fr/bergen-belsen.htm

      

      

    Fichier:Bergen Belsen Liberation 02.jpg

     Les pauvres déportés, libérés.

      

     

     

    D'abord camp de travailleurs, camp d'entrainement de la Wehrmacht, puis dépôt de matériel et d'armes, il est transformé en camp d'internement de prisonniers de guerre (1940), agrandi en vue de la guerre contre l'URSS. Il est transformé en camp d'échange 1943-1944, accueillant notamment des Juifs possédant une nationalité de pays neutre comme des Turcs ou des Espagnols de Salonique, des Juifs avec des papiers sud-américains, des Polonais à double nationalité, des Juifs « palestiniens », des femmes françaises de prisonniers de guerre, et leurs enfants, venues de Drancy en mai et juillet 1944, qui sont au camp de l'étoile.

     

    Le camp de Bergen-Belsen est aussi un « camp de repos » en mars 1944 pour les détenus d'autres camps (Dora, Sachsenhausen, Dachau), incapables de travailler, épuisés ou trop âgés.

     

    Le 2 décembre 1944 le camp est transformé en camp de concentration par le SS Josef Kramer venu d'Auschwitz avec des Kapos, des SS et des « Souris grises » (auxiliaires féminines de l’armée allemande). Les conditions s'aggravèrent avec l'arrivée de nombreux prisonniers transférés des camps d’Auschwitz, Buchenwald, Ravensbrück, Flossenburg, Mauthausen… devant l'avance des armées alliées.

     

     

     

    Avec le surpeuplement, la désorganisation, les épidémies, la mortalité est très forte. Les Juifs d'échange du camp de l'étoile, du camp des Hongrois, du camp des neutres et du camp spécial, sont évacués par 3 trains pour Theresienstadt. Le troisième train, « le transport perdu », arrive près de Tröbitz en Saxe le 23 avril. Il est libéré par l'Armée rouge.

     

    Le camp fut libéré par les troupes britanniques le 15 avril 1945. La mortalité resta toutefois élevée en raison d'une épidémie de typhus que les Britanniques ne purent circonscrire rapidement faute de moyens et d'avoir perçu immédiatement l'ampleur du problème. Le camp fut finalement mis en quarantaine et les baraques furent brûlées. Les cadavres furent ensevelis dans des fosses communes.

     

    Environ 70 000 personnes y ont trouvé la mort, dont 20 000 prisonniers soviétiques. Parmi les victimes, Anne Frank et sa grande sœur Margot Frank, mortes en février (la date exacte reste inconnue) et le 31 mars 1945 à la suite du typhus, et deux anciens députés français : Claude Jordery, mort le 9 février de cette année, et Augustin Malroux, le 10 avril.

     

    Prisonniers de guerre soviétiques

     

    À partir de juin 1940, des baraquements furent construits pour les prisonniers de guerre, dont les premiers furent 600 soldats français et belges. À partir de mai 1941, il abrite le Stalag 311 (XI C). En juillet 1941, il y a déjà 20 000 prisonniers de guerre soviétiques qui ne sont pas internés dans des baraquements, mais internés en plein air. Les cinq baraques en pierre n'étaient pas encore construites. Jusqu'au début de l'année 1942, sur les 18 000 prisonniers de guerre soviétiques encore présents, 14 000 moururent de froid, de faim et de maladie. Les prisonniers soviétiques restants sont éliminés ou déportés ailleurs en avril 1943, tandis que les Français sont transférés à Fallingbostel.

     

    Une petite partie du camp abrite un Lazaret ou hôpital militaire pour de nouveaux prisonniers de guerre, tandis que la plus grande partie du camp est donnée aux SS qui y font venir majoritairement des déportés juifs venus de pays extérieurs à l'Allemagne.

     

    Un grand nombre de prisonniers de guerre soviétiques est enterré à un kilomètre du camp. Quatorze stèles rappellent le souvenir de ces 50 000 morts soviétiques (officiellement l'Allemagne en a reconnu ici 23 215).

     

    Morts au Camp Bergen-Belsen

     

    Parmi les milliers de personnes décédées à Bergen-Belsen on relève notamment les noms de :

     

     

     

      

      

    Survivants du camp Bergen-Belsen

     

     

     

    Plus de 125 000 personnes furent emprisonnées à Bergen-Belsen. Parmi les survivants, on note les noms de :

     

     

    Commandants nazis et personnel du camp

     

     

     

    Commandants

     

    • Adolf Haas (1893-1945), lieutenant-colonel SS, mit en place le camp en mai 1943 et le commanda jusqu'en décembre 1944. Il prit ensuite la tête d'un bataillon panzer SS et disparut le 1er mai 1945.
    • Josef Kramer (1906-1945), commandant SS du camp de décembre 1944 à avril 1945, condamné à mort à la Libération
    • Dr. Fritz Klein, médecin SS du camp
    • Dr. Siegfried Seidl, médecin SS du camp
    • Johanna Bormann

     

    Gardiennes

     

     

    SOURCES WIKIPEDIA 

     

     

     

    PAIX à leur AME

     

     

     

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